9 mars 2007 Lâarticle L131-10 du code de lâĂ©ducation vient dâĂȘtre modifiĂ© par deux lois rĂ©cemment promulguĂ©es.
Particuliersemployeurs et emploi Ă domicile. Cette convention collective est entrĂ©e en vigueur au 01/01/2022 suite Ă la fusion des conventions collectives âSalariĂ©s du particulier employeur (IDCC 2111)â et âAssistants maternels du particulier employeur (IDCC 2395)â qui Ă©taient applicables jusquâau 31/12/2021.La sociĂ©tĂ© est dissoute de plein droit par la destitution de tous les associĂ©s. La dĂ©cision qui prononce cette destitution ordonne la liquidation de la sociĂ©tĂ©. Les dispositions des articles 77 alinĂ©as 3 et 4 et 78 reçoivent application. Les offices dont les associĂ©s destituĂ©s Ă©taient titulaires ne peuvent ĂȘtre pourvus dans les conditions fixĂ©es par le dĂ©cret n° 73-609 du 5 juillet 1973 ni supprimĂ©s avant la publication de l'arrĂȘtĂ© prĂ©vu Ă l'article 129. Codede l'Ă©ducation : Article R131-10 Les cookies nous permettent de personnaliser les annonces. Nous partageons des informations sur l'utilisation de notre site avec nos
LâĂ©ducation câest la famille qui la donne ; lâinstruction, câest lâEtat qui la doit ⊠ces deux lumiĂšres se complĂštent lâune par lâautre » disait Victor Hugo. Les lois instituĂ©es par Monsieur Jules Ferry en 1881 et en 1882 ont actĂ© le triptyque suivant lâĂ©cole est obligatoire, gratuite et laĂŻque ». Il faut comprendre que ce nâest pas la scolarisation qui est obligatoire mais bien lâinstruction. Ainsi lâinstruction en famille ou lâĂ©cole Ă la maison est tout Ă fait possible. Cependant, ce droit est de plus en plus rĂ©duit par le lĂ©gislateur. A lâapproche de la rentrĂ©e 2022 il apparait important dâĂ©claircir les Ă©volutions. I- Lâinstruction en famille une simple modalitĂ© du droit Ă lâinstruction. A Un droit Ă lâinstruction assurĂ© en principe par lâEtat. Lâinstruction obligatoire implique lâobligation faite aux parents de faire instruire leurs enfants. Cette obligation est impĂ©rative. Lâinstruction obligatoire a pour objectif de garantir, dâune part, lâacquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, dâautre part, lâĂ©ducation lui permettant de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, son sens moral et son esprit critique, dâĂ©lever son niveau de formation initiale et continue, de sâinsĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la RĂ©publique et dâexercer sa citoyennetĂ© » [1]. Lâarticle L111-1 du Code de lâĂ©ducation proclame un principe de devoir dâinstruction, que lâon retrouve dans le bloc de constitutionnalitĂ© et notamment au treiziĂšme alinĂ©a du PrĂ©ambule de la Constitution de 1946 qui Ă©crit que La Nation garantit lâĂ©gal accĂšs de lâenfant et de lâadulte Ă lâinstruction, Ă la formation professionnelle et Ă la culture. Lâorganisation de lâenseignement public gratuit et laĂŻque Ă tous les degrĂ©s est un devoir de lâEtat ». Le principe du droit Ă lâĂ©ducation et lâaccĂšs de tous Ă lâinstruction est inscrit au sein du premier article du Code de lâEducation qui Ă©crit que Le droit Ă lâĂ©ducation est garanti Ă chacun afin de lui permettre de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, dâĂ©lever son niveau de formation initiale et continue, de sâinsĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, dâexercer sa citoyennetĂ© » [2]. Cette instruction obligatoire est encadrĂ©e par lâarticle L131-1 