Casquede maintien de l'ordre police Nationale . 31 € 0 02d Détails. Senozan, FR Occasion BOUTON POLICE MUNICIPALE VILLE DE PARIS - 3° REPUBLIQUE - 22 mm - Fbt T.W.& W. 5€ 1 Détails. Toulon-, FR Unspecified Casque Police Crs Guerre Algerie Mai 68 / Original / Rare. 55€ 2 Détails. Enchères. OFFRES. Toulouse-, FR Occasion Police belge : Obsolète: Blouson
Fiche Dénomination "Casque modèle 51 Gie", puis "Casque modèle 56/70 Gie". Destiné aux forces de la Gendarmerie Nationale, pour le maintien de l'ordre. Caractéristique modification des casques homonymes de l'Armée de terre. Coiffe assurée par sous-casque de couleur bleu marine. Jugulaire en toile bleue pour le Mle 51 et spéciale en cuir noir pour le Mle 56/70. Camouflage par couvre-casque spécifique kaki clair. Autre caractéristique fentes d'attribut. Attributs Grenade laiton pour la Gie mobile et maillechort nickelé pour la Gie départementale. Fabriqué à partir des années 1960. Distribué à partir des années 1960. Pays d'origine France. Période d'utilisation des années 1960 à 1980. Matériaux acier amagnétique M12/14 de 1,2 mm à haute teneur en manganèse. Poids 1100 g. Taille unique le réglage se fait par le sous-casque. Couleur Bleu marine foncé brillant. Casque Mle 51 type 2 de la Gendarmerie Départementale. Casque Mle 51 type 3 de la Gendarmerie Départementale. Casque Mle 56/70 de la Gendarmerie Départementale. Casque Mle 56 de la Gendarmerie Maritime. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour lire la suite... Please login or register to read more... Bitte loggen Sie sich ein oder registrieren Sie sich, um mehr zu erfahren... Por favor, identifícarse o regístrarse para leer más...
Casquede maintien de l'ordre avec protection balistique pour le personnel de la Police Nationale. Ce casque est muni d'un écran pare-coups, bavolet pare-coups et d'une housse de transport. Caractéristiques. Description. Matière : Aramide. Forme PASGT. Surface grainée. Jugulaire 3 points réglable avec coussin de nuque et boucle anti

Le ministère de l'Intérieur a publié jeudi son nouveau schéma national du maintien de l'ordre, dont Gérald Darmanin avait présenté la semaine passée les principaux des mois à plancher sur le sujet, le ministère de l'Intérieur a publié, jeudi 17 septembre, le document relatif à la nouvelle doctrine du maintien de l'ordre, qui vise, selon Gérald Darmanin, à "adapter" la gestion des manifestations en France. Présentées comme une "étape cruciale dans la pratique du maintien de l'ordre en France", les mesures valident notamment l'usage des armes de force intermédiaire. Ce schéma national du maintien de l'ordre SNMO vise à mettre fin aux polémiques à répétition, depuis près de deux ans, concernant l'utilisation de la force par la police, en particulier lors des mobilisations des "gilets jaunes". Plusieurs personnes ont été gravement blessées par des tirs de lanceurs de balles de défense LBD et de grenades. Voici ce qu'il faut savoir sur ce SNMO. De nouvelles grenades L'une des principales nouveautés présentées dans ce document n'en est pas une. Le modèle de grenade à main de désencerclement GMD avait déjà été remplacé depuis quelques semaines par un nouveau type, réputé moins dangereux, la grenade à éclats non létaux GENL, dont les commandes ont été passées dès 2019. Classée comme arme de catégorie A2, et donc comme "matériel de guerre", selon le site spécialisé Maintien de l'ordre, ce nouveau modèle dispose d'un bouchon allumeur responsable des blessures les plus graves qui ne saute plus, restant solidaire du corps de la grenade, qui demeure intact après la détonation. Quand elles explosent, les GENL, fabriquées par la société d'armement et d'étude Alsetex, produisent un bruit très légèrement inférieur à celui des GMD et projettent 18 petits galets de caoutchouc de 10 grammes chacun à une vitesse moyenne de 342 km/h, contre 450 km/h pour le modèle précédent. Comme pour la GMD qu'elle remplace, la doctrine d'emploi prévoit un usage uniquement à la main, en la faisant rouler au sol, et proscrit tout lancer en cloche, pour un "rayon d'efficacité de 5 à 10 mètres", contre 15 mètres pour la précédente grenade. Le SNMO mentionne par ailleurs l'achat de matériel dédié au maintien de l'ordre. "Véhicules de commandement, engins lanceurs d'eau, véhicules blindés, matériels d'intervention et de protection, matériels radio...", liste-t-il. L'usage des LBD encadré Le Défenseur des droits ainsi que plusieurs ONG demandent depuis des années le retrait de cette arme de l'arsenal policier, sans succès. Selon la nouvelle version de la doctrine, l'usage des lanceurs de balles de défense est maintenu, mais mieux encadré. Concrètement, les tireurs devront dorénavant être assistés d'un "superviseur" chargé notamment d'"évaluer la situation d'ensemble et les mouvements des manifestants, de s'assurer de la compréhension des ordres par le tireur et de désigner l'objectif", est-il écrit dans le document du ministère. Comme indiqué dans un rapport du Sénat PDF sur l'usage des LBD dans le cadre du maintien de l'ordre, daté de février 2019, c'est également lui qui donne l'ordre de tirer. Car cela n'a rien de nouveau pour les CRS et les gendarmes mobiles porteurs de LBD, déjà soumis à la présence d'un superviseur. La mesure est en réalité étendue aux effectifs de sécurité publique et aux Brigades de répression de l'action violente Brav, composées notamment des Brigades anti-criminalité Bac. "Ça ne se fait pas de gaieté de cœur, parce que là où il fallait un policier avant, maintenant il en faut deux", a réagi une source au ministère de l'Intérieur, citée par Libération article payant. Enfin, le texte précise que le superviseur pourra être porteur d'une caméra-piéton, dans la continuité de l'instruction du 23 janvier 2019 visant, à l'époque, à en doter les porteurs de LBD "dans toute la mesure du possible". Les porteurs de caméra sont invités "dans tous les cas ... à enregistrer les conditions dans lesquelles le LBD a été utilisé". Mais pour Fabien Jobard, directeur de recherches au CNRS et spécialiste du maintien de l'ordre cité par franceinfo, "on va naviguer dans des eaux troubles en ce qui concerne l'usage du LBD. Est-ce une arme de maintien de l'ordre ou seulement une arme de légitime défense ? L'ambiguïté n'est pas tout à fait levée encore", a-t-il estimé le 11 septembre, à la suite de la présentation des principales mesures du SNMO par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Interrogé dans Libération, il a encore pointé "l'ambiguïté de la présence de cette arme en maintien de l'ordre, censé être de la gestion de foule". "Quelles que soient les conditions d'usage, ça reste une arme qui vise un individu et un seul", a-t-il exposé, expliquant notamment son maintien dans l'arsenal des forces de l'ordre par la "pression syndicale". Des unités plus "mobiles" Pour "mettre fin aux exactions" et répondre à "l'infiltration plus systématique de casseurs au sein des cortèges", une plus grande mobilité des forces de l'ordre est un "impératif", écrit le ministre de l'Intérieur, en préambule du texte. Des unités "spécialement constituées" disposant d'un "grand pouvoir de mobilité" pourront être mises en place. Une "contribution grandissante des unités hors unités de force mobile" est aussi soulignée. Se pose alors la question de la formation au maintien de l'ordre lors des manifestations de ces policiers. Si on leur demande "de prendre part à un dispositif de maintien de l'ordre pour y faire ce qu'ils font en police urbaine, pour faire du 'saute-dessus', ce sera un problème", commente Fabien Jobard dans Libération. Le document du ministère de l'Intérieur aborde ce point en indiquant que les unités spécialement constituées "bénéficient de formations adéquates, tant pour leurs propres modes d'action que pour leur interopérabilité avec les unités de forces mobiles". Enfin, les acteurs traditionnels du maintien de l'ordre bénéficieront quant à eux de la création de 300 postes de gendarmes mobiles. Ces derniers "bénéficient de près de 60% de la hausse des effectifs annoncés", relève le journal L'Essor de la gendarmerie. Un effort de communication avec les manifestants La nouvelle doctrine prévoit aussi une "modernisation des sommations", avec notamment l'ajout de la phrase "Quittez immédiatement les lieux", en plus des traditionnelles indications, afin