Dans la majoritĂ© des pays, les droits des femmes sont bafouĂ©s. Voici 6 points pour comprendre ces inĂ©galitĂ©s et la maniĂšre dont nous pouvons tous nous impliquer pour les droits des femmes. CARE Quelles sont les inĂ©galitĂ©s hommes-femmes ? Les inĂ©galitĂ©s de genre restent profondĂ©ment ancrĂ©es dans toutes les sociĂ©tĂ©s. Les droits des femmes sont souvent bafouĂ©s, leurs perspectives d'avenir limitĂ©es et leurs voix rĂ©duites au silence En termes d'intĂ©gritĂ© physique Les violences contre les femmes sont l'une des violations des droits humains les plus rĂ©pandues dans le monde et pourtant les moins reconnues. Selon la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale reprĂ©sentent un risque plus grand pour les femmes entre 15 et 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme rĂ©unis. En termes de vie quotidienne et d'accĂšs aux ressources Ă©conomiques Dans la plupart des pays du Sud qui ont ratifiĂ© la Convention sur l'Ă©limination de toutes les formes de discrimination Ă l'Ă©gard des femmes, des lois sexistes rĂ©gissent toujours le mariage, la propriĂ©tĂ© et l'hĂ©ritage. Ainsi, les femmes ne possĂšdent que 20% des terres cultivĂ©es dans le monde. C'est aussi le cas dans des sociĂ©tĂ©s dites Ă©galitaires » dans les entreprises europĂ©ennes, le salaire horaire des hommes est supĂ©rieur de 16% Ă celui des femmes. En France, Ă compĂ©tences et expĂ©riences Ă©gales, les femmes gagnaient 9 % de moins que les hommes en 2012. En termes de prises de dĂ©cision Dans de nombreux pays, aussi bien dans la sphĂšre publique que privĂ©e, des plus hautes instances jusqu'Ă la cellule familiale, les femmes continuent de rencontrer de nombreux obstacles pour participer aux dĂ©cisions qui affectent leur vie. Aujourd'hui dans le monde, seuls 9 chefs d'Ătat, 15 chefs de gouvernement et 21,8 % des parlementaires nationaux sont des femmes. En France, seuls 14% des maires sont des femmes alors qu'elles reprĂ©sentent 53% du corps Ă©lectoral. Quel est la base des discriminations faites aux femmes ? Dans toutes les sociĂ©tĂ©s, des modĂšles sociaux dĂ©finissent nos rapports aux autres. Les contextes diffĂšrent selon les lieux et les cultures, mais le plus souvent ces reprĂ©sentations enferment les hommes et les femmes dans des relations inĂ©gales. Ces normes sociales peuvent parfois ĂȘtre rigides et les stĂ©rĂ©otypes de genre sont souvent fortement ancrĂ©s dans les mentalitĂ©s Parfois les femmes elles-mĂȘmes reproduisent des comportements qui les restreignent. En Inde, par exemple, des femmes avortent de fĆtus fĂ©minins pensant que les filles ont moins de valeur. Les hommes souhaitant lutter contre les discriminations faites aux femmes se trouvent parfois critiquĂ©s par leurs pairs, jusqu'Ă ce que ces derniers rĂ©alisent que le respect des droits des femmes leurs bĂ©nĂ©ficient Ă©galement. L'Ă©galitĂ© des sexes est un droit humain fondamental. C'est Ă©galement un facteur essentiel dans la lutte contre la pauvretĂ©. Les sociĂ©tĂ©s ne peuvent prospĂ©rer durablement quand la moitiĂ© de leur population n'a pas suffisamment accĂšs aux ressources Ă©conomiques et sociales. Deux tiers des 774 millions d'adultes analphabĂštes dans le monde sont des femmes. Pourtant, si toutes les femmes suivaient des Ă©tudes secondaires, la mortalitĂ© infantile serait rĂ©duite de moitiĂ©. Les femmes ne possĂšdent que 20% des terres cultivĂ©es dans le monde, or l'Ă©galitĂ© des genres dans l'agriculture sauverait 150 millions de personnes de la malnutrition. Comment garantir les droits des femmes ? CARE travaille sur la notion d'empowerment des femmes, c'est-Ă -dire la possibilitĂ© pour elles de dĂ©cider de leur vie, notamment grĂące Ă un accĂšs aux droits fondamentaux, tels