Lefait, par un directeur d’établissement privĂ© accueillant des classes hors contrat, de n’avoir pas pris, malgrĂ© la mise en demeure de l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation, les dispositions nĂ©cessaires pour que l’enseignement qui y est dispensĂ© soit conforme Ă  l’objet de l’instruction obligatoire, tel que celui-ci est dĂ©fini par l’article L. 131

9 mars 2007 L’article L131-10 du code de l’éducation vient d’ĂȘtre modifiĂ© par deux lois rĂ©cemment promulguĂ©es.

\n article l 131 10 du code de l éducation
Particuliersemployeurs et emploi Ă  domicile. Cette convention collective est entrĂ©e en vigueur au 01/01/2022 suite Ă  la fusion des conventions collectives “SalariĂ©s du particulier employeur (IDCC 2111)” et “Assistants maternels du particulier employeur (IDCC 2395)” qui Ă©taient applicables jusqu’au 31/12/2021.
La sociĂ©tĂ© est dissoute de plein droit par la destitution de tous les associĂ©s. La dĂ©cision qui prononce cette destitution ordonne la liquidation de la sociĂ©tĂ©. Les dispositions des articles 77 alinĂ©as 3 et 4 et 78 reçoivent application. Les offices dont les associĂ©s destituĂ©s Ă©taient titulaires ne peuvent ĂȘtre pourvus dans les conditions fixĂ©es par le dĂ©cret n° 73-609 du 5 juillet 1973 ni supprimĂ©s avant la publication de l'arrĂȘtĂ© prĂ©vu Ă  l'article 129.
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Codede l'éducation : Article R131-10 Les cookies nous permettent de personnaliser les annonces. Nous partageons des informations sur l'utilisation de notre site avec nos

L’éducation c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’Etat qui la doit 
 ces deux lumiĂšres se complĂštent l’une par l’autre » disait Victor Hugo. Les lois instituĂ©es par Monsieur Jules Ferry en 1881 et en 1882 ont actĂ© le triptyque suivant l’école est obligatoire, gratuite et laĂŻque ». Il faut comprendre que ce n’est pas la scolarisation qui est obligatoire mais bien l’instruction. Ainsi l’instruction en famille ou l’école Ă  la maison est tout Ă  fait possible. Cependant, ce droit est de plus en plus rĂ©duit par le lĂ©gislateur. A l’approche de la rentrĂ©e 2022 il apparait important d’éclaircir les Ă©volutions. I- L’instruction en famille une simple modalitĂ© du droit Ă  l’instruction. A Un droit Ă  l’instruction assurĂ© en principe par l’Etat. L’instruction obligatoire implique l’obligation faite aux parents de faire instruire leurs enfants. Cette obligation est impĂ©rative. L’instruction obligatoire a pour objectif de garantir, d’une part, l’acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d’autre part, l’éducation lui permettant de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, son sens moral et son esprit critique, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la RĂ©publique et d’exercer sa citoyennetĂ© » [1]. L’article L111-1 du Code de l’éducation proclame un principe de devoir d’instruction, que l’on retrouve dans le bloc de constitutionnalitĂ© et notamment au treiziĂšme alinĂ©a du PrĂ©ambule de la Constitution de 1946 qui Ă©crit que La Nation garantit l’égal accĂšs de l’enfant et de l’adulte Ă  l’instruction, Ă  la formation professionnelle et Ă  la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laĂŻque Ă  tous les degrĂ©s est un devoir de l’Etat ». Le principe du droit Ă  l’éducation et l’accĂšs de tous Ă  l’instruction est inscrit au sein du premier article du Code de l’Education qui Ă©crit que Le droit Ă  l’éducation est garanti Ă  chacun afin de lui permettre de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, d’exercer sa citoyennetĂ© » [2]. Cette instruction obligatoire est encadrĂ©e par