d'"exprimer plus explicitement ce qui est attendu de la part des manifestants". Evoquant ce point sur Twitter, le journaliste Maxime Reynié, fondateur du site Maintien de l'ordre, a estimé qu'"en clair, ça ne changera rien. Toujours trois messages qu'on n'entendra jamais au milieu de la foule, des cris, etc.". Et si les forces de l'ordre seront équipées, selon le document, de nouveaux matériels comme des "haut-parleurs de forte puissance" ou des "panneaux à message variable", pour mieux informer les manifestants, le journaliste en pointe les limites, décrivant des panneaux "illisibles car trop loin, ou trop de lacrymos, ou cassés". Quant à l'utilisation des réseaux sociaux pour faire passer ces informations au cours des mobilisations, elle est "inutile" puisque "personne ne [les] regarde en participant à une manif". Dans le cadre de cet effort de communication, un "dispositif de liaison et d'information" doit aussi être mis en place entre policiers et organisateurs. "Ces échanges rappelleront aussi la nécessité pour les orgas de se désolidariser rapidement des 'casseurs'", analyse encore Maxime Reynié sur Twitter. Le journaliste y voit "un côté tactique pour faciliter l'intervention mais aussi ... politique pour bien séparer les gentils et les 'casseurs' encore plus, et au sein même des cortèges entre militants, et éviter les 'convergences' qu'on a pu voir plusieurs fois." Plus de transparence Affichant aussi la volonté d'une plus grande "transparence" dans l'action des forces de l'ordre, le texte souligne que toutes les unités porteuses d'un uniforme devront avoir un marquage dans le dos pour permettre leur identification. Cela s'ajoutera "port du RIO" le référentiel des identités et de l'organisation, un numéro qui identifie le policier, "y compris sur la tenue de maintien de l'ordre", souligne le document. Cependant, en décembre dernier, Libération relevait déjà de nombreux manquements à la loi concernant le RIO. "Les éléments de la tenue nécessaires au maintien de l'ordre ne disposent pas d'emplacement pour mettre le RIO, ou parfois, le cachent", affirmait Philippe Capon, secrétaire général d'Unsa Police. Le dernier SNMO n'aborde pas ce problème. En revanche, le ministre de l'Intérieur souhaite interdire la diffusion des visages non floutés du personnel, et ce, alors que le port de la cagoule reste interdit. Une place "particulière" pour les journalistes Le SNMO insiste aussi sur la nécessité de reconnaître la "place particulière des journalistes au sein des manifestations". Le texte pointe notamment leur droit à "porter des équipements de protection, dès lors que leur identification est confirmée et leur comportement exempt de toute infraction ou provocation". Pour autant, le texte rappelle "que le délit constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d'associations". "Ils doivent, comme n'importe quel citoyen, obtempérer aux injonctions des représentants des forces de l'ordre en se positionnant en dehors des manifestants appelés à se disperser."

Sivous êtes tenté par le métier de Policier en maintien de l'ordre et que vous travaillez actuellement dans le privé ou que vous êtes demandeur d'emploi ou étudiant, vous devez d'abord préparer un concours pour entrer dans la Police Nationale. Avec un niveau Baccalauréat, vous opterez plutôt pour le concours de Gardien de la Paix Introduction Pour le sociologue Norbert Elias, le processus de création de l’Etat n’est que l’histoire de la monopolisation de la violence légitime par une autorité centralisée. En France et de nos jours, cette violence légitime est le monopole de l’Etat, qui la délègue à des institutions comme la police ou la gendarmerie police nationale sous la 5e république trouve ses fondements dans deux textes • Article 12 DDHC 1789 La force publique est instituée pour l’usage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »• Loi du 24 Avril 1941 Les services de police sont placés sous l’autorité du ministre d’Etat à l’intérieur et dirigés par le secrétaire général pour la police. »Après les émeutes de 1968, l’opinion publique commence à s’élever contre les dérives de l’institution, notamment les violences policières sur les manifestants. Pour y répondre, le préfet de police de l’époque, Maurice Grimaud, rédige une lettre adressée à ses hommes premières femmes policières en 1979 avec une phrase restée célèbre Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu’ils sont conduits dans les locaux de police pour y être interrogés. » Cette lettre a été reprise dans le magazine Liaisons » de la préfecture de police de Paris en 2018 dans le contexte des manifestations Gilets Jaunes » en omettant justement le passage que nous venons de citer qui est le passage le plus important de la question des violences policière devient un enjeu national avec le meurtre de Malik Oussekine, jeune étudiant frappé à mort par un groupe de CRS en marge d’une manifestation à Paris. Cet évènement, advenu en 1986, aura un retentissement national. Le premier Code de déontologie de la police nationale est publié la même année • Article premier La police nationale concourt à la garantie des libertés et à la défense des institutions de la République, au maintien de la paix et de l’ordre public et à la protection des personnes et des biens. »• Introduction de l’obligation de réserve Les fonctionnaires de police peuvent s’exprimer librement dans les limites résultant de l’obligation de réserve à laquelle ils sont tenus. »L’auteur du statut de la fonction publique de 1983, à l’origine de cette réforme du code de déontologie, Anicet Le Pors, avait pourtant rejeté l’introduction de l’obligation de réserve Le Monde, les fonctionnaires, citoyens de plein droit, 31-01-2008 J’ai rejeté à l’AN le 3 mai 1983 un amendement tendant à l’inscription de l’obligation de réserve dans la loi, c’est une construction jurisprudentielle extrêmement complexe qui fait dépendre l’obligation de réserve de divers critères dont le plus important est la place du fonctionnaire dans la hiérarchie. »• Le New Public Management ou la politique du chiffre » Depuis 2010 sous Sarkozy, l’encadrement de la police à partir du grade d’officier bénéficie d’une prime de performance. 9912 euros /an pour un commandant, 25 000 euros /an pour un commissaire, 58 104 euros /an pour un directeur de service ; avec un coefficient multiplicateur de 1 à de l’inspection générale de l’administration IGA n°13-051/13-027/01 de juillet 2013 le management par objectifs de la délinquance a largement contribué à cette absence ou ce désengagement du contrôle de l’enregistrement. Les chefs de service, placés entre l’injonction d’afficher de bons résultats et l’impératif de contrôler la bonne application du guide de méthodologie statistique, privilégiaient souvent la première option. »Ce rapport montre une institutionnalisation de la manipulation des chiffres 2 directives de la Direction Centrale de la Sécurité Publique DCSP, datant de 2006, font passer le taux de dégradations délictuelles en délinquance générale de 16 à 11% en faisant sortir dès 2007 et les années suivantes près de 130 000 faits de l’Etat 4001 4001 est la source administrative relevant les faits constatés délits et crimes par les services de police, c’est-à-dire les crimes et délits portés à la connaissance de ces services ou découverts par ceux-ci. » C’est l’annuaire regroupant tous les délits/crimes en droit français dans des catégories. Chaque commissariat transmet, en fonction de cette nomenclature, le nombre de faits constatés et de faits élucidés par le commissariat. Cela permet de faire une moyenne, appelée taux d’élucidation global », qui sert de base pour évaluer la performance de chaque commissariat et aussi à l’attribution des infractions comme les ILS Infractions à la législation sur les stupéfiants ou l’irrégularité administrative sans papiers sont élucidées dès qu’elles sont constatées il suffit qu’un policier voit quelqu’un fumer un joint pour l’arrêter. Les ILS, par exemple, sont intéressantes pour les commissariats puisqu’elles ont généralement un taux d’élucidation proche de 100%. Constater plus d’ILS fait monter le taux d’élucidation global. Ces infractions ILS, sans papiers etc… visent des populations précaires, majoritairement des pauvres et des immigrés. Ce sont les plus susceptibles d’être concernés un