que l'Ă©ducation ou la santĂ©. agir et mettre en Ćuvre leurs choix, notamment par l'accĂšs aux ressources Ă©conomiques. connaĂźtre et pouvoir revendiquer leurs droits au sein leur famille tout comme dans la sphĂšre publique, notamment en Ă©tant reprĂ©sentĂ©es dans les organes de dĂ©cisions. Il y a cinq ans, je ne pouvais pas sortir de chez moi sans ĂȘtre accompagnĂ©e par un homme. Aujourd'hui, je dirige un groupe local de femmes créé par CARE. Ensemble, nous avons empĂȘchĂ© plusieurs mariages prĂ©coces. Nos actions sont variĂ©es de la crĂ©ation d'un groupe d'Ă©pargne pour les femmes Ă l'obtention de cartes d'identitĂ© afin de pouvoir voter. A prĂ©sent nous parlons directement avec le gouvernement local. Toutes nos actions ont changĂ© la vision de notre communautĂ© sur les femmes. » TĂ©moignage de Rina, Bangladesh Pourquoi impliquer les hommes ? Les femmes dont les droits sont bafouĂ©s ne peuvent pas faire Ă©voluer les usages Ă elles seules. Seul un effort collectif peut modifier les stĂ©rĂ©otypes de genre vĂ©hiculĂ©s par les pratiques sociales, les medias et les institutions. Les hommes sont des alliĂ©s incontournables pour changer durablement les attitudes Ă l'Ă©gard des femmes et assurer le respect de leurs droits Le combat pour les droits des femmes est essentiellement portĂ© par les femmes elles-mĂȘmes. Or, les rĂŽles de pouvoir sont majoritairement occupĂ©s par des hommes. Au lieu de considĂ©rer les femmes et les hommes comme des groupes opposĂ©s dont le gain de pouvoir pour l'un impliquerait une perte de pouvoir pour l'autre, il s'agit plutĂŽt de favoriser des relations de soutien mutuel. CARE promeut l'Ă©galitĂ© des sexes en encourageant des relations hommes-femmes basĂ©es sur le partage et le respect. Dans nos programmes, CARE prend volontairement le contre-pied des reprĂ©sentations patriarcales en impliquant les hommes et les garçons en tant que partenaires Ă©gaux des femmes et des filles. Ce que je peux faire ? CARE France appelle Ă se mobiliser sur les rĂ©seaux sociaux avec le hashtag SiTesUnHomme et Ă travers une pĂ©tition en ligne en vue des Ă©chĂ©ances clĂ©s de l'ONU en 2015 Les revendications de CARE le texte de la pĂ©tition Dans le monde, les femmes sont davantage exposĂ©es que les hommes Ă la pauvretĂ©, aux maladies et aux discriminations. Leurs droits sont souvent bafouĂ©s, leurs perspectives d'avenir limitĂ©es et leurs voix rĂ©duites au silence. A ce jour, aucun des gouvernements n'a pleinement mis en Ćuvre ses engagements pour l'Ă©galitĂ© des sexes. Par cette pĂ©tition, nous demandons aux chefs d'Etat et de gouvernement qui se rĂ©uniront Ă l'ONU en septembre 2015, Ă l'occasion de la ConfĂ©rence des Nations unies sur les Femmes et du Sommet des Nations unies pour l'adoption du programme de dĂ©veloppement post-2015, de placer les droits des femmes au cĆur de leurs engagements et de prendre les mesures nĂ©cessaires pour faire de l'Ă©galitĂ© des sexes une rĂ©alitĂ© dans tous les domaines de la vie. »
EXPOSĂTECHNIQUE COVID-19 : Une optique sexospĂ©cifique PROTĂGER LA SANTĂ ET LES DROITS EN MATIĂRE DE SEXUALITĂ ET DE REPRODUCTION, ET PROMOUVOIR LâĂGALITĂ DES SEXES MARS 2020 . MESSAGES CLĂS Les Ă©pidĂ©mies touchent les femmes et les hommes diffĂ©remment, et les pandĂ©mies aggravent les inĂ©galitĂ©s existantes pou les
ï»ż403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 3XytrFR5GlxcebFRM9e__7PyYDELH7giR8fI-zSKtQHsMFPEvr2Q-Q==
Les discriminations sont punies par la loi. Elles sont contrairesau principe dâĂ©galitĂ©. Victime ou tĂ©moin, chacun a le droit de porter plainte. Il peut ĂȘtre aidĂ© dans sa dĂ©marche par un organisme crĂ©e par lâEtat, le DĂ©fenseur des droits ou des associations (comme la LICRA ).
