Portraitde Pamphile, conclusion. Nous avons vu que Pamphile, aristocrate orgueilleux et hypocrite, permet à La Bruyère de dénoncer une aristocratie qui n’a de grand que sa richesse. Pamphile est l’ allégorie de l’hypocrite. Figure ambivalente et contradictoire, il est un véritable comédien. La Bruyère a cependant percé le masque

Une collection dédiée aux œuvres intégrales du BAC de Français 1re et à leurs parcours associés. - Le Parcours associé La comédie sociale Voie générale - Résumé La Cour est un théâtre grandiose où se joue une comédie sociale orchestrée par des courtisans souvent aussi cruels que ridicules. C'est sur cet univers de faux-semblants que La Bruyère pose un regard aiguisé. Sa plume, d'une précision chirurgicale, dresse des portraits qui, en y regardant bien, se révèlent très proches de nous... Les + de la collection - Tous les repères sur l'auteur et le contexte de l'œuvre - Des explications linéaires pour se préparer à l'oral - Le Dossier du lycéen avec tous les thèmes clés et les enjeux de l'œuvre et du parcours associé, des sujets de dissertation et des points de méthode pour préparer les élèves au Bac de Français " Pour en savoir plus et pour télécharger gratuitement le livret pédagogique réservé exclusivement aux enseignants rendez-vous sur
  1. Скомаኻθглዦ гαпр
  2. Օсуղሜρ αζխчዖንеճо εкрен
    1. Ուξሴсигቪվ υйаμаслам
    2. Ωնα ፅ
  3. ነኖурሞ ораκα ւаհуск
LesCaractères de La Bruyère I) Le mélange des genres A) L'essai (2 points) Un essai est un récit dans lequel l'auteur débat d'un sujet selon son point de vue. La Bruyère, dans "les Caractères" nous fait part de son opinion sur la souveraineté, il s'agit donc d'un essai. (Melina) Son implication est d'ailleurs montrée par l Paru le 30 juin 2021 import_contacts Collection Étonnants classiques Résumé Détails Compatibilité Autres formats En 1688, la ville et la cour sont bouleversées par la publication des Caractères. D’abord assimilés à un événement mondain, ils apparaissent aujourd’hui comme une œuvre moraliste majeure qui, dans sa critique de la comédie sociale, prend le recul nécessaire pour rendre ses remarques universelles. TOUT POUR COMPRENDRE • Notes lexicales • Biographie de l’auteur • Contexte historique et littéraire • Genèse et genre de l’œuvre • Chronologie et carte mentale LA COMÉDIE SOCIALE • Analyse du parcours • Groupement de textes • Histoire des arts VERS LE BAC • Explications linéaires guidées • Sujets de dissertation et de commentaire guidés • Recueil de citations • Méthodologie CAHIER ICONOGRAPHIQUE Lire plusexpand_more Titre Les Caractères, Livres V à X BAC 2022 EAN 9782080261427 Éditeur Flammarion Date de parution 30/06/2021 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection CARE L'ebook Les Caractères, Livres V à X BAC 2022 est au format ePub protégé par CARE check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crée ma liste d’envies Vous devez être connectée pour pouvoir créer et sauvegarder votre liste d’envies cancel Déjà cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gérer vos informations personnelles accéder à tous les e-books que vous avez achetés avoir des suggestions de lectures personnalisées Livre non trouvé Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible à la vente dans votre pays, mais exclusivement réservé à la vente depuis un compte domicilié en France. L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bénéficiez d’un crédit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, résiliez à tout moment ! L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez être redirigé vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnées bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnés ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! LesCaractères livre 5 à 10 contient 380 remarques séparés en 6 parties, chacune sur un thème différent, où la bruyère décrit et critique la société qui l'entoure et à travers des portrait satirique dresse le portrait de l’honnête Homme. 1 er livre: De la société et de la conversation /