fumeur riche ne va pas fumer dans la rue, un riche a des papiers. C’est le constat d’une étude de l’Observatoire Français de la Toxicomanie OFDT. On y voit une déconnection totale entre le nombre d’arrestations pour usage de cannabis dans un département par rapport au nombre d’usagers. Exemple Paris 1er pour usage 5eme pour les arrestations ; Ardèche 4e pour usage 53ème pour les arrestations ; Seine-Saint-Denis 42ème rang des usagers 1ère pour les désastreuses possibles de ces manipulations de chiffres mauvaise représentation des chiffres de la délinquance, qui sont eux-mêmes utilisés pour répartir les nouveaux effectifs et décider de l’attribution de moyens aux nouveau code de déontologie Nouveau code de déontologie CD ci-après décret du 1er janvier 2014, article 1er […] la police nationale et la gendarmerie ont pour mission d’assurer la défense des institutions et des intérêts nationaux, le respect des lois, l’ordre public, la protection des personnes et des biens. »Dans le code de 1986 la police concourt à la garantie des libertés. En 2014, le mot liberté est supprimé et remplacé par "respect des lois." Le mot république est supprimé et remplacé par intérêts nationaux. »Le nouveau CD arrive avec le nouveau Code de la Sécurité Intérieure CSI et l’article R. 434-12 portant sur le crédit et le renom de la police nationale le policier ne se départ de sa dignité en aucune circonstance. En tout temps, dans ou en dehors du service, y compris quand il s’exprime à travers les réseaux de communication électronique sociaux, il s’abstient de tout acte, propos ou comportement de nature à nuire à la considération portée à la police nationale et à la gendarmerie. Il veille à ne porter, par la nature de ses relations, aucune atteinte à leur crédit ou à leur réputation. »Cet article est repris de l’article 5 du statut général de la fonction publique du 14 septembre 1941 promulguée par le régime de Vichy Le fonctionnaire doit, dans sa vie privée, éviter tout ce qui serait de nature à compromettre la dignité de la fonction publique. Il doit, en toutes circonstances, respecter et faire respecter l’autorité de l’Etat. » Ces dispositions sont reprises sous le nom de devoir d’exemplarité » par le ministère de l’intérieur. Le policier doit s’abstenir d’adopter un comportement ou une attitude susceptibles d’altérer la crédibilité de son action en service et/ou porter atteinte à l’image et la réputation de l’institution qu’il représente. […] le devoir d’exemplarité est violé par le comportement incriminé, que celui-ci ait eu ou non pour conséquence de flétrir l’image de l’institution. »Ce devoir d’exemplarité est en réalité très injustement appliqué, ce que nous verrons par la suite. Il est également excessivement intrusif, notamment sur les libertés individuelles des fonctionnaires de police. Par exemple, des relations personnelles en connaissance de cause avec une personne défavorablement connue des services de police et/ou de justice. » Nous parlons bien ici de personnes qui ont déjà purgé leur peine et qui sont par conséquent censées être réhabilitées vis-à-vis de la société. Cela contribue à ériger une frontière sociale entre policiers et délinquants que nous verrons également Le Code Européen d’éthique de la police CEEP ci-après Recommandation 200110 adoptée par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe le 19 septembre 2001 prévoit que la police doit être responsable devant l’Etat, les citoyens et leurs représentants. Elle doit faire l’objet d’un contrôle externe efficace » [article 59] et que les pouvoirs publics doivent mettre en place des procédures effectives et impartiales de recours contre la police. » Commentaires La police enquêtant sur la police est une opération qui suscite généralement des doutes quant à son impartialité […] en dernier ressort, il doit être possible de soumettre ces plaintes à un tribunal. » Le CEEP était censé servir de cadre à l’élaboration d’un nouveau CD. Comme nous l’avons vu précédemment, la France a élaboré un nouveau CD qui est entré en vigueur en ne pouvons que déplorer que les orientations préconisées par ce code n’aient pas été suivies d’effets. L’IGPN reste aujourd’hui une spécificité française. Une institution opaque, où siègent en majorité des policiers gradés » pas de gardiens de la paix enquêteurs de l’IGPN, il faut être minimum officier.Nous allons nous appuyer sur le livre L’ennemi de l’Intérieur, dérives et dysfonctionnements dans la police nationale » publié en 2019 par Alexandre Langlois, un ancien policier et représentant syndical. L’auteur décrit à la page 66 l’histoire d’un policier qui voulait porter plainte contre sa hiérarchie devant l’IGPN. En 2016, le policier est victime d’un faux en écriture 441-1 Code Pénal. Sa hiérarchie a rempli une feuille de mutation à sa place après qu’il a eu dénoncé des dysfonctionnements au sein de son service en tant que délégué syndical. Malgré plusieurs plaintes à sa hiérarchie et à la CAP Commission Administrative Paritaire, en charge de valider les demandes de mutation personne ne veut lui donner policier saisit la justice en déposant plainte auprès du procureur qui mandate l’IGPN. Au cours de son entretien, il prouve l’impossibilité de sa présence au commissariat à la date de la signature du document litigieux notamment un relevé bancaire montrant des transactions dans une ville éloignée au même moment. L’IGPN ignore ces preuves et le policier subit un interrogatoire visant à le exemple [enquêteur de l’IGPN] Je vois déjà deux manquements aux obligations, si je creusais un peu plus je suis sûr que j’en trouverais d’autres. […] Attention quand les dossiers vont tomber de l’armoire. » L’administration n’aime pas qu’on lave son linge sale en public […] Si vous n’établissez pas que le faux existe, vous serez poursuivi pour délit imaginaire. […] Vous auriez été plus serein en acceptant la mutation. »Finalement, le policier doit refuser la mutation et est en conséquence privé d’avancement pour 3 ans, ce qui implique le gel de son exemple attestant de l’opacité de l’IGPN en 2007 la section parisienne de l’IGPN, l’IGS Inspection Générale des Services, a sciemment truqué une procédure relative à un trafic de titres de séjours mettant en cause à trois cadres du parti socialiste. Note dans le contexte des élections présidentielles de 2007. Ils ont été innocentés en 2011, 4 juges d’instructions mènent 6 enquêtes sur l’IGS depuis. Ils ont mis au jour de nombreuses irrégularités falsification de procès-verbaux, pressions sur des témoins, falsification de retranscriptions d’écoutes téléphoniques etc… Le monde, 11 janvier 2012, La police des polices au coeur d’un scandale judiciaire.Pressions, chantages à l’avancement, aux mutations, manipulations de preuves… telles sont les pratiques qu’on peut observer à l’IGPN. On va voir que c’est récurrent dans l’administration policière. Toute personne au sommet de la hiérarchie dans son domaine commandants sur les gardiens, commissaires sur les commandants, préfets sur les commissaires use de la coercition et du chantage à l’encontre de ses subordonnés. Cela n’est pas fait pour améliorer la qualité du service public, mais pour assurer la fidélité à la hiérarchie, l’obéissance aux ordres, et l’exercice de tâches souvent ingrates et répétitives, inefficaces en matière de sécurité publique, mais importantes pour satisfaire la politique du institutions disciplinaires Dans le cadre de ce dossier, j’ai pu réaliser un entretien téléphonique avec [///////], ancien policier et agent de renseignement en France [///////], que vous pourrez consulter dans son intégralité en annexe. Sur la question de l’utilisation de la contrainte par l’administration sur les policiers, [///////] m’a fourni la réponse suivante Les policiers sont tenus de deux manières. Tout dans la police est décidé par des commissions paritaires où siègent des représentants du personnel syndicats au pro rata des élections professionnelles. L’autre partie c’est l’administration. En général la commission est présidée par un préfet dont la voix fait basculer l’élection des parfois il y avait iniquité entre les voix de l’administration et des syndicats. En théorie les représentants sont là pour défendre les intérêts du personnel mais en réalité tous les responsables syndicaux se servent sur l’octroi des grades et des mutations. Ils