l’article L131-1 et suivants du Code de l’éducation et dispose depuis l’entrĂ©e en vigueur de la loi pour une Ă©cole de la confiance que L’instruction est obligatoire pour chaque enfant dĂšs l’ñge de trois ans et jusqu’à l’ñge de seize ans ». Le principe de libertĂ© d’enseignement est un des corollaires du droit Ă  l’instruction en famille. Celui-ci a notamment Ă©tĂ© reconnu par le Conseil Constitutionnel, dans sa dĂ©cision 77-87 du 23 novembre 1977. En outre, le Conseil d’Etat a jugĂ©, dans sa dĂ©cision du 19 juillet 2017, Association Les enfants d’abord, n°406150 que Le principe de la libertĂ© de l’enseignement, qui figure au nombre des principes fondamentaux reconnus par les lois de la RĂ©publique, implique la possibilitĂ© de crĂ©er des Ă©tablissements d’enseignement, y compris hors de tout contrat conclu avec l’Etat, tout comme le droit pour les parents de choisir, pour leurs enfants, des mĂ©thodes Ă©ducatives alternatives Ă  celles proposĂ©es par le systĂšme scolaire public, y compris l’instruction au sein de la famille ». Ce droit est ainsi protĂ©gĂ© Ă  la fois au plus haut niveau sur le plan du droit national mais aussi au niveau international. L’Etat est donc dĂ©biteur d’une obligation positive qui consiste Ă  permettre Ă  chaque enfant de pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’une instruction. En principe, c’est l’Etat qui se charge de cette instruction et qui prend en charge le coĂ»t de cette derniĂšre. B Un droit Ă  l’instruction adaptĂ© par exception par les parents. Le nombre d’enfants instruits Ă  la maison est en hausse. Ainsi on comptait un peu plus de 35 000 enfants faisant Ă©cole Ă  la maison en 2017. En 2020 ce chiffre Ă©tait passĂ© Ă  plus de 50 000 Ă©lĂšves en 2020. L’instruction en famille constitue un corolaire de la libertĂ© d’enseignement. C’est une modalitĂ© de mise en Ɠuvre du droit Ă  l’instruction. Ce droit Ă  l’instruction fait toutefois l’objet d’un contrĂŽle de l’Etat qui peut mĂȘme donner lieu Ă  des infractions pĂ©nales dans l’hypothĂšse oĂč les mineurs ne seraient pas scolarisĂ©s [3]. Le droit Ă  l’instruction en famille n’existe pas dans tous les pays, lesquels ont donc une grande marge de manƓuvre pour sa mise en Ɠuvre. Ainsi la Cour EDH recense notamment le fait que si la pratique des Etats diffĂšre sur l’instruction Ă  domicile, l’article 2 du protocole additionnel n°1 Ă  la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales implique pour ledit Etat le droit d’instaurer une scolarisation obligatoire, qu’elle ait lieu dans les Ă©coles publiques ou au travers de leçons particuliĂšres de qualitĂ© et que la vĂ©rification et l’application des normes Ă©ducatives fait partie intĂ©grante de ce droit » [4]. En d’autres termes, les Etats ont une marge d’apprĂ©ciation leur permettant de juger eux-mĂȘmes les modalitĂ©s pratiques de l’instruction des enfants. Cette libertĂ© est donc consacrĂ©e mais n’est pas absolue. II- L’instruction en famille une facultĂ© de plus en plus restrictive. Le droit Ă  l’instruction en famille peut donner lieu Ă  des difficultĂ©s pratiques de contrĂŽle par l’administration. Ce contrĂŽle a divers objectifs. Tout d’abord, s’assurer d’une rĂ©elle progression des enfants par rapport au niveau de connaissance qu’ils doivent acquĂ©rir, d’autre part, des Ă©ventuelles abus dont ces enfants peuvent faire l’objet dans le cadre interfamilial. Depuis le premier mandat du PrĂ©sident Emmanuel Macron, l’instruction en famille a fait l’objet de deux nouvelles lois. Ces lois ont encadrĂ© l’instruction en famille. A Rappel de l’ancien rĂ©gime de la dĂ©claration prĂ©alable. L’instruction en famille Ă©tait