Mise Ă jour 20 aoĂ»t 2019 A lâinvitation du rĂ©seau MutElles, le rĂ©seau des femmes en mutualitĂ©, créé le 1er juin 2016 au sein de la MutualitĂ© Française, une rencontre sâest dĂ©roulĂ©e Ă Rennes sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© et plus particuliĂšrement dans le sport. » Partant du constat que les femmes sont majoritaires dans la mutualitĂ© et chez les adhĂ©rentes, prenant gĂ©nĂ©ralement en charge les questions de santĂ©, et constatant en 2016 quâelles ne reprĂ©sentent que 23 % des membres dans la gouvernance des mutuelles soit 1 % en 10 ans, le rĂ©seau MutElles sâest créé, prĂ©sidĂ© aujourdâhui par Dominique Joseph, par ailleurs SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale de la FNMF. Dans la continuitĂ© des lois CoppĂ©-Zimmerman puis de la loi du 4 aoĂ»t 2014 pour lâĂ©galitĂ© rĂ©elle, instaurant des obligations de reprĂ©sentations sexuĂ©es Ă 40 % de chaque sexe minimum ou Ă paritĂ© dans les gouvernances associatives, le rĂ©seau se structure autour de la mise en oeuvre de cette obligation sur la place des femmes dans la gouvernance de la MutualitĂ© Française. En 2019, 26 % de femmes siĂšgent dans les conseils dâadministration. Le rĂ©seau MutElles a saisi lâoccasion de la tenue de la Coupe du monde fĂ©minine de foot Ă Rennes pour inviter Ă dĂ©battre de la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© et dans le politique publique dâĂ©galitĂ© femmes-hommes a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e, rappelant lâimportance de sa double approche, spĂ©cifique et des avancĂ©es, les chiffres dans le sport restent Ă©loquent - en terme de pratique sportive, en 1968 les femmes reprĂ©sentaient 9 % des personnes pratiquant un sport. En 2018 elles sont 63 % de femmes pour 69 % dâhommes Ă pratiquer au moins une fois par an un sport. Cette amĂ©lioration ne doit pas masquer des pratiques trĂšs stĂ©rĂ©otypĂ©es, liĂ©es Ă la discipline, aux lieux, Ă lâintensitĂ© de lâactivitĂ© et au niveau de pratique. Les femmes se concentrent sur certains sports Ă©quitation, gym, danse, âŠ- elles restent sous-reprĂ©sentĂ©es dans le sport de haut niveau. Sur la liste du MinistĂšre des sports, en 2016, 37,7 % de femmes y sont inscrites. Quelques sports tendent vers la mixitĂ© le basket 46%, la natation 48%, lâathlĂ©tisme 44% et la gym 55%.- Jeux Olympiques en 1948 Ă Londres, 10 % de femmes sont prĂ©sentes, en 2016 Ă Rio elles sont 45 %.- Instances de gouvernance la loi du 4 aoĂ»t 2014 traduite dans le code du sport, garanti que lorsque la part de licenciĂ©s de chacun des deux sexes est supĂ©rieure Ă 25 %, une part minimum de 40 % des siĂšges est attribuĂ©e pour chaque sexe. 11 femmes aujourdâhui prĂ©sident une fĂ©dĂ©ration Responsables techniques en 2016, 13,4 % de femmes figurent parmi les cadres techniques et sportifs Part du sport pratiquĂ© par les femmes Ă la tĂ©lĂ©vision entre 16 et 20 %.Pour aller plus loin, retrouvez lâinvitation ici
HwYdU. axqq36vwsm.pages.dev/189axqq36vwsm.pages.dev/261axqq36vwsm.pages.dev/140axqq36vwsm.pages.dev/360axqq36vwsm.pages.dev/290axqq36vwsm.pages.dev/503axqq36vwsm.pages.dev/131axqq36vwsm.pages.dev/531
exposé sur le droit des femmes pdf