se servent eux et pour le personnel il y a les restes. Donc comme ils siègent aussi en conseil de discipline l’intégralité du système est tenu. Après au quotidien il y a du harcèlement, il y a tellement de règlements dans la police qu’ils peuvent systématiquement trouver quelque chose à vous reprocher. Ils font parfois des contrôles de chaussettes, qui sont censées être noires, donc si elles sont grises on vous met un rapport. Forcément quand on vous a dans le collimateur on peut vous faut savoir qu’une sanction administrative à partir du blâme elle paralyse l’avancement, on ne peut être ni avancé ni muté pendant 3 ans. Votre carrière peut se retrouver gelée sauf si c’est une mutation disciplinaire donc naturellement les gens n’ont pas envie de s’opposer à la hiérarchie donc psychologiquement ils s’efforcent d’approuver et de faire corps avec l’institution pour faire semblant de se convaincre qu’ils approuvent la politique de sécurité. »Le système de sanction disciplinaire et d’avancement est complètement verrouillé par la hiérarchie. Un supérieur peut vous mettre une sanction sans que vous ayez réellement de pouvoir pour la contester. Ces sanctions vont venir geler l’avancement du fonctionnaire. Pendant 1, 2 ans, il ne pourra être muté, son salaire sera gelé et il ne pourra monter en grade. Le fonctionnaire a donc tout intérêt à être bien vu par sa hiérarchie. De plus, le fonctionnaire ne dispose quasiment d’aucune chance de gagner à l’IGPN s’il dépose plainte contre sa hiérarchie. Plus de 90% des condamnations à l’IGPN concernent des fonctionnaires qui vont porter atteinte au crédit et renom de la police nationale, qui vont faire de l’insubordination par rapport à leur hiérarchie, etc…. On pourrait croire qu’une institution comme l’IGPN existe en priorité pour régler les différents entre citoyens et police, mais ces affaires représentent moins de 10% des missions contradictoires, l’exemple de la lutte antidrogue L’économie des stupéfiants représente une part croissante du paysage économique français, si importante que l’INSEE a décidé en 2018 de l’introduire dans le calcul du PIB. Le chiffre d’affaires des stupéfiants s’élève à 2 milliards d’euros en 2018. Le nombre de consommateurs quotidiens est également en augmentation constante +150000 usagers quotidiens entre 2010 et 2014. L’économiste Christian Benlahda est parvenu à estimer le nombre de salariés ». Il estime que 236000 personnes sont impliquées à l’échelle nationale 1096 têtes de réseau, 132649 revendeurs, et les petites mains comme les nourrices », guetteurs », etc….Pour rappel, la campagne présidentielle de 2017 a été marquée par la visite d’une usine du groupe Whirpool par les deux candidats présents au 2nd tour. Il était question de 280 emplois menacés. L’industrie de la drogue représente 842 usines Whirpool réparties dans toute la France et emploie les mêmes catégories de personnes. On voit ici l’intérêt économique de ce commerce qui, même illégal, ne peut être menacé par les pouvoirs publics car il permet la survie d’une part considérable de la population française. Plusieurs articles mettent en évidence la nécessité pour les policiers de ménager leurs efforts en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants dans certaines villes. Vous les retrouverez en nouvelle doctrine de maintien de l’ordre en France L’instrumentalisation du mouvement des Gilets jaunes » s’opère dès les premières manifestations. L’Etat tente de le présenter comme un mouvement délictuel, axé autour de la destruction des biens publics et privés sans revendications politiques réelles, juste une volonté de chaos. Aussi un but pécunier avec les pillages qui sont systématiquement mis en avant. Christophe Castaner, à l’époque ministre de l’intérieur, déclare Demain je le dis, ceux qui viennent manifester dans les villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations-là. »Le terme casseur » est devenu un élément de langage incontournable du gouvernement d’Emmanuel Macron. On le retrouve dans la première phrase du nouveau schéma national de maintien de l’ordre SNMO, publié le 16 septembre 2020 par le ministère de l’intérieur, sous l’autorité de Gerald Darmanin. L’infiltration plus systématique de casseurs au sein des cortèges a conduit les forces à adapter leur doctrine de gestion des manifestations. […] » Dans l’introduction du document, on retrouve des références à des mouvements de contestation révolutionnaires ou séditieux, qui s’opèrent autour de la volonté de provoquer un maximum de dégâts ou de désordre. » Ce SNMO vise à fluidifier l’action des policiers qui interviennent en maintien de l’ordre MO sans toutefois y trouver de nouvelles mesures. C’est plus un résumé du droit du MO. Il regroupe des mesures plus ou moins récentes par exemple l’interdiction ponctuelle du port d’objets pouvant constituer une arme 123-75 en vertu duquel les policiers confisquent régulièrement des protections, etc…On y retrouve l’organisation de la chaine de commandement en MO le préfet de police est Responsable de l’Ordre Public ROP et fixe les grandes orientations pour le service d’ordre. Le directeur du service d’ordre DSO, généralement le chef territorial de la police, assure la direction des opérations de MO. Il peut diriger depuis son centre opérationnel ou sur place. Le DSO peut désigner plusieurs chefs de secteur opérationnel CSO. Ils disposent d’une marge d’initiative tactique en s’appuyant sur les forces engagées. Ils fixent au commandant de la force publique CFP la mission et les objectifs afférents. Le CFP opère dans le cadre des objectifs et limites fixées par DSO/CSO. Enfin, le DSO/CSO décide, hors cas de légitime défense, de l’emploi de la force et de l’usage des voit que la chaine de commandement est très fragmentée. Les décisions sont prises à partir de l’échelon DSO/CSO. Les unités de terrain, encadrées par le CFP ne disposent que de très peu d’initiative. Les policiers opèrent à l’aveugle » devant se fier aux ordres et ne disposant pas d’une vue d’ensemble du dispositif leur permettant d’évaluer correctement leur chaine de commandement en maintien de l’ordre Dans mon entretien avec [///////], j’ai abordé la question de la chaine de commandement en MO. Il en ressort que l’intervention en MO est très supervisée par la hiérarchie, le policier n’est pas vraiment libre d’intervenir à échelle individuelle. [///////] Les policiers n’ont pas vraiment de liberté d’action en manifestation. Les consignes qui sont données ce sont souvent des réquisitions qui permettent déjà de fouiller les manifestants, de les contrôler aux abords des rues, de procéder à des filtrages. Ensuite des consignes de verbalisations participation à un attroupement, si toutefois ils sont porteurs d’un élément de flagrance. Aujourd’hui on peut également les verbaliser en raison de l’Etat d’urgence sanitaire. Ensuite, quand il y a un ordre de dispersion quand le préfet a émis un arrêté d’interdiction, alors ils réalisent les 3 sommations avant la dispersion par la force. Ils ont une liberté d’action dans le cadre des ordres qui leurs sont donnés mais quand on leur donne l’ordre d’engager la force publique ils doivent le faire. Donc on a les gaz lacrymogènes, les coups de matraque etc… En revanche tout ce qui est LBD, Taser etc… en principe c’est uniquement en cas de légitime défense, donc un peu plus compliqué mais de toutes façons les enquêtes judiciaires n’aboutissent pas. Pour finir je retiendrais un sentiment d’impunité, une forme d’anarchie dans l’utilisation des moyens répressifs. »La loi sécurité globale » et la privatisation de la sécurité publique La loi sur la sécurité globale a été adoptée le 15 avril 2021. Cette s’inscrit dans une logique de privatisation de la police déjà en place depuis plusieurs années. En effet, de nombreuses dispositions viennent renforcer les pouvoirs des polices municipales et des agents de sécurité privée, en leur confiant des prérogatives jusqu’alors réservées aux forces de police nationale et de gendarmerie. L’idée directrice est de faire assumer aux acteurs privés le coût de leur propre sécurité. La police servirait uniquement aux affaires criminelles narcotrafic, homicides, et justement MO et non plus à la sécurité publique SP.C’est l’objet de ma dernière question à [///////] qui répond Il se trouve que depuis la RGPP Réforme