et suivants du Code de lâĂ©ducation et dispose depuis lâentrĂ©e en vigueur de la loi pour une Ă©cole de la confiance que Lâinstruction est obligatoire pour chaque enfant dĂšs lâĂąge de trois ans et jusquâĂ lâĂąge de seize ans ». Le principe de libertĂ© dâenseignement est un des corollaires du droit Ă lâinstruction en famille. Celui-ci a notamment Ă©tĂ© reconnu par le Conseil Constitutionnel, dans sa dĂ©cision 77-87 du 23 novembre 1977. En outre, le Conseil dâEtat a jugĂ©, dans sa dĂ©cision du 19 juillet 2017, Association Les enfants dâabord, n°406150 que Le principe de la libertĂ© de lâenseignement, qui figure au nombre des principes fondamentaux reconnus par les lois de la RĂ©publique, implique la possibilitĂ© de crĂ©er des Ă©tablissements dâenseignement, y compris hors de tout contrat conclu avec lâEtat, tout comme le droit pour les parents de choisir, pour leurs enfants, des mĂ©thodes Ă©ducatives alternatives Ă celles proposĂ©es par le systĂšme scolaire public, y compris lâinstruction au sein de la famille ». Ce droit est ainsi protĂ©gĂ© Ă la fois au plus haut niveau sur le plan du droit national mais aussi au niveau international. LâEtat est donc dĂ©biteur dâune obligation positive qui consiste Ă permettre Ă chaque enfant de pouvoir bĂ©nĂ©ficier dâune instruction. En principe, câest lâEtat qui se charge de cette instruction et qui prend en charge le coĂ»t de cette derniĂšre. B Un droit Ă lâinstruction adaptĂ© par exception par les parents. Le nombre dâenfants instruits Ă la maison est en hausse. Ainsi on comptait un peu plus de 35 000 enfants faisant Ă©cole Ă la maison en 2017. En 2020 ce chiffre Ă©tait passĂ© Ă plus de 50 000 Ă©lĂšves en 2020. Lâinstruction en famille constitue un corolaire de la libertĂ© dâenseignement. Câest une modalitĂ© de mise en Ćuvre du droit Ă lâinstruction. Ce droit Ă lâinstruction fait toutefois lâobjet dâun contrĂŽle de lâEtat qui peut mĂȘme donner lieu Ă des infractions pĂ©nales dans lâhypothĂšse oĂč les mineurs ne seraient pas scolarisĂ©s [3]. Le droit Ă lâinstruction en famille nâexiste pas dans tous les pays, lesquels ont donc une grande marge de manĆuvre pour sa mise en Ćuvre. Ainsi la Cour EDH recense notamment le fait que si la pratique des Etats diffĂšre sur lâinstruction Ă domicile, lâarticle 2 du protocole additionnel n°1 Ă la Convention de sauvegarde des droits de lâhomme et des libertĂ©s fondamentales implique pour ledit Etat le droit dâinstaurer une scolarisation obligatoire, quâelle ait lieu dans les Ă©coles publiques ou au travers de leçons particuliĂšres de qualitĂ© et que la vĂ©rification et lâapplication des normes Ă©ducatives fait partie intĂ©grante de ce droit » [4]. En dâautres termes, les Etats ont une marge dâapprĂ©ciation leur permettant de juger eux-mĂȘmes les modalitĂ©s pratiques de lâinstruction des enfants. Cette libertĂ© est donc consacrĂ©e mais nâest pas absolue. II- Lâinstruction en famille une facultĂ© de plus en plus restrictive. Le droit Ă lâinstruction en famille peut donner lieu Ă des difficultĂ©s pratiques de contrĂŽle par lâadministration. Ce contrĂŽle a divers objectifs. Tout dâabord, sâassurer dâune rĂ©elle progression des enfants par rapport au niveau de connaissance quâils doivent acquĂ©rir, dâautre part, des Ă©ventuelles abus dont ces enfants peuvent faire lâobjet dans le cadre interfamilial. Depuis le premier mandat du PrĂ©sident