soumise, comme chaque inscription au sein d’un Ă©tablissement d’enseignement public ou privĂ©, d’une inscription prenant la forme d’une dĂ©claration annuelle d’instruction en famille auprĂšs du maire et Ă  l’autoritĂ© de l’Etat en matiĂšre d’éducation d’aprĂšs l’article L131-5 du Code de l’éducation. Cette obligation de dĂ©claration s’appliquait Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire de l’annĂ©e civile, dĂšs lors que l’enfant atteignait l’ñge de trois ans. Il s’agissait d’une dĂ©claration, laquelle Ă©tait suffisante pour dĂ©buter. Des contrĂŽles Ă©taient bien entendues rĂ©alisĂ©es au cours de l’annĂ©e pour s’assurer des progrĂšs pĂ©dagogiques des enfants. Ainsi le reprĂ©sentant de l’Etat vĂ©rifiait que l’instruction ne dĂ©passait pas le cercle familial. En effet, l’instruction en famille n’est possible que pour un seul enfant ou, si plusieurs enfants sont concernĂ©s, seulement s’ils sont de la mĂȘme famille. Dans le cas contraire, il ne s’agit alors plus d’instruction en famille, mais d’un Ă©tablissement scolaire de fait, ne respectant pas les formalitĂ©s prescrites pour l’ouverture d’un tel Ă©tablissement. Ce n’est que si ces contrĂŽles rĂ©vĂ©laient des carences que les parents pouvaient se voir enjoindre l’obligation de rĂ©inscrire leurs enfants dans un Ă©tablissement scolaire. DĂ©jĂ  par une loi du 26 juillet 2019 une Ă©cole de la confiance », l’instruction en famille a vu les modalitĂ©s de son contrĂŽle renforcĂ©es. On constate diffĂ©rentes dynamiques concernant la loi pour une Ă©cole de la confiance L’abaissement de six Ă  trois ans de l’ñge de l’instruction obligatoire ; Le renforcement du contrĂŽle de l’instruction dispensĂ©e en famille. Le Conseil d’Etat a Ă©tĂ© saisi en ce sens le 22 octobre 2018 dudit projet de loi. Il a rendu un avis aux termes duquel il a considĂ©rĂ© que le choix du lĂ©gislateur de fixer Ă  trois ans l’ñge de l’instruction obligatoire et d’étendre la durĂ©e de celle-ci de dix Ă  treize ans, motivĂ© par l’objectif de renforcer l’égalitĂ© d’accĂšs Ă  l’acquisition de la langue orale et Ă©crite notamment pour les enfants issus des milieux les moins favorisĂ©s, de lutter le plus prĂ©cocement possible contre les risques ultĂ©rieurs de dĂ©crochage scolaire et d’affirmer l’identitĂ© pĂ©dagogique propre de l’école maternelle, contribue Ă  garantir les principes d’égal accĂšs Ă  l’instruction et de droit Ă  l’instruction » [5]. Ce mĂȘme projet de loi prĂ©voit que deux refus consĂ©cutifs de contrĂŽle pourront dĂ©boucher sur la mise en demeure des personnes responsables de l’enfant de l’inscrire dans un Ă©tablissement d’enseignement scolaire de leur choix. B Le rĂ©gime nouveau de l’autorisation prĂ©alable. La loi n°2021-1109 du 24 aoĂ»t 2021 confortant le respect des principes de la RĂ©publique, dite loi sĂ©paratisme, a modifiĂ© cet article. La loi du 24 aout 2021 dites loi contre le sĂ©paratisme a modifiĂ© l’état du droit pour la rentrĂ©e 2022. DorĂ©navant, pour qu’un enfant bĂ©nĂ©ficie de l’instruction en famille, il faudra que le Maire autorise prĂ©alablement celle ci. Cette loi entrera en vigueur Ă  partir de la rentrĂ©e 2022. DorĂ©navant L131-5 du Code de l’éducation indique L’instruction obligatoire est donnĂ©e dans les Ă©tablissements ou Ă©coles publics ou privĂ©s. Elle peut Ă©galement, par dĂ©rogation, ĂȘtre dispensĂ©e dans la famille par les parents, par l’un d’entre eux ou par toute personne de leur choix, sur autorisation dĂ©livrĂ©e dans les conditions fixĂ©es Ă  l’article ». DĂšs lors, le rĂ©gime envisagĂ© de maniĂšre antĂ©rieure, guidĂ©e par le principe de libertĂ© de l’instruction, va ĂȘtre rĂ©duit Ă  un rĂ©gime dĂ©rogatoire. Cependant, l’instruction en famille se trouve au centre de deux principes. D’une part, la libertĂ© d’enseignement. D’autre part, le droit Ă  l’instruction de chaque enfant. Le contrĂŽle se dĂ©roule en plusieurs phases. 