Générale des Politiques Publiques sous Nicolas Sarkozy, les moyens de SP ont été mutualisés. Ils ont regroupé les commissariats, crée des districts etc… pour économiser des moyens, et finalement la police nationale ne s’intéresse plus à la SP. Aujourd’hui la SP, ce qu’on appelle les commissariats, vont être relégués à la police municipale et aux entreprises de sécurité privée. A Disney par exemple, les agents de sécurité sont armés depuis la vague d’attentats. La police va devenir une police fédérale d’ailleurs la DGSI c’est ce qu’on appelle le FBI à la française » donc on a toujours eu ce complexe d’infériorité par rapport aux américains. Ils le gouvernement vont garder le MO, l’intervention c’est-à-dire le GIGN, RAID etc…, le renseignement et la police judiciaire narcotrafic, enquêtes criminelles nationales etc… c’est-à-dire le comme le FBI. Effectivement la SP, en tout cas pour ce qui est de la police, n’intéresse plus le ministère de l’intérieur. »Bibliographie - Schéma national de maintien de l’ordre Bugnon, Le constat médical comme outil de visibilisation et dénonciation des violences policières ? » Alexandre Langlois, L’ennemi de l’Intérieur, dérives et dysfonctionnements de la police nationale »- Noam Anouar, La France doit savoir »- Rapport de l’inspection générale de l’administration, Rapport sur l’enregistrement des plaintes par les forces de sécurité intérieure » Le Monde, La police des polices au coeur d’un scandale judiciaire » Retouche de la lettre du préfet Grimaud Le Figaro, Banlieue, la lutte antidrogue affecte le paiement des loyers »
Mercredi30 septembre, la commission d'enquête relative à l’état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l’ordre a auditionné:. À 14 heures 30, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale À 16 heures, le Général Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale À 17 heures 30, Didier Lallement, préfet de police
Les Compagnies Républicaines de Sécurité, CRS, ont été créées en 1944 et dépendent de la Direction Général de la Police Nationale, DGPN. Elles sont majoritairement actives en milieu urbain en France métropolitaine et en Algérie entre 1955 et 1962 en tant qu’unités de sécurités mobiles terme désignant indifféremment une CRS de la Police nationale ou un EGM de la Gendarmerie nationale.Les CRS sont un des éléments de la force publique composé d’unités mobiles de police placées sous l’autorité du ministre de l’intérieur. Elles constituent une direction active de la police nationale. Elles sont spécialisées dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public sur l’ensemble du territoire. Elles participent aussi à la sécurité routière, au secours en montagne ou sur les plages ainsi qu’à la plupart des missions de la Police. Ils sont facilement identifiables par leur écusson CRS et par les bandes jaunes sur les casques. En 2018, les CRS sont composées 13,100 hommes et femmes pour une soixantaine de compagnies de 130 policiers chacune. Il sont équipés de toutes les armes de maintien de l’ordre ainsi que des fusils HK, sniper et d’engins lanceurs à eau. Les compagnies 60 compagnies de "service général" 2 compagnies de montagnes 9 compagnies autoroutières 6 compagnies motocyclistes 1 compagnie de protection des personnalités Chaque compagnie est divisée en 5 sections 1 section de commandement 2 sections d'appui et de manœuvres SAM 2 sections de protection et d'intervention SPI Une des deux SPI est une SPI 4G pour 4° génération qui comprend un armement et des protections spécifiques à la lutte anti-terroriste ainsi que l’infirmier de compagnie. Cette section ne possède pas forcément les bandes jaune sur le casque et son insigne est souvent en noir et blanc pour plus de sections SAM et SPI sont sous divisées en trois groupes A, B et C C pour le commandement de la section. Composition d’une CRS à 4 sections Composition d’une CRS 1 commandant de police, commandant de la CRS 1 capitaine de police 2 lieutenants de police 1 à 4 majors de police 10 à 20 brigadiers-chef de police 5 à 10 brigadiers de police 100 à 150 gardiens de la paix Liste des CRS Les sections SMS, sections des moyens spécialisés, peuvent se greffer aux compagnies en mettant en oeuvre certains équipements comme les engins lanceur à eau. Les Compagnies républicaines de sécurité sont composées d’un échelon central, et d’une soixantaine de compagnies réparties sur le territoire français, en suivant les différentes zones de défense et de sécurité. Île-de-France - Paris Hauts-de-France - Lille Bretagne, Centre-Val de Loire, Normandie, Pays de la Loire - Rennes Nouvelle-Aquitaine - Bordeaux Corse, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur - Marseille Auvergne-Rhône-Alpes - Lyon Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté - Strasbourg
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Société Police Lundi se tient au ministère de l’intérieur, en présence du ministre et des syndicats de policiers, le premier rendez-vous du grand débat voulu par Emmanuel Macron. Article réservé aux abonnés Le président de la République s’y était engagé après avoir admis l’existence de violences policières lors d’un entretien à Brut, le 4 décembre 2020, quinze jours après le passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler par quatre policiers dans le 17e arrondissement de Paris. Le premier rendez-vous du grand débat sur la sécurité se déroule lundi 25 janvier place Beauvau, à huis clos, en présence du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, et des syndicats de policiers. Si le format et le calendrier des rencontres sont encore en cours d’arbitrage », le ministère de l’intérieur promet des échanges sans aucun tabou » et, pour certains d’entre eux, une retransmission en direct des échanges dans un souci de transparence ». Initialement articulé autour des sept péchés capitaux », comme les a appelés Gérald Darmanin lui-même formation, encadrement, conditions matérielles, captation des vidéos des interventions, missions des inspections générales, effectifs et relations police-population, le Beauvau de la sécurité » a accordé, in extremis, une place aux délicates relations entre policiers et magistrats. Huit chantiers qui ne recouvrent pas nécessairement des thématiques plus transversales. Mieux recruter, former, encadrer Si le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes est prévu d’ici à 2022, les efforts doivent d’abord porter, de l’avis commun, sur la formation et l’encadrement. Depuis juin 2020, la France forme ses gardiens de la paix en huit mois seulement contre trois ans au Danemark, par exemple alors que près de trois quarts d’entre eux sont affectés en région parisienne dès leur sortie d’école, dans des zones parfois sensibles où l’encadrement est notoirement insuffisant, les policiers les plus expérimentés demandant leur mutation en province après plusieurs années de service. Lire aussi Article réservé à nos abonnés La police nationale face aux difficultés du recrutement de masse Comment attirer les jeunes alors que la filière police est absente de Parcoursup ?, interroge Grégory Joron, secrétaire général Unité SGP-FO, qui plaide pour la création d’un bac pro. Cela permettrait de détecter et accompagner les profils les plus intéressants pour satisfaire à des prérequis. Aujourd’hui, on recrute des candidats avec 8 sur 20 au concours en sport. Bilan de jeunes gardiens sont incapables de courir 30 mètres. » Alors que l’apprentissage de base du gardien de la paix techniques d’intervention, rudiments de droit a déjà souffert de la réduction du temps de scolarité, la sensibilisation aux grandes problématiques actuelles violences faites aux femmes, luttes contre les discriminations est pratiquement inexistante pendant le cursus. Les policiers ne sont guère mieux lotis en matière de formation continue seuls 20 % d’entre eux effectuent les douze heures réglementaires de perfectionnement par an. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Maintiende l'Ordre Découvrez une gamme complète de casques pour le maintien de l'ordre. Ces casques sont destinés à la Police Nationale, Police Municipale, forces de l'ordre ou l'Administration Pénitentiaire Les casques peuvent être compatible avec le port d'un masque à gaz. Il y a 6 produits. Afficher : Grille Liste Tri -- Comparer ( 0 )