Emmanuel Macron, lâinstruction en famille a fait lâobjet de deux nouvelles lois. Ces lois ont encadrĂ© lâinstruction en famille. A Rappel de lâancien rĂ©gime de la dĂ©claration prĂ©alable. Lâinstruction en famille Ă©tait soumise, comme chaque inscription au sein dâun Ă©tablissement dâenseignement public ou privĂ©, dâune inscription prenant la forme dâune dĂ©claration annuelle dâinstruction en famille auprĂšs du maire et Ă lâautoritĂ© de lâEtat en matiĂšre dâĂ©ducation dâaprĂšs lâarticle L131-5 du Code de lâĂ©ducation. Cette obligation de dĂ©claration sâappliquait Ă compter de la rentrĂ©e scolaire de lâannĂ©e civile, dĂšs lors que lâenfant atteignait lâĂąge de trois ans. Il sâagissait dâune dĂ©claration, laquelle Ă©tait suffisante pour dĂ©buter. Des contrĂŽles Ă©taient bien entendues rĂ©alisĂ©es au cours de lâannĂ©e pour sâassurer des progrĂšs pĂ©dagogiques des enfants. Ainsi le reprĂ©sentant de lâEtat vĂ©rifiait que lâinstruction ne dĂ©passait pas le cercle familial. En effet, lâinstruction en famille nâest possible que pour un seul enfant ou, si plusieurs enfants sont concernĂ©s, seulement sâils sont de la mĂȘme famille. Dans le cas contraire, il ne sâagit alors plus dâinstruction en famille, mais dâun Ă©tablissement scolaire de fait, ne respectant pas les formalitĂ©s prescrites pour lâouverture dâun tel Ă©tablissement. Ce nâest que si ces contrĂŽles rĂ©vĂ©laient des carences que les parents pouvaient se voir enjoindre lâobligation de rĂ©inscrire leurs enfants dans un Ă©tablissement scolaire. DĂ©jĂ par une loi du 26 juillet 2019 une Ă©cole de la confiance », lâinstruction en famille a vu les modalitĂ©s de son contrĂŽle renforcĂ©es. On constate diffĂ©rentes dynamiques concernant la loi pour une Ă©cole de la confiance Lâabaissement de six Ă trois ans de lâĂąge de lâinstruction obligatoire ; Le renforcement du contrĂŽle de lâinstruction dispensĂ©e en famille. Le Conseil dâEtat a Ă©tĂ© saisi en ce sens le 22 octobre 2018 dudit projet de loi. Il a rendu un avis aux termes duquel il a considĂ©rĂ© que le choix du lĂ©gislateur de fixer Ă trois ans lâĂąge de lâinstruction obligatoire et dâĂ©tendre la durĂ©e de celle-ci de dix Ă treize ans, motivĂ© par lâobjectif de renforcer lâĂ©galitĂ© dâaccĂšs Ă lâacquisition de la langue orale et Ă©crite notamment pour les enfants issus des milieux les moins favorisĂ©s, de lutter le plus prĂ©cocement possible contre les risques ultĂ©rieurs de dĂ©crochage scolaire et dâaffirmer lâidentitĂ© pĂ©dagogique propre de lâĂ©cole maternelle, contribue Ă garantir les principes dâĂ©gal accĂšs Ă lâinstruction et de droit Ă lâinstruction » [5]. Ce mĂȘme projet de loi prĂ©voit que deux refus consĂ©cutifs de contrĂŽle pourront dĂ©boucher sur la mise en demeure des personnes responsables de lâenfant de lâinscrire dans un Ă©tablissement dâenseignement scolaire de leur choix. B Le rĂ©gime nouveau de lâautorisation prĂ©alable. La loi n°2021-1109 du 24 aoĂ»t 2021 confortant le respect des principes de la RĂ©publique, dite loi sĂ©paratisme, a modifiĂ© cet article. La loi du 24 aout 2021 dites loi contre le sĂ©paratisme a modifiĂ© lâĂ©tat du droit pour la rentrĂ©e 2022. DorĂ©navant, pour quâun enfant bĂ©nĂ©ficie de lâinstruction en famille, il faudra que le Maire autorise prĂ©alablement celle ci. Cette loi entrera en vigueur Ă partir de la rentrĂ©e 2022. DorĂ©navant L131-5 du Code de lâĂ©ducation indique