1- L’enquĂȘte administrative incombant au maire. D’aprĂšs l’article L131-6 du Code de l’éducation, la premiĂšre partie du contrĂŽle concernant l’instruction obligatoire incombe au maire, qui est chargĂ© de dresser chaque annĂ©e, la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et qui sont soumis Ă  l’obligation scolaire. ConcrĂštement, le maire procĂšde Ă  un contrĂŽle dĂšs la premiĂšre annĂ©e de l’instruction en famille, puis ensuite tous les deux ans. Quel est le but de cette enquĂȘte ? Dans sa version initiale, d’aprĂšs l’article L131-10 alinĂ©a 1er du Code de l’éducation, cette enquĂȘte a pour objectif d’établir quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables de l’enfant, et s’il leur est donnĂ© une instruction dans la mesure compatible avec leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille ». La loi du 24 aoĂ»t 2021 est venue remplacer l’objet de cette enquĂȘte au vu du changement de rĂ©gime opĂ©rĂ© sur l’instruction en famille. DĂ©sormais, l’enquĂȘte administrative aura pour objectif de vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© des motifs avancĂ©s par les personnes responsables de l’enfant pour obtenir l’autorisation mentionnĂ©e Ă  l’article L131-5 ». A cette enquĂȘte administrative est couplĂ© un suivi mĂ©dical. En effet, un nouvel alinĂ©a prĂ©voit que Dans le cadre de cette requĂȘte, une attestation de suivi mĂ©dical est fournie par les personnes responsables de l’enfant ». Le rĂ©sultat de l’enquĂȘte est communiquĂ© Ă  l’autoritĂ© de l’état compĂ©tente en matiĂšre d’éducation. Afin de renforcer les modalitĂ©s de l’enquĂȘte administrative, l’article L131-6-1 dudit Code prĂ©voit que chaque enfant soumis Ă  l’obligation scolaire se voit attribuer un identifiant national. L’autoritĂ© de l’Etat est crĂ©anciĂšre d’une mission d’information en matiĂšre de risques de sanctions pĂ©nales encourues par les personnes responsables de l’enfant. En matiĂšre d’instruction en famille, vous l’aurez compris, il s’agira des parents. C’est justement cette autoritĂ© qui va se charger du deuxiĂšme volet du contrĂŽle de l’instruction obligatoire. 2- Le suivi par l’autoritĂ© de l’Etat. Cette deuxiĂšme partie du contrĂŽle a notamment Ă©tĂ© accrue par la loi du 18 dĂ©cembre 1998 tendant Ă  renforcer le contrĂŽle de l’obligation scolaire. Quelle est la frĂ©quence du suivi ? L’article L131-10 du Code de l’éducation dispose que L’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation doit au moins une fois par an, Ă  partir du troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration d’instruction 
 ce contrĂŽle permet de s’assurer de l’acquisition progressive par l’enfant de chacun des domaines du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture dĂ©fini Ă  l’article L122-1-1 au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolaritĂ© obligatoire. Il est adaptĂ© Ă  l’ñge de l’enfant et, lorsqu’il prĂ©sente un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant, Ă  ses besoins particuliers ». DĂšs lors, nous pouvons en conclure que le deuxiĂšme volet de l’enquĂȘte s’intĂ©resse Ă  la progression des connaissances de l’enfant, par rapport Ă  l’état de connaissances attendues dans un Ă©tablissement d’enseignement public ou privĂ©. L’autoritĂ© compĂ©tente va dans un premier temps, vĂ©rifier que l’instruction ne va pas au-delĂ  du cercle familial, c’est-Ă -dire qu’elle est donnĂ©e Ă  un seul enfant ou, si plusieurs