Arrestation émeutiers dans un coron. Mes précédents articles présentaient l'historique plutôt court du maintien de l'ordre en France, les raisons internes comme externes à son évolution, la doctrine mise en place dans la plupart des pays européens ignorée en France, et enfin le Schéma National de Maintien de l'Ordre SNMO de Gérald Darmanin. J'ai largement illustré mon propos des réactions des syndicats de police police nationale qui considère les manifestants comme leurs ennemis. Par ailleurs, sauf dans un rare cas – soit le syndicat de police VIGI – il n'existe aucune analyse sérieuse de la doctrine de maintien de l'ordre définit par Darmanin émanant de la police nationale. J'ai trouvé un avis plus construit et plus argumenté – je souhaite que vous m'applaudissez ! - dans une publication de la Gendarmerie Nationale. Il s'agit d'un numéro spécial datant de Juin 2020 que je vous met en fichier. Après plusieurs articles de présentation historique, la question tombe comment sortir du discrédit ? » dans le dossier "Doctrine" signé par le général d’armée 2S Jean-Régis Véchambre, précise que ses propos n’engagent pas l’institution à laquelle il a appartenu, en l’occurrence la gendarmerie, ni les travaux du schéma national du maintien de l’ordre auxquels il a participé ». Face aux images de violences policières qu'il n'appelle pas comme cela, mais souligne un usage de la force disproportionné, il précise Les sociologues voient leurs thèses confortées. Les violences policières provoquent la violence des manifestants, les méthodes fabriquent des ennemis. Comme Jean-Luc Mélenchon le déclarait le 25 septembre 2019, les policiers seraient-ils devenus des barbares ? Ils déplorent enfin que la France n’ait pas adoptée la doctrine KFCD » » Il conteste, bien évidement, l'expression de violences policières » qui autorisent, selon lui, un retournement de situation, soit la violence des manifestants contre les forces de l'ordre. Il évoque une manipulation permettant d'accepter des actes illégaux comme les ZAD zones à défendre alors qu'il s'agit de zones occupées illégalement des ZOI?. On ne fera pas d'un général une Antigone. Il remet en cause les vidéos de violences policières, virales », au même titre que les street médic » et regrette que du côté des forces de l'ordre, l'usage des vidéos soit guère possible. On appréciera le raccourci. Comme je l'explique dans ma note en fin de cette article des vidéos émanant des pouvoirs publics existent déjà. La question n'est pas qui ou comment sont produites les images, mais la confiance en l'Etat et les forces de l'ordre dans le traitement de ces images. Quant aux street medic, qui sont présentés par notre général comme apolitiques ou radicaux » j'ignorais qu'être apolitique était jugé dangereux, ils soignent aussi les forces de l'ordre. Le cas le plus célèbre est un policier qui a fait une crise cardiaque lors d'une manifestation en mars 2019 qui a été secouru par une street medic. Si ce général d'armée est dérangé par la présence de street medic, bénévoles, y voyant des images faisant croire à une scène de guerre, il n'est pas choqué par l'absence de structures officielles permettant de prodiguer les premiers soins aux blessés. La question de la visibilité des forces de l'ordre, lors des manifestations, a toujours été au cœur des organisations des manifestations lorsqu'il existait des services d'ordre privés. Le débat n'est pas inintéressant en soi. Cependant, ces dernières années, ce n'est pas juste une visibilité de policiers à des carrefours qui est mis en cause. Il s'agit de s'interroger sur le nombre de policiers par rapport au nombre de manifestants, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. En se basant sur ces données, on compte 2 policiers pour 5 manifestants à 1 policier pour 1 manifestant. Au point que cette présence de policiers tient plus d'une contre-manifestation organisée par le gouvernement qu'à un maintien de l'ordre. Afin de sortir du piège sémantique », ce général propose de modifier le vocabulaire utilisé dans le cadre du maintien de l'ordre. Il s’agirait d’abord de passer du concept de maintien de l’ordre / rétablissement de l’ordre » à celui de protection de la paix et de l’expression publique ». Ce concept donne le vrai sens à la mission qui est de faciliter et protéger l’expression publique et l’environnement. » Et de continuer Il ouvre à un dialogue continu, en amont,pendant et en aval avec les manifestants, dans le cadre d’un accompagnement. Il le rend compatible avec la complexité des situations ou phénomènes manifestations classiques de rue ou de lieux ou imbriquées avec des contestations violentes, violences urbaines dans les zones contestées à l’occasion de réunions ou de rassemblements, phénomènes durables de contestation de la démocratie. Il permet une approche globale renseignement, police administrative, police judiciaire, communication…, inscrite dans la durée, avec un commandement intégré. Il accentue le contrôle sur le comportement des forces de l’ordre. Enfin, il peut redorer la notion plus vaste d’ordre public qui pâtit de l’image négative du MO.» Et bien je suis tout à fait d'accord. C'est le K » de connaissance … je veux dire de Knowledge ». La question de fond n'est pas vraiment comment est perçu les forces de l'ordre par les manifestants, même les plus radicaux – mais par le gouvernement. Les forces de l'ordre sont devenu le principal outil du gouvernement pour faire taire une contestation sociale alors qu'elles devraient être au service des citoyens et, à ce titre, se devant leur faciliter leurs contestations sociales. Dis-je. Neutre, la force publique ne s’inscrit pas dans une logique de confrontation, qu’elle cherche à tout prix à prévenir, dont elle ne saurait être à l’origine et qui, lorsqu’elle se produit, doit être apaisée. » dit-il. Enfin pour améliorer la perception des forces de l'ordre, il s'agirait aussi de faire une révision sémantique. Les sémantiques tactiques et techniques ont la même importance. La notion de nasse est dramatique. Celle d’encerclement le serait tout autant. Dénommer les nouvelles brigades moto brigades de répression de l’action violente » constitue un contre-sens grave ; le seul outil de répression en possession des forces de sécurité est la contravention, les crimes et délits relevant de la justice. L’emploi de la force légitime n’est pas un outil de répression. C’est toute la différence stratégique entre une matraque et un bâton de protection. » explique-t-il. Je souhaite souligner que si les manifestants radicaux jouent de la sémantique, les choix des appellations des brigades ne sont pas choisies par manque d'imagination. En mettant en place des Brigades de répression des actions violentes motorisées BRAV-M, c'est bien parce que le rôle joué et souhaité par le gouvernement et, en particulier, par le préfet Didier Lallement, est bien la répression » de manifestations. Il s'agit aussi d'instituer la peur parmi les manifestants. Cette brigade ne sécurise pas, ne contrôle pas, ou encore même n'a rien à voir avec du maintien de l'ordre, mais réprime - devant par là "juge" et bras armé du gouvernement. Si les BRAV-M sont une initiative du Préfet Didier Lallement, Gérard Darmanin souhaite lancer une "Force d'Appui Rapide" FAR composé de CRS "volontaires" et en fonction de certains critères physiques, suivant le modèle des BRAV. L'équipement sera composé de véhicules 4X4 pouvant franchir des barricades et derrière les barricades, il y a des gens, non?, des casques plus légers pour le combat et des équipements ignifugés pour aller au feu ... Cela donne tout de l'idée que ce fait Darmanin du "maintien de l'ordre". " Pour mieux se protéger, les forces de police se sont robocopisées ». Cette tenue, faute de modularité, interdit gradualité et réversibilité. À l’opposé des leçons que le colonel Vicaire s’était attaché à donner, en chemisette bleue et képi, sur le pont de Verbania au Kosovo. Il n’hésitait pas à dire que ROBOCOP est un modèle agressif et provocateur donc amplificateur de désordre. Il avait raison » Dans le développement incontournable du dialogue continu avec les manifestants et l’environnement, celui-ci exige en outre la création d’unités spécialisées, allant de la préparation de la manifestation à l’accompagnement de sa dispersion, tant au contact que par le truchement d’outils numériques