Lâinstruction obligatoire est donnĂ©e dans les Ă©tablissements ou Ă©coles publics ou privĂ©s. Elle peut Ă©galement, par dĂ©rogation, ĂȘtre dispensĂ©e dans la famille par les parents, par lâun dâentre eux ou par toute personne de leur choix, sur autorisation dĂ©livrĂ©e dans les conditions fixĂ©es Ă lâarticle ». DĂšs lors, le rĂ©gime envisagĂ© de maniĂšre antĂ©rieure, guidĂ©e par le principe de libertĂ© de lâinstruction, va ĂȘtre rĂ©duit Ă un rĂ©gime dĂ©rogatoire. Cependant, lâinstruction en famille se trouve au centre de deux principes. Dâune part, la libertĂ© dâenseignement. Dâautre part, le droit Ă lâinstruction de chaque enfant. Le contrĂŽle se dĂ©roule en plusieurs phases. 1- LâenquĂȘte administrative incombant au maire. DâaprĂšs lâarticle L131-6 du Code de lâĂ©ducation, la premiĂšre partie du contrĂŽle concernant lâinstruction obligatoire incombe au maire, qui est chargĂ© de dresser chaque annĂ©e, la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et qui sont soumis Ă lâobligation scolaire. ConcrĂštement, le maire procĂšde Ă un contrĂŽle dĂšs la premiĂšre annĂ©e de lâinstruction en famille, puis ensuite tous les deux ans. Quel est le but de cette enquĂȘte ? Dans sa version initiale, dâaprĂšs lâarticle L131-10 alinĂ©a 1er du Code de lâĂ©ducation, cette enquĂȘte a pour objectif dâĂ©tablir quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables de lâenfant, et sâil leur est donnĂ© une instruction dans la mesure compatible avec leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille ». La loi du 24 aoĂ»t 2021 est venue remplacer lâobjet de cette enquĂȘte au vu du changement de rĂ©gime opĂ©rĂ© sur lâinstruction en famille. DĂ©sormais, lâenquĂȘte administrative aura pour objectif de vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© des motifs avancĂ©s par les personnes responsables de lâenfant pour obtenir lâautorisation mentionnĂ©e Ă lâarticle L131-5 ». A cette enquĂȘte administrative est couplĂ© un suivi mĂ©dical. En effet, un nouvel alinĂ©a prĂ©voit que Dans le cadre de cette requĂȘte, une attestation de suivi mĂ©dical est fournie par les personnes responsables de lâenfant ». Le rĂ©sultat de lâenquĂȘte est communiquĂ© Ă lâautoritĂ© de lâĂ©tat compĂ©tente en matiĂšre dâĂ©ducation. Afin de renforcer les modalitĂ©s de lâenquĂȘte administrative, lâarticle L131-6-1 dudit Code prĂ©voit que chaque enfant soumis Ă lâobligation scolaire se voit attribuer un identifiant national. LâautoritĂ© de lâEtat est crĂ©anciĂšre dâune mission dâinformation en matiĂšre de risques de sanctions pĂ©nales encourues par les personnes responsables de lâenfant. En matiĂšre dâinstruction en famille, vous lâaurez compris, il sâagira des parents. Câest justement cette autoritĂ© qui va se charger du deuxiĂšme volet du contrĂŽle de lâinstruction obligatoire. 2- Le suivi par lâautoritĂ© de lâEtat. Cette deuxiĂšme partie du contrĂŽle a notamment Ă©tĂ© accrue par la loi du 18 dĂ©cembre 1998 tendant Ă renforcer le contrĂŽle de lâobligation scolaire. Quelle est la frĂ©quence du suivi ? Lâarticle L131-10 du Code de lâĂ©ducation dispose que LâautoritĂ© de lâEtat compĂ©tente en matiĂšre dâĂ©ducation doit au moins une fois par an, Ă partir du troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration dâinstruction ⊠ce contrĂŽle permet de sâassurer de lâacquisition progressive par lâenfant de chacun des domaines