enfants sont concernĂ©s, qu’ils sont de la mĂȘme famille. Ce contrĂŽle est de nature pĂ©dagogique. Il doit normalement permettre de vĂ©rifier la maĂźtrise progressive de chacun des domaines du socle commun. D’aprĂšs l’article R131-13 du Code de l’éducation, le contrĂŽle est fait au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolaritĂ© obligatoire, en tenant compte des mĂ©thodes pĂ©dagogiques retenues par l’établissement ou par les personnes responsables des enfants qui reçoivent l’instruction dans la famille ». L’article L131-10 dudit code prĂ©voit que le contrĂŽle est adaptĂ© Ă  l’ñge de l’enfant et, en prĂ©sence d’un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant, Ă  ses besoins particuliers. L’article R131-14 du Code de l’éducation prĂ©cise que lors du contrĂŽle, l’enfant effectue ensuite des exercices Ă©crits ou oraux, qui sont adaptĂ©s Ă  son Ăąge et son Ă©tat de santĂ©. Le Code de l’éducation prĂ©voit donc la prise en compte du statut particulier de certains enfants dans son contrĂŽle de l’instruction en famille et en fait donc une obligation lĂ©gale pour le contrĂŽleur. Ces contrĂŽles inopinĂ©s sont-ils lĂ©gaux ? Le Conseil d’Etat a validĂ© le nouveau dispositif de contrĂŽle inopinĂ© des familles assurant l’instruction Ă  domicile de leur enfant, instituĂ© par la loi pour une Ă©cole de la confiance [6]. InopinĂ© ne signifie pas que les intĂ©ressĂ©s ne sont pas prĂ©venues du jour et de l’heure de ce contrĂŽle. IV - Un affaiblissement du droit Ă  l’instruction en famille. La nouvelle rĂ©daction de l’article L131-5 du Code de l’éducation a Ă©tĂ© validĂ©e par le Conseil Constitutionnel, dans sa dĂ©cision du 23 aoĂ»t 2021, n°2021-823 DC. Le Conseil Constitutionnel rappelle que 
 L’instruction primaire est obligatoire 
 elle peut ĂȘtre donnĂ©e soit dans les Ă©tablissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les Ă©coles publiques ou libres, soit dans les familles, par le pĂšre de famille lui-mĂȘme ou par toute personne qu’il aura choisie », selon l’article 4 de la loi du 28 mars 1882 portant sur l’organisation de l’enseignement primaire. Il rĂ©sulte cette loi que le lĂ©gislateur n’a fait de l’instruction en famille qu’une modalitĂ© de mise en Ɠuvre de l’instruction obligatoire. Ainsi il ajoute que l’instruction en famille n’est pas une composante de la libertĂ© de l’enseignement mais une modalitĂ© de mise en Ɠuvre de l’instruction obligatoire. Ce raisonnement est trĂšs critiquable car dans la cĂ©lĂšbre dĂ©cision du Conseil Constitutionnel du 16 juillet 1971, consacrant l’existence des principes fondamentaux reconnus par les lois de la rĂ©publique, le Conseil Constitutionnel avait censurĂ© une loi qui souhaitait faire passer le principe de la dĂ©claration prĂ©alable de la constitution des associations Ă  un rĂ©gime d’autorisation prĂ©alable [7]. Le raisonnement Ă©tait tout Ă  fait transposable Ă  la loi modifiant l’instruction en famille. Le Conseil Constitutionnel n’a pas saisi cette occasion pour renforcer l’instruction en famille. Surtout, de nombreux parents ont souhaitĂ© s’engager dans cette voie afin d’éviter les difficultĂ©s liĂ©es aux restrictions sanitaires port du masque et vaccination. Cette solution risque bientĂŽt de ne plus ĂȘtre possible. David Guyon, Avocat Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Article L131-1-1 du Code de l’Education. [2] Article L111-1 alinĂ©a 5. [3] Article 227-17 du Code pĂ©nal. [4] CEDH, dĂ©cision du 6 mars 1984, Famille H. c. Royaume-Uni, n°10233/83. [5] Conseil d’Etat Avis 29 novembre 2018 n°396047. [6] Conseil d’Etat, 2 avril 2020, n°435002. [7] Conseil Constitutionnel 16 juillet 1971 n°71-44.