de dialogue et des réseaux sociaux. » Il reformule ainsi l'idée générale de proximité sinon d'identification avec les manifestants. Les médiateurs allemands sont en civil. Le SNMO considère, comme allant de soi, le paquetage classique des forces de l'ordre. L’attaque de provocation par ces groupes [note de la Maçonne les Black bloc] emporte la réplique alors que, pour pacifier, la violence appelant la violence, il est impératif de toujours tenter d’éviter au maximum l’emploi de la force. Ce que la gendarmerie sait depuis 1840 Il faut la plus grande modération, même la longanimité ; les menaces de faire usage des armes, les actions brutales faites avec les chevaux pour écraser, les simulacres de charges, sont tous moyens faibles et dangereux qui ne font en résultat qu’irriter les masses ou les encourager. » De May d’Aulnay, 1840, 31 » Ainsi depuis 1840, la Gendarmerie Nationale, sans avoir besoin de sociologues et de psychologues gauchistes », comprenaient la psychologie des foules. Au moins sait-on que l'actuel ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, comme le précédent Christophe Castaner, ainsi que le préfet Didier Lallement, ne sont pas à la hauteur d'un instructeur de gendarmerie de 1840. Je cite ce passage juste pour le plaisir . Mon allergie notoire à l'uniforme m'interdit de faire un commentaire sur la question sous peine de passer sous cortisone. Sans renoncer aux protections, cette tenue doit se montrer plus réversible, notamment par une surveste aux couleurs classiques masquant tous les équipements et impliquer, pour la gendarmerie, des gendarmes en tenue de service courant. Le noir des tenues ne devrait-il pas être laissé aux blacks blocs et aux Ninja ? » Jean-Régis Véchambre continue ainsi , L’emploi des gaz, s’ils ne tuent ni ne blessent, montre aujourd’hui son impuissance dans les situations d’imbrication. Il est sans effet sur les contestataires équipés et, comme la tenue, est devenu amplificateur de désordre, il gène la manœuvre et l’identification des casseurs par les nuages qu’il provoque. Sans renoncer à cette capacité, il est impératif d’en limiter l’emploi au profit des fourgons pompes qui permettent l’individualisation, l’isolement et favorisent l’interpellation. Leur redéploiement en gendarmerie est indispensable. La question des moyens d’éclairage, inexistants aujourd’hui, comme celle de la démultiplication des capacités de barriérages et d’aménagement du terrain se pose également avec acuité. » La différenciation serait rendue impossible par l'emploi des gaz lacrymogène. Ce que je veux bien croire ayant, moi même visionner, durant plusieurs heures de nombreuses vidéos de plus ou moins bonnes qualités. Le général Jean-Régis Véchambre continue par des considérations sur la prise des vidéos les caméras piétons » sont insuffisantes, il faut du personnel formé à la prise d'image – jour et nuit – qui pourront traiter des images de plusieurs provenances hélicoptères, drones, vidéo protection, télévision, réseaux sociaux … Ces capacités permettraient de prévenir les critiques du défenseur des droits à l’encontre de la judiciarisation du MO, au travers des communiqués sur le nombre d’interpellations. Ce qui compte en effet, n’est pas le nombre d’interpellés mais la capacité de la force publique à présenter à la justice, dans le temps le plus proche de l’action, les seuls auteurs identifiés d’infractions pénales. » explique-t-il. Or, le nombre d'interpellés lors d'une manifestation est, surtout, un outil de communication pour le gouvernement. Aujourd'hui, ce n'est pas uniquement le défenseur des droits qui souligne l'importance de ces arrestations arbitraires mais bon nombre de médias et de journalistes qui font le suivi judiciaire de ces interpellés. Lors d'une première lecture, j'avais trouvé ce texte et le raisonnement inachevé comme si cet imminent auteur se retenait d'aller jusqu'au bout de sa pensée. En deuxième lecture, j'ai été stupéfaite par, non pas la qualité du raisonnement – bien que l'on pourrait l'être au vu des lectures que je vous ai présenté sous la forme de tracts – mais parce que, finalement, il explique la même chose que moi. Certes, il nous présente aussi quelques précisions purement gendarmesques. Mais tout le monde ne peut pas faire de la Maçonne » ! L'auteur de ce texte est le général d’armée 2S Jean-Régis Véchambre, qui fut ancien inspecteur général des armées-gendarmerie, - jusque là ne me demandez pas ce que cela signifie mais je sais avoir quelques spécialistes parmi mon lectorat – Il a été associé comme expert aux travaux sur le schéma national du maintien de l’ordre, c'est-à-dire le SNMO que je vous ai présenté dans un précédent article. Il est, par ailleurs, membre du Haut conseil du livre blanc sur la sécurité intérieure. Il préside la société nationale de l’histoire et du patrimoine de la gendarmerie – Société des amis du musée de la gendarmerie. Quant à l'usage du LBD, on peut lire dans un article signé par Bertrand Pauvert, maître de conférences HDR en droit public à l’Université de Haute-Alsace – c'est-à-dire un universitaire, ceci Il faut toutefois rappeler que les moyens de dispersion, type AFI, privilégiés par les unités spécialisées sont les grenades et non le LBD. Ce dernier ne doit pas être considéré comme un moyen de dispersion mais comme un moyen de faire cesser les comportements dangereux et d’interpeller. Si un comportement n’est pas dangereux, il n’y pas de raison d’employer le LBD pour interpeller, du moins pas en situation de MO, du fait du principe de proportionnalité et de nécessité. Dès lors, les polémiques nées du grand nombre de blessés lors des manifestations et du recours exagéré aux LBD révèlent surtout le problème de la participation au MO/RO d’unités non formées à ces missions bien particulières. La question n’est donc pas celle de la nécessité de recourir aux AFI dans la gestion des manifestations mais bien celle de l’aptitude à les utiliser. » Ce passage souhaitant rappeler un usage normal du LBD veut renvoyer aussi la faute à des policiers non-formés. Or, comme les procès n'auront jamais lieu, on ne connaîtra pas le niveau de formation des auteurs de ces blessures dans la plupart des cas. Toutefois, je doute fort qu'elle soit toujours du fait d'un manque de formation du personnel. Comme il le signale lui-même, l'usage des LBD est remis en cause depuis 2013. Le LBD n'est pas une arme de maintien de l'ordre. Le LBD ne disperse pas, il abat. L'utiliser dans ce cadre est vouloir abattre des manifestants. Il s'agit d'une arme d'interpellation, remplaçant d'ailleurs l'arme à feu traditionnelle, dans un face à face » entre un individu dangereux ou plusieurs et les forces de l'ordre. L'usage du LBD dans une foule consiste prosaïquement à tirer au hasard et donc blesser au hasard des manifestants qu'ils soient dangereux ou non. Or, actuellement, pour la totalité des manifestations, les LBD sont utilisées au petit bonheur la malchance en tant que arme de dispersion sans que les manifestants représentent un quelconque danger et sans que les forces de l'ordre n'interpellent d'ailleurs celles et ceux qui ont été touchés – et l'ont été sans trop de dommages corporels montrant ainsi que les manifestants touchés ne sont pas dangereux et donc amenés à être interpellés. Les LBD ne sont pas utilisés uniquement dans lors des manifestations protestataires d'ailleurs. Lors de la fête de la musique en 2019 à Nantes, il y a eut des charges policières, nassage, gazage et tirs de LBD. Cela sur un public de jeunes, certainement avinés. 