du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture dĂ©fini Ă lâarticle L122-1-1 au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă la fin de chaque cycle dâenseignement de la scolaritĂ© obligatoire. Il est adaptĂ© Ă lâĂąge de lâenfant et, lorsquâil prĂ©sente un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant, Ă ses besoins particuliers ». DĂšs lors, nous pouvons en conclure que le deuxiĂšme volet de lâenquĂȘte sâintĂ©resse Ă la progression des connaissances de lâenfant, par rapport Ă lâĂ©tat de connaissances attendues dans un Ă©tablissement dâenseignement public ou privĂ©. LâautoritĂ© compĂ©tente va dans un premier temps, vĂ©rifier que lâinstruction ne va pas au-delĂ du cercle familial, câest-Ă -dire quâelle est donnĂ©e Ă un seul enfant ou, si plusieurs enfants sont concernĂ©s, quâils sont de la mĂȘme famille. Ce contrĂŽle est de nature pĂ©dagogique. Il doit normalement permettre de vĂ©rifier la maĂźtrise progressive de chacun des domaines du socle commun. DâaprĂšs lâarticle R131-13 du Code de lâĂ©ducation, le contrĂŽle est fait au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă la fin de chaque cycle dâenseignement de la scolaritĂ© obligatoire, en tenant compte des mĂ©thodes pĂ©dagogiques retenues par lâĂ©tablissement ou par les personnes responsables des enfants qui reçoivent lâinstruction dans la famille ». Lâarticle L131-10 dudit code prĂ©voit que le contrĂŽle est adaptĂ© Ă lâĂąge de lâenfant et, en prĂ©sence dâun handicap ou un trouble de santĂ© invalidant, Ă ses besoins particuliers. Lâarticle R131-14 du Code de lâĂ©ducation prĂ©cise que lors du contrĂŽle, lâenfant effectue ensuite des exercices Ă©crits ou oraux, qui sont adaptĂ©s Ă son Ăąge et son Ă©tat de santĂ©. Le Code de lâĂ©ducation prĂ©voit donc la prise en compte du statut particulier de certains enfants dans son contrĂŽle de lâinstruction en famille et en fait donc une obligation lĂ©gale pour le contrĂŽleur. Ces contrĂŽles inopinĂ©s sont-ils lĂ©gaux ? Le Conseil dâEtat a validĂ© le nouveau dispositif de contrĂŽle inopinĂ© des familles assurant lâinstruction Ă domicile de leur enfant, instituĂ© par la loi pour une Ă©cole de la confiance [6]. InopinĂ© ne signifie pas que les intĂ©ressĂ©s ne sont pas prĂ©venues du jour et de lâheure de ce contrĂŽle. IV - Un affaiblissement du droit Ă lâinstruction en famille. La nouvelle rĂ©daction de lâarticle L131-5 du Code de lâĂ©ducation a Ă©tĂ© validĂ©e par le Conseil Constitutionnel, dans sa dĂ©cision du 23 aoĂ»t 2021, n°2021-823 DC. Le Conseil Constitutionnel rappelle que ⊠Lâinstruction primaire est obligatoire ⊠elle peut ĂȘtre donnĂ©e soit dans les Ă©tablissements dâinstruction primaire ou secondaire, soit dans les Ă©coles publiques ou libres, soit dans les familles, par le pĂšre de famille lui-mĂȘme ou par toute personne quâil aura choisie », selon lâarticle 4 de la loi du 28 mars 1882 portant sur lâorganisation de lâenseignement primaire. Il rĂ©sulte cette loi que le lĂ©gislateur nâa fait de lâinstruction en famille quâune modalitĂ© de mise en Ćuvre de lâinstruction obligatoire. Ainsi il ajoute que lâinstruction en famille nâest pas une composante de la libertĂ© de lâenseignement mais une modalitĂ© de mise en Ćuvre de lâinstruction obligatoire. Ce raisonnement est trĂšs critiquable car dans la cĂ©lĂšbre dĂ©cision du Conseil Constitutionnel du 16 juillet 1971, consacrant lâexistence des principes