Encas de refus de la part du directeur de l’établissement d’amĂ©liorer la situation et notamment de dispenser, malgrĂ© la mise en demeure de l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation,

Actions sur le document Article R131-10-1 En application de l'article L. 131-6, le maire peut mettre en Ɠuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel ayant pour finalitĂ©s de procĂ©der au recensement des enfants soumis Ă  l'obligation scolaire rĂ©sidant dans la commune et de recueillir les informations concernant l'inscription et l'assiduitĂ© scolaires de ces enfants afin de lui permettre de prendre les mesures Ă  caractĂšre social ou Ă©ducatif dans le cadre des compĂ©tences qui lui sont confĂ©rĂ©es, notamment par les articles L. 141-2 et L. 222-4-1 du code de l'action sociale et des familles. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 Vuart. L. 211-1 du code de l’éducation Article 1 - À compter de la rentrĂ©e scolaire 2008-2009, la liste des collĂšges privĂ©s des rĂ©seaux « ambition-rĂ©ussite » est arrĂȘtĂ©e conformĂ©ment au tableau figurant en annexe. Article 2 - Les taux de la contribution annuelle de l’État aux dĂ©penses de fonctionnement des classes placĂ©es sous contrat d’association dans les collĂšges Les personnes responsables d'un enfant qui sont autorisĂ©es Ă  donner l'instruction dans la famille et qui ont satisfait aux obligations des contrĂŽles effectuĂ©s par l'autoritĂ© de l'Etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation ou par le reprĂ©sentant de l'Etat dans le dĂ©partement bĂ©nĂ©ficient, aprĂšs deux annĂ©es complĂštes d'instruction en famille, de la valorisation des acquis de leur expĂ©rience professionnelle, dont les modalitĂ©s sont dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret pris sur le rapport des ministres chargĂ©s du travail et de l' au IV de l'article 49 de la loi n° 2021-1109 du 24 aoĂ»t 2021, ces dispositions entrent en vigueur Ă  la rentrĂ©e scolaire 2022.
\n article l 131 10 du code de l éducation
3Article L. 111-1 du Code de l’éducation. 4 Article L. 131-1 du Code de l’éducation. 5 Tout Ă©tablissement scolaire, voir les repĂšres lexicaux. 6 Article 13 du prĂ©ambule de la Constitution du 26 octobre 1946 ; articles L. 111-1 et suivants du Code de l’éducation ; articles 28 et 29 de la Convention internationale des droits de l
NOR MENE0903071D MEN - DGESCO B3-3 Vu code de l'Ă©ducation, not. art. L. 122-1-1, L. 131-1-1, L. 131-10 et L. 442-2 et D. 131-11 Ă  D. 131-16 et D. 442-22 ; avis du CSE du 30-1-2009 Article 1 - Les dispositions de l'article D. 131-11 du code de l'Ă©ducation sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Art. D. 131-11 - Le contenu des connaissances requis des enfants relevant de l'obligation scolaire qui reçoivent une instruction dans leur famille ou dans les classes des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s hors contrat est dĂ©fini par l'annexe mentionnĂ©e Ă  l'article D. 122-1. » Article 2 - Les dispositions de l'article D. 131-12 du mĂȘme code sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Art. D. 131-12 - La progression retenue pour l'acquisition de ces connaissances et compĂ©tences doit ĂȘtre compatible avec l'Ăąge de l'enfant et son Ă©tat de santĂ©, tout en tenant compte des amĂ©nagements justifiĂ©s par les choix Ă©ducatifs effectuĂ©s. Elle doit avoir pour objet d'amener l'enfant, Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun. » Article 3 - À l'article D. 442-22 du mĂȘme code, les rĂ©fĂ©rences D. 131-11 Ă  D. 131-16 » sont remplacĂ©es par les rĂ©fĂ©rences D. 131-11 et D. 131-12 ». Article 4 - Les articles D. 131-13 Ă  D. 131-16 du mĂȘme code sont abrogĂ©s . Article 5 - Les dispositions du prĂ©sent dĂ©cret entrent en vigueur Ă  compter de la rentrĂ©e de l'annĂ©e scolaire 2009-2010. Article 6 - Le ministre de l'Éducation nationale est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique française. Fait Ă  Paris, le 5 mars 2009
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