14 personnes sont tombées à l'eau et on dénombre un mort Steve. Le SNMO de Darmanin ne prévoit pas la suppression des LBD en maintien de l'ordre. Il prévoit le même usage, avec une caméra piéton en sus et un superviseur qui existe déjà sous une autre forme. Les consignes d'utilisation sont d'ailleurs les mêmes. Un article pouvant faire office d'un souhait de connaître les manifestants est, quant à lui, signé par Cédric Michel traitant de l'ultra-gauche ». Ainsi, explique-t-il Sous l’angle historique et symbolique, la subversion violente puise sa source dans la tradition insurrectionnelle idéologique française, remontant à la révolution de 1789. En 1871, la Commune de Paris, malgré un triste bilan estimé selon les sources de 13 000 à 25 000 morts, tient également la part belle dans l’imaginaire collectif de l’ultra-gauche radicale. » En réalité, la Commune fut bien un mouvement d'une gauche radicale appelée aujourd'hui ultra-gauche » et qui était appelé anarchiste ». Il ne s'agit pas, à ce titre, d'un fantasme. Je ne crois pas que ce valeureux gendarme aurait aimé déjeuner avec une Louise Michel, condamnée au bagne, ou encore moins avec une Madeleine Pelletier lire mon article sur cette grande dame ici. S'il y a un article sur l'ultra-gauche », il n'existe pas son pendant sur l'ultra-droite » et les mouvements néo-nazis et racistes du type générations identitaires ». Ces derniers ne se contentent pas – malheureusement – de libérer des poulets ou de squatter un champ. Trois gendarmes on été tués par un survivaliste, sur-armé. Michaël DI MEO Colonel de gendarmerie, dans son article ayant pour sujet les outils du maintien de l'ordre, explique Le maintien à distance de l’adversaire est l’un des grands principes du maintien de l’ordre à la française même si le contact est parfois incontournable. La Gendarmerie dispose de barrières rétractables associées à un camion tactique qui une fois déployées, instaurent un écran protecteur entre la foule et les forces de l’ordre. » Si la gradation de la force est un concept parfaitement maîtrisé pour la gendarmerie, celui de la désescalade reste embryonnaire. La dissociation des éléments perturbateurs du reste de la foule et la légitimation de l’action des forces de l’ordre exigent un effort de communication à l’adresse des manifestants durant la phase de conduite de la manoeuvre. Cette communication tactique » doit s’appuyer sur des équipes de terrain formées au dialogue et à la mise en œuvre de nouveaux outils de diffusion de messages tels que des véhicules sonorisés et équipés de panneaux LED, des portevoix hyper-puissants et un système de transmission de SMS à destination de tous les mobiles présents sur une aire géographique déterminée. Le chantier n’est pour le moment qu’à l’état de réflexion. » Privés de moyens matériels, humains, de formations, du fait d'un désintérêt durant de nombreuses années de la part des politiques et de leurs pseudo-conseillers, les manifestations de ces dernières années les Gilets Jaunes sont souvent cités ont, semble-t-il, permis que les forces de l'ordre, dont la Gendarmerie, bénéficient d'un regain d'intérêt du côté des politiques. Je vais poser la question qui fâche. A la lecture de cette revue, pourquoi les principaux principes présentés n'ont pas été préférés au lieu de la sorte de purée sécuritaire décrite dans le SNMO ? La suite dans un prochain et dernier article. Note Les vidéos des forces de l'ordre existent déjà les drones ont été utilisés alors qu'interdits par le Conseil d'Etat encore lors de la manifestation du 12 décembre 2020, les parcours des manifestations qui se décident avec les préfectures sont jalonnés de vidéos fixes. Personne ne conteste l'usage de caméras piétons » par les forces de l'ordre à part plusieurs gouvernements qui les promettent sans jamais vraiment les fournir. Ainsi, la prise d'image par les forces de l'ordre n'est pas, en soi, un problème dans une certaine limite de la légalité dont les drones, par exemple. Ce qui inquiète, par contre, les français est la manipulation des images par les forces de l'ordre, l'IGPN, la préfecture de police, et de manière générale l'Etat. C'est une histoire de confiance entre les citoyens et l'Etat. L'affaire Michel Zecler montre une réalité bien sordide. Après avoir tabassé sans motif Michel Zecler, appelé d'autres policiers à la rescousse, envoyé une grenade à l'intérieur d'un local privé ce qui est interdit, continué à tabasser le même Michel Zecler sous les yeux de toute une population de policiers, soit tout un commissariat, arrêté des jeunes, les tabassant au passage, présents dans les locaux, cela sans motif non plus, les policiers ont fait de fausses déclarations dans leur procès verbaux d'intervention. Cela le plus naturellement du monde. Ce ne sont pas ces policiers qui passent devant les tribunaux, mais Michel Zecler accusé par ces mêmes policiers. Ils ignoraient qu'ils avaient été filmés par une vidéo située dans le local de Michel Zecler. Sans cette vidéo, cet homme aurait été, très certainement, condamné. D'ailleurs, il ne faut pas chercher très loin dans le temps pour comprendre que la manipulation des vidéos par le pouvoir public est, déjà, une réalité. L'Elysée – un des plus proches conseillers du Président de la République Emmanuel Macron – avait diffusé deux vidéos trompeuses, sur les réseaux sociaux et sur un compte anonyme, afin de disculper Benalla. Il a fait un montage en utilisant une vidéo obtenue illégalement et en utilisant une vidéo qui n'avait rien à voir avec les faits montrant un jeune homme courir avec une chaise après les forces de l'ordre – Un montage mensonger, donc, diffusé par l'Elysée sur les réseaux sociaux en utilisant un compte anonyme. Dernier exemple, une vidéo-surveillance montre plusieurs personnes arrêté par trois véhicules et un homme tiré à travers la vitre du conducteur. Ces hommes qui arrêtent un véhicule et tirent avec une arme à feu sont des policiers qui non seulement ne se signalent pas, pas de gyrophares, pas de brassards, mais aussi ne font aucune sommation avant de tirer deux fois. Ceux, ainsi, agressés sont accusés du vol d'un sac à main !. Il s'avérera très vite qu'il s'agit simplement de jeunes qui souhaitaient faire un tour en ville et qu'ils n'ont rien à voir avec ce vol. La vidéo-surveillance existe et, grâce à elle, le comportement violent et délictueux de ces policiers ne fait aucun doute. Le jeune conducteur Paul a été, par la suite tabassé et arrêté luxation d'une épaule alors qu'il était déjà traumatisé par les deux tirs du policier. Il a été accusé de violences sur les forces de l'ordre par arme à destination. Pris au piège par plusieurs véhicules qu'il n'a pas identifié comme des véhicules de police, il a fait une marche arrière sans voir qu'un autre véhicule, aussi non identifié; lui bouclait le passage. Il a fallu une année à la défense de Paul pour obtenir les images de cette vidéo-surveillance et autant de temps pour obtenir la relaxe du jeune conducteur. Les policiers ne sont pas suspendus, malgré la vidéo surveillance et une enquête de l'IGPN. A l'époque, le jour des faits soit le 30 avril 2019, le Point faisait un compte-rendu de cette interpellation musclée faisant du conducteur et des passagers des criminels en puissance reprenant le récit des policiers, faite bien que l'existence de cette vidéo-surveillance était connue Les voleurs, au volant d'un Duster, ont rapidement été repérés par les forces de l'ordre. Plusieurs brigades anti-criminalité ont alors convergé vers le lieu du délit. Piégé, le conducteur a, selon une source policière, tenté une marche arrière pour se dégager sans précaution pour les gardiens de la paix qui se trouvaient sur sa route. Il a percuté un véhicule de police. » La présomption d'innocence n'est pas vraiment leur truc. En novembre 2020, la préfecture de police, couvrant les faits, avait déclaré à Médiapart que "le parquet a conclu à la légitime défense". Ce qui était, à l'époque, complètement mensonger. Quelques jours plus tard, la même préfecture de police expliquait à Médiapart " La préfecture de police nous a recontactés le 28 novembre, jour des Marches pour les libertés, légitimant cette fois l’absence de suspension des policiers par la complexité juridique de cette affaire"" Le policier, qui a tiré deux fois sur des jeunes qui n'avaient rien fait, cela sans sommation et sans s'identifier, n'est pas suspendu et se promène un flingue à la ceinture prêt à tirer sur tout ce qui bouge. L'absence de vidéo-surveillance arrange les pouvoirs publics, qui sautent à chaque occasion pour planquer ou mentir lorsque l'une d'entre elle ne corrobore pas leurs récits. Là, c'est tout un système qui s'entraîne à couvrir des bavures et des violences de policiers. Là encore, ce sont les français qui sont trahis. Note 2 Si la Commune est un fantasme, il se chante. Voici un ancien article sur les chansons de la Commune dont une de Louise Michel. Voici ma contribution personnelle au Musée de la Gendarmerie et qui n'est pas la célèbre chanson à laquelle vous pensez toutes et tous.
zcipt.
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