Arrias. Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent ; il s’oriente dans cette région lointaine comme s’il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à éclater. Quelqu’un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu’il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l’interrupteur Je n’avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d’original je l’ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne m’a caché aucune circonstance. » Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu’il ne l’avait commencée, lorsque l’un des conviés lui dit C’est Sethon à qui vous parlez, lui-même, et qui arrive fraîchement de son ambassade. » La Bruyère, Les Caractères, 1688. Analyse linéaire Arrias », Les Caractères, La Bruyère, 1688. Ceci n’est pas un modèle, c’est un exemple. Vos réflexions personnelles peuvent mener à d’autres pistes de lecture Introduction Le mouvement du classicisme à l’époque de Louis XIV possède un fort aspect moral. Les Fables de La Fontaine, les Maximes de La Rochefoucauld illustrent cet aspect. Les Caractères de La Bruyère font partie de cette catégorie de textes argumentatifs et instructifs. accroche Après dix-sept années de travail, La Bruyère publie Les Caractères en 1688. L’oeuvre se compose de maximes et surtout de plusieurs séries de portraits satiriques, de caricatures qui visent à dénoncer souvent grâce à une argumentation indirecte certains comportements de son époque, et plus généralement des travers humains universels. Ici, le portrait d’Arrias, qui se situe dans la section De la Société et de la Conversation », expose un personnage imbu de lui-même, prétentieux, persuadé de posséder une culture et un savoir encyclopédiques. Présentation générale du texte et de l’oeuvre Comment l’auteur ridiculise-t-il Arrias?Problématique Le texte peut se décomposer en trois mouvements. Tout d’abord, la présentation du personnage dans la première phrase Arrias a tout lu […] quelque chose » débute la caricature. Ensuite, on observe une mise en situation d’Arrias dans la phrase suivante On parle[…] éclater ». Enfin, la suite du texte le voit répondre à un contradicteur et le mener à sa perte. Annonce de plan Premier mouvement la présentation d’Arrias. de Arrias a tout lu » à quelque chose ». dès le début l’auteur manie l’ironie sur son personnage a tout lu, a tout vu ». La répétition de tout » accentue l’hyperbole et insiste sur la prétention vaine d’Arrias. En effet, il ne peut avoir tout vu et lu. La Bruyère nous indique que cette affirmation est fausse il veut le persuader ainsi ». Ce n’est donc pas la vérité. Le pronom le » reprend a tout vu, a tout lu ». Arrias souhaite donc montrer à tout le monde qu’il possède une connaissance universelle, non d’ailleurs par la raison, ou des arguments, mais en persuadant les autres. Ces deux idées de savoir exhaustif et d’attachement au paraître sont reprises dans la deuxième partie de la phrase en parallélisme après le ; » c’est un homme universel et il se donne pour tel ». Les » introduise une explication aux propos de l’auteur, sur le fait que le savoir d’Arrias n’est qu’apparent et peu profond il aime mieux mentir… ». Blâme direct d’Arrias, qui est présenté comme malhonnête Portrait moral peu flatteur du personnage décrit comme prétentieux, attaché à son image, manipulateur et menteur, comme le contraire d’un gentilhomme. Premier mouvement qui introduit le personnage en une phrase, ainsi que la suite du texte se mettre en avant dans la discussion, et mentir sur ses informations. Argumentation indirecte de La Bruyère construite avec des étapes. Deuxième mouvement mise en situation d’Arrias.De On parle à la table » à jusqu’à éclater ». Dans cette longue phrase, à la ponctuation abondante, l’auteur met Arrias en situation dans un repas mondain. Le présent et l’accumulation d’information dans une seule phrase donnent l’impression d’être témoin de la scène, de la vivre en temps réel. De plus, la longueur de la phrase transcrit le fait qu’Arrias adore parler. Cette longueur peut être perçue comme une hyperbole de la logorrhée verbale du personnage. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord » le On », pronom indéfini, indique la présence de plusieurs convives, mais sans donner leur identité. Le sujet est mondain puisqu’il porte sur un aristocrate, un personnage important d’une contrée un peu lointaine cour du Nord. Le décor posé, La Bruyère place ensuite le lecteur dans l’action ». Répétition du pronom personnel il » 7 fois dans la phrase, afin de rythmer la phrase, et surtout de montrer qu’Arrias se pose au centre des débats et envahit l’espace. Champ lexical de la parole parole », dire », discourt », récite ». Parallélisme exposant la technique d’Arrias pour s’accaparer la parole il prend la parole et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent ». Avec impolitesse et rapidité, Arrias empêche les autres de parler, alors que potentiellement ils auraient des informations ce qu’ils en savent ». Énumération des différents sujets qu’il aborde des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes…des historiettes ». Il donne l’impression de tout connaître de ce pays dans les moindres détails. Caractère mensonger de ses propos rappelé par La Bruyère avec la comparaison comme s’il en était originaire » il n’en est évidemment pas originaire…. Enfin, nous remarquons la stratégie argumentation d’Arrias. Il cherche à persuader par les émotions, en jouant avec son auditoire, en se mettant lui-même en scène il les trouves plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à éclater. ». Et il veut convaincre par des arguments avancés comme réels et concrets ils récitent des historiettes ». Dans ce mouvement, l’auteur dépeint un Arrias concentré sur le paraître et non sur l’être, qui se fait passer pour une personne brillante ayant réponse à tout, et se comportant comme un malotrus, avec impolitesse. Troisième mouvement Arrias face à la contradiction se ridiculise. Fin du texte à partir de Quelqu’un se hasarde… ». Enfin, une personne peut prendre la parole, au début de manière hésitante Quelqu’un se hasarde de le contredire ». Le verbe hasarde» marque le fait que contredire Arrias apparaît une entreprise dangereuse, inconsciente puisqu’il sait tout. Son contradicteur ne cherche pas à persuader, mais à convaincre par une argumentation logique, s’appuyant sur des faits concrets lui prouve nettement ». Il dévoile le caractère inexact des propos d’Arrias des choses qui ne sont pas vraies ». Arrias ne se laisse pas démonter pour si peu, et garde son assurance Arrias ne se trouble point ». La métaphore prend feu contre son interrupteur » évoque une nouvelle fois sa force de persuasion, son arrogance et son orgueil démesuré quand il s’agit de défendre sa réputation de savoir universel. Les » introduise la réponse d’Arrias au discours direct les guillemets, et dit-il » Ce changement d’énonciation renforce le caractère réaliste en immergeant encore plus le lecteur dans la scène, et met en exergue, en avant la prise de parole du personnage afin de mieux le décrédibiliser par la suite. Il commence par réfuter la position du contradicteur en réaffirmant la véracité de ses informations je ne raconte rien que je ne sache d’original ». Il veut ensuite convaincre l’auditoire de sa pertinence face à son contradicteur en apportant des explications, des justifications inattaquables, des arguments d’autorité je l’ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour ». Il convoque une personnalité officielle dont les propos ne sauraient être remis en cause. Il insiste sur sa proximité avec ce personnage en employant de nouveau une accumulation, ici de trois propositions subordonnées relatives que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne m’a caché aucune circonstance. ». Cette gradation sert à renforcer la confiance qu’on peut avoir en lui. Il est donc quelqu’un d’important s’il connaît si familièrement cet ambassadeur. Bouffi d’arrogance, plein de lui-même et de prétention, il reprend sa péroraison comme si rien ne s’était passé Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu’il ne l’avait commencée ». L’auteur est de nouveau ironique en nous montrant qu’Arrias s’entraîne lui-même…vers sa chute. La dernière phrase du texte constitue la chute, une morale implicite avec de nouveau le discours direct pour bien marquer l’importance de ces derniers mots C’est Sethon à qui vous parlez, lui-même, et qui arrive fraîchement de son ambassade. » Nous assistons à un coup de théâtre, un retournement complet de situation qui ridiculise Arrias et le montre pour ce qu’il est un homme prétentieux, menteur et pas si cultivé qu’il souhaite le faire croire. Cette humiliation le fait même paraître pour un idiot. Sethon s’exprime avec un ton sarcastique en se mettant en scène en employant la troisième personne du singulier pour parler de lui-même. On peut sentir que le gentilhomme s’est contenu pendant un long moment, avant finalement de confondre Arrias. Il le fait néanmoins avec un trait d’esprit. Cette morale implicite découlant de l’anecdote racontée pourrait être Quand on ne sait pas, mieux vaut se taire ». Conclusion Le premier mouvement peint un portrait moral général d’Arrias, et présente les éléments