fondamentaux reconnus par les lois de la rĂ©publique, le Conseil Constitutionnel avait censurĂ© une loi qui souhaitait faire passer le principe de la dĂ©claration prĂ©alable de la constitution des associations Ă un rĂ©gime dâautorisation prĂ©alable [7]. Le raisonnement Ă©tait tout Ă fait transposable Ă la loi modifiant lâinstruction en famille. Le Conseil Constitutionnel nâa pas saisi cette occasion pour renforcer lâinstruction en famille. Surtout, de nombreux parents ont souhaitĂ© sâengager dans cette voie afin dâĂ©viter les difficultĂ©s liĂ©es aux restrictions sanitaires port du masque et vaccination. Cette solution risque bientĂŽt de ne plus ĂȘtre possible. David Guyon, Avocat Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Article L131-1-1 du Code de lâEducation. [2] Article L111-1 alinĂ©a 5. [3] Article 227-17 du Code pĂ©nal. [4] CEDH, dĂ©cision du 6 mars 1984, Famille H. c. Royaume-Uni, n°10233/83. [5] Conseil dâEtat Avis 29 novembre 2018 n°396047. [6] Conseil dâEtat, 2 avril 2020, n°435002. [7] Conseil Constitutionnel 16 juillet 1971 n°71-44.
Encas de refus de la part du directeur de lâĂ©tablissement dâamĂ©liorer la situation et notamment de dispenser, malgrĂ© la mise en demeure de lâautoritĂ© de lâEtat compĂ©tente en matiĂšre dâĂ©ducation,
Actions sur le document Article R131-10-1 En application de l'article L. 131-6, le maire peut mettre en Ćuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel ayant pour finalitĂ©s de procĂ©der au recensement des enfants soumis Ă l'obligation scolaire rĂ©sidant dans la commune et de recueillir les informations concernant l'inscription et l'assiduitĂ© scolaires de ces enfants afin de lui permettre de prendre les mesures Ă caractĂšre social ou Ă©ducatif dans le cadre des compĂ©tences qui lui sont confĂ©rĂ©es, notamment par les articles L. 141-2 et L. 222-4-1 du code de l'action sociale et des familles. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012 Vuart. L. 211-1 du code de lâĂ©ducation Article 1 - Ă compter de la rentrĂ©e scolaire 2008-2009, la liste des collĂšges privĂ©s des rĂ©seaux « ambition-rĂ©ussite » est arrĂȘtĂ©e conformĂ©ment au tableau figurant en annexe. Article 2 - Les taux de la contribution annuelle de lâĂtat aux dĂ©penses de fonctionnement des classes placĂ©es sous contrat dâassociation dans les collĂšges Les personnes responsables d'un enfant qui sont autorisĂ©es Ă donner l'instruction dans la famille et qui ont satisfait aux obligations des contrĂŽles effectuĂ©s par l'autoritĂ© de l'Etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation ou par le reprĂ©sentant de l'Etat dans le dĂ©partement bĂ©nĂ©ficient, aprĂšs deux annĂ©es complĂštes d'instruction en famille, de la valorisation des acquis de leur expĂ©rience professionnelle, dont les modalitĂ©s sont dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret pris sur le rapport des ministres chargĂ©s du travail et de l' au IV de l'article 49 de la loi n° 2021-1109 du 24 aoĂ»t 2021, ces dispositions entrent en vigueur Ă la rentrĂ©e scolaire 2022. 3Article L. 111-1 du Code de lâĂ©ducation. 4 Article L. 131-1 du Code de lâĂ©ducation. 5 Tout Ă©tablissement scolaire, voir les repĂšres lexicaux. 6 Article 13 du prĂ©ambule de la Constitution du 26 octobre 1946 ; articles L. 111-1 et suivants du Code de lâĂ©ducation ; articles 28 et 29 de la Convention internationale des droits de l