importants de la scène qui va suivre la prétention d’Arrias, et sa propension à mentir. Le second mouvement du texte le met en action dans une discussion de salon, avec grossièreté dans ses manières, et exagération dans ses propos. Enfin, la dernière partie du texte le voit s’enfoncer dans le mensonge et le ridicule. Reprise des conclusions partielles La Bruyère grâce à une anecdote drôle et grinçante dénonce le pédantisme de son époque en vogue à la cour. Il critique l’importance donnée à l’apparence au détriment de la profondeur et de l’intelligence dans les conversations mondaines. Réponse à la problématique L’auteur des Caractères n’est pas le seul en ce temps-là à se moquer des pédants. Molière, par exemple, en fait aussi une satire dans sa comédie Les Précieuses ridicules 1659.ouverture Si vous avez aimé l’article, pour remercier votre serviteur et l’aider dans sa mission d’amour, prenez 1 minute pour lire Je lance un appel aux forces de l’amour! Faites circuler les poésies d’amour de ?‍❤️‍? Pages Facebook les cours julien, ou Bac de français. Contact lescoursjulien

En1665 paraissent les Maximes de La Rochefoucauld et, en 1670, les Pensées de Pascal. C'est dans cette veine de réflexions brèves, variées et souvent satiriques que s'inscrit La Bruyère lorsqu'il entreprend le projet des Caractères, cette même année 1670 si l'on en croit le témoignage de l'avocat Brillon, son contemporain.La rédaction et la publication des

La Bruyère n’est à coup sûr pas un homme de théâtre, ni même favorable au théâtre néanmoins, il incorpore à ses Caractères des éléments directement issus de la “comédie” au sens de théâtre en général. E. Bury évoque le “théâtre du monde” que met en scène le moraliste. L’auteur des Caractères lui-même considère qu’il peint des “personnages de comédie” “Des Grands”, 50, p. 325-326 sur un “théâtre de vanité” “De la Ville”, 11 le discours, à valeur métatextuelle, renvoie au paradigme théâtral qui informe les Caractères. Le théâtre du monde l’image est éculée. On la fait remonter à Platon et Epictète, mais ce sont les baroques qui l’ont infiniment décliné dans la première moitié du XVIIe siècle, au point de l’user jusqu’à la corde. Elle se fonde, à cette époque, sur une “cosmographie divine” Van Delft, selon laquelle chaque homme, ici-bas, joue un rôle, joue sa partie, sous le regard de Dieu. C’est dans cette perspective religieuse qu’il faut entendre la remarque 99 “De la cour”, lorsque La Bruyère, après Calderon, envisage le monde comme un grand théâtre éternel “ce sera le même théâtre” seuls les acteurs changent, les pièces se succèdent p. 343. C’est cette conception d’une structure théâtrale du monde qui détermine La Bruyère non sans doute à écrire du théâtre – ce qui reviendrait à ajouter de l’illusion à l’illusion – mais à recourir à des procédés théâtraux pour révéler et dénoncer cette structure théâtrale du monde. C’est ainsi qu’on peut interpréter l’usage de procédés d’inspiration dramatique, comme l’usage fréquent des dialogues “Des Jugements”, 96 le portrait du fanfaron est proposé via un dialogue dont on n’entend qu’une voix, p. 486, ou le comique mécanique réduisant les êtres à des personnages ou des pantins, ainsi Ménalque. Hermagoras “de la Société de la conversation”, 74, p. 253 est un type de la comédie italienne, le Dottore, dont le pouvoir comique repose sur des techniques de discordance qui viennent de la Commedia dell’arte grandiloquence du discours opposée à l’insignifiance des faits, effets d’entassement esquisses de listes, emballement automatique prolifération du discours par association verbales. Comme les Italiens, La Bruyère stylise, mais non sans dessein, et encore moins pour le seul plaisir de divertir la stylisation garantit la “lisibilité du caractère” Van Delft. Hellegouarc’h, dans son travail sur la ponctuation, montrait que les Caractères ont été écrits comme une oeuvre non à consulter en silence, mais à prononcer à haute voix, à jouer plutôt qu’à lire. De tels procédés contribuent à transformer les Caractères en “comédies-minutes”, pour reprendre l’expression de Van Delft “Du Spectateur”, p. 18, dont les héros ont souvent des noms empruntés au personnel de théâtre – Plaute, Térence Sannion, la farce ou la grande comédie de son temps Lise, etc.. Navigation des articles Jean de La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle 1247mots 5 pages. Montre plus. Dissertation de Français. Sujet : « L’homme n’a point d’usages ou de coutumes qui ne soient de tous les siècles ». Vous discuterez cette affirmation de La Bruyère dans Les Caractères, en illustrant votre réflexion par des exemples précis des textes étudiés et du livre « Récits pour Aujourd’hui ». Première générale Français Je révise Fiche La Bruyère, Les Caractères, livres V à X Je m'entraîne Annale corrigéeSujet d'oral La Bruyère, Les Caractères, livre XI, 121 Annale corrigéeSujet d'oral La Bruyère, Les Caractères, livre V, 9 Annale corrigéeSujet d'oral La Bruyère, Les Caractères, livre VIII, 19 Annale corrigéeDissertation Les Caractères des pièces sans masque et sans théâtre ? Chapitre précédent Retour au programme Chapitre suivant Unecollection dédiée aux œuvres intégrales du BAC de Français 1re et à leurs parcours associés. • Le Parcours associé : La comédie sociale Voie générale • Résumé La Cour est un Les Caractères est une œuvre publiée en 1688. L'auteur est Jean de la Bruyère né en 1645, mort en1696, dont c'est l'unique œuvre, à laquelle il a consacré toute sa vie. Le passage se situe dans le livre 5, dont le titre est "De la société et de la conversation". Il traite donc des relations humaines. Le XVIIe siècle est celui du classicisme de la mesure, de l'ordre, de l'idéal de l'honnête homme mesuré, poli, savant et non pédant, social et indépendant, qui s'adapte. Louis XIV est le roi du divertissement et du luxe, du faste et de l'étiquette. Les courtisans cherchent à être vus par le roi. Jean de la Bruyère s'installe à l'Hôtel de Condé en 1685, et est ainsi proche de Versailles qu'il décrit. C'est un moraliste, c'est-à-dire qu'il donne des leçons construit figure idéale de l'honnête homme en critiquant sociétés et hommes caricaturaux de sociétés surtout la cour, en traçant portraits satiriques vifs et critiques et scrutant ses contemporains. Problématique Comment derrière le portrait d'Arrias, anti-modèle de l'honnête homme, La Bruyère semble-t-il dissimuler une critique de sa société ? Annonce du plan Premier mouvement, Arrias, anti portrait de l'honnête homme de Arrias » à éclater » Deuxième mouvement, Intervention d'une opposition la morale de Quelqu'un » à ambassade » I. Premier Mouvement Arrias anti portrait de l'honnête homme a Description d'Arrias lignes 1 à 3 L1 Arrias » est le premier mot prononcé, ce qui montre l'égocentrisme du personnage a » est au présent de vérité générale, marque du stéréotype tout lu, tout vu » répétition hyperbolique de tout », le personnage est excessif et démesuré Homme universel » hyperbole confondu avec Dieu, démesuré L1-2 homme universel », se donne pour tel », aime mieux mentir » oxymore qui est la marque de l'homme caméléon qui change en fonction de son entourage. L'honnête homme lui au contraire s'adapte mais ne change pas. Ses paroles sont fausses. Il cherche l'attention, et se contredit lui-même. L1-3 Dès la première phrase persuader », se donne pour tel », mentir », paraître » on a le champ lexical du mensonge, qui démontre la fausseté du personnage, ainsi que le caractère théâtral de la société qui privilégie le paraître. L2 il aime mieux mentir que de se taire » comparatif de supériorité, où il valorise le vice mentir » au détriment de la vertu se taire ». b Portrait mis en action lignes 3 à 7 L3 L'on », un », une » les pronoms sont indéfinis, signifiant la non-importance des autres égocentrisme d’Arrias L3 L’on » pronom de vérité générale, qui est la marque d'une situation générale typique L3 table d'un Grand » reprise des satires d'Horace et Boileau, tradition satirique de repas ridicules connue au XVIIe siècle L3 cour du Nord » éloigné des préoccupations françaises de l'époque sur un sujet de discussion pas important. L3-6 il prend la parole, et l'ôte », il en rit le premier » la grossièreté et manque de respect sont contraires aux règles de bienséance du XVIIe siècle. Le manque de politesse et de savoir vivre d'Arrias sont ainsi dénoncés. L3-4 il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent » allitération l » + p » qui appuie le flot de parole, ainsi que le ton péremptoire d'Arrias qui monopolise autoritairement la parole, et qui transforme la conversation en monologue. L4 qui allaient dire » les autres voulaient parler mais ne peuvent point. Il n'y a pas de discussions mais un monologue, un comportement impoli et mal vu au XVIIe siècle. L4-7 il s'oriente », il en était », il discourt », il récite », il les trouve », il en rit » répétition du il » qui désigne Arrias, qui se met en avant avant les autres, et marque là encore son égocentrisme. L5-6 discourt », récite », historiettes » champ lexical du théâtre; il se met en scène avec son récit. L5-6 cette », ses » deux fois par les déterminants démonstratifs et possessifs, il s'approprie le récit comme s'il racontait voyage personnel et précis, montrant l'étendue de son mensonge et de sa recherche d'attention. L6 historiettes » diminutif familier qui désigne l'idée de récits de voyage et d'anecdotes donc de mensonges et de manque d'étiquette. L6-7 Il les trouves plaisantes », il en rit le premier », éclater » en plus du vœux d'être l'acteur principal, il est son propre public. Il développe un amour pour lui-même et une attention qu'il se donne lui-même. Résumé Présentation d'Arrias comme un metteur en scène centralisation sur lui-même, acteur principal monopolisation de parole, ou encore spectateur amour pour lui-même, rire d'une pièce de théâtre ses mensonges. Mais le vrai metteur en scène reste La Bruyère qui souligne défauts du caractère d'Arrias, anti-modèle de l'honnête homme qui va à l'encontre des idéaux classiques. II. Deuxième mouvement intervention d'une opposition, la morale a Le retournement de situation lignes 7 à 12 L7 Quelqu'un » pronom indéfini et donc désintérêt de l'autre personne. L7-8 contredire », prouve », nettement », vraies » champ lexical de la vérité, qui s'oppose ainsi à l'illusion, et donc Arrias. L9 Prend feu » métaphore de la colère et du tempérament d'Arras qui n'est dans cette situation pas calme et raisonné comme le serait un honnête homme. L9 l'interrupteur » périphrase négative pour désigner l'autre personne. Il s'agit du point de vue d'Arrias qui méprise l'intervenant car il le contredit et marque ainsi sa prétention. L9-10 je n’avance », je ne raconte », je ne sache rien » le discours direct, la répétition de première personne je » et la négation restrictive ne » marquent une changement de narration, Arrias réplique et gagne en importance car désormais narrateur à la première personne. La négation appuie sur la mauvaise foi d'Arrias. L9-12 je ne sache », je l'ai appris », interroge », circonstances » on est dans le champ lexical de l'enquête, de la rigueur scientifique, qui donne l'illusion d'un discours de vérité, ce qui dépeint l'énormité du mensonge. L9-12 il s'agit d'une longue phrase, destinée à persuader. L10-11 Sethon », ambassadeur de France », revenu à Paris » apposition suivie de proposition principale, qui est une marque d'autorité et donne de la crédibilité à son récit. La mention d'un lieu précis donne aussi de la contenance à cette présentation. L11-12 [i]que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance.[/i ]» enchaînement de trois propositions relatives, qui donne un effet cumulatif, une impression que les paroles d'Arrias sont plus importantes que celles de l'intervenant et que dans son interrogatoire Arrias est à la fois proche et supérieur à Sethon, ambassadeur de France b Le duel verbal lignes 12-13 L12-13 Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu'il ne l'avait commencé » avec le comparatif et le terme narration », La Bruyère place ironiquement le domaine d’Arrias dans la fiction et non dans la vérité. L13 confiance » vocabulaire de la manipulation, ici la manipulation d'Arrias qui croit presque à ses propres mensonges. c Le coup de théâtre ou la chute Lignes 13 à 15 L13 lorsque » conjonction de subordination, marque d'un changement de situation. L13 lui dit » rupture de l'imparfait au passé simple, là encore marque d'un retournement de situation, action soudaine et rapide. L14 Sethon » On a ici la reprise du nom donné par Arrias, et donc la révélation de l'identité de l'intervenant qui était caché derrière les périphrases données auparavant interrupteur » pour Arrias, qui est en vrai Sethon lui-même. L14-15 Cest Sethon ... son ambassade » On a là encore la reprise des mots d’Arrias, ce qui est ironique et comique, placere et donne la leçon à Arrias docere C'est la fin du portrait du fat, ridiculise jusqu'au bout. Son mensonge est désormais à découvert. rxqf.
  • axqq36vwsm.pages.dev/127
  • axqq36vwsm.pages.dev/247
  • axqq36vwsm.pages.dev/227
  • axqq36vwsm.pages.dev/171
  • axqq36vwsm.pages.dev/393
  • axqq36vwsm.pages.dev/39
  • axqq36vwsm.pages.dev/323
  • axqq36vwsm.pages.dev/403
  • sujet de dissertation sur les caractères de la bruyère