Quantaux droits des femmes et Ă  leur influence, presque tous les pays ont maintenant ratifiĂ© la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination Ă  l’égard des femmes. Dans tous les pays toutefois, les femmes (surtout pauvres) interviennent moins que les hommes dans les dĂ©cisions et les ressources du mĂ©nage. En outre, elles risquent davantage d’ĂȘtre victimes Collectif 29 pour la souverainetĂ© alimentaire dans les pays du Sud et en Europe * Agro-Ă©cologie, Climat, Justice fiscal Qu’est ce qu’on attend ? 1 Le Collectif 29 pour la SouverainetĂ© Alimentaire dans les pays du Sud et en Europe interpelle les candidats aux Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives sur 3 urgences pour les citoyens et leur planĂšte l’agro-Ă©cologie, le climat et la justice fiscale. Avec de trĂšs nombreuses organisations paysannes et ONG Ă  travers le monde, le Collectif 29 pour la SouverainetĂ© Alimentaire dans les pays du Sud et en Europe a pour objectif que la SouverainetĂ© Alimentaire devienne la pierre angulaire des politiques agricoles et alimentaires. L’agriculture de type industriel, et le libre Ă©change, trĂšs majoritairement promus par les dĂ©cideurs Ă©conomiques et politiques, se montrent incapables de rĂ©soudre le problĂšme de la faim dans les pays du sud. Elle y est trop souvent Ă  l’origine de violences, d’accaparements de terre, de violations des droits humains. En France et en Europe, malgrĂ© le soutien financier important de la PAC une grande majoritĂ© des paysans traversent une crise profonde et sont sans perspectives, dans un environnement Ă©conomique marquĂ© par un taux de pauvretĂ© et prĂ©caritĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Un autre modĂšle est possible et souhaitable l’agro-Ă©cologie paysanne, seule solution pour nourrir le monde sans dĂ©grader la biodiversitĂ©, l’environnement et le climat. Les consĂ©quences dĂ©sastreuses du rĂ©chauffement climatique causĂ© pour l’essentiel par une activitĂ© humaine carbonĂ©e dĂ©bridĂ©e sont maintenant mieux connues du grand public grĂące Ă  la communication de la COP 21. Pourtant les mesures visant Ă  maintenir la hausse des tempĂ©ratures au-dessous de 2 degrĂ©s ne sont pas prises ou tardent Ă  se mettre en place. L’évasion fiscale et les dĂ©rives de l’optimisation fiscales sont l’avatar d’une sociĂ©tĂ© oĂč le graal pour un grand nombre est de devenir milliardaire. Nous y voyons le symptĂŽme d’une crise du vivre ensemble et il nous paraĂźt important de souligner la potentialitĂ© dĂ©vastatrice de telles pratiques. Le dĂ©veloppement de l’agro-Ă©cologie et la lutte contre le rĂ©chauffement climatique nĂ©cessitent, au Sud comme au Nord, la mise en place de politiques publiques incitatives donnant aux acteurs les moyens financiers pour gĂ©rer la transition. Une grande partie de ces moyens financiers peut ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©e en rĂ©orientant les aides de la PAC et en donnant un coup d’arrĂȘt Ă  lĂ©vasion fiscale. 1 – Qu est-ce qu’on attend pour faire du dĂ©veloppement de l’agro-Ă©cologie paysanne une prioritĂ©, dans les pays du Sud, mais aussi en France et en Europe ? Le mouvement est Ă  peine entamĂ©, il faut accĂ©lĂ©rer la transition. Nos constats Le modĂšle agricole promu par la majoritĂ© des organisations agricoles et des politiques français et europĂ©ens est celui de l’agriculture industrielle, basĂ© essentiellement sur des critĂšres de compĂ©titivitĂ© et de rentabilitĂ©. La course Ă  la productivitĂ© conduit Ă  des systĂšmes de production trĂšs gourmands en Ă©nergie, en soja OGM importĂ©, en pesticides, en antibiotiques. Nos dirigeants Ă©conomiques et politiques veulent appliquer ce modĂšle Ă  la terre entiĂšre car c’est le seul, selon eux, capable de nourrir 9,5 milliards d’hommes en 2050. Et pourtant le bilan de l’agriculture industrielle, associĂ©e aux industries agroalimentaires, est dĂ©sastreux L’agriculture industrielle participe Ă  la dĂ©tĂ©rioration de l’emploi en France il n’y a plus que 800 000 actifs qui travaillent dans l’agriculture, soit environ 2,6 % des actifs totaux ; ils Ă©taient 25 % en 1950. Quand il y a 10 % de chĂŽmeurs, est-ce raisonnable de continuer Ă  rĂ©duire le nombre d’actifs agricoles ? Dans le monde, l’agriculture emploie plus de 1,3 milliard de personnes, soit prĂšs de 40% de la population active. Dans les pays les moins dĂ©veloppĂ©s 70 % des actifs sont des agriculteurs ; l’agriculture vivriĂšre nourrit les 2/3 de la population mondiale sans subventions et le plus souvent sans pesticides. Le dĂ©veloppement du modĂšle agricole agro-industriel dans ces pays entraĂźnerait un chĂŽmage massif et des migrations incontrĂŽlĂ©es vers les bidonvilles et l’Europe. Les coĂ»ts environnementaux et sanitaires sont de plus en plus Ă©levĂ©s. L’usage gĂ©nĂ©ralisĂ© des engrais chimiques et surtout des pesticides contribue Ă  la pollution des sols, de l’eau et de l’air, Ă  la dĂ©tĂ©rioration des sols et Ă  la baisse importante de la biodiversitĂ© entre 1970 et 2000, 40 % des espĂšces de vertĂ©brĂ©s ont disparu ! Les Ă©levages intensifs consomment la moitiĂ© des antibiotiques produits dans le monde et cela pose dĂ©jĂ  de gros problĂšmes d’antibiorĂ©sistance en mĂ©decine humaine. Des mesures lourdes ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires en Bretagne pour ramener les nitrates Ă  un niveau acceptable. Pour les pesticides et les antibiotiques, qui ont un impact beaucoup plus lourd sur la santĂ©, un changement de modĂšle s’impose voir annexe Environnement et santĂ©. Le faible coĂ»t des aliments payĂ© par les consommateurs est un leurre, il ne traduit pas le coĂ»t rĂ©el des aliments issus de l’agro-industrie c’est la collectivitĂ© qui finance la PAC, indemnise le chĂŽmage, paye les consĂ©quences environnementales et sanitaires. Ce modĂšle d’agriculture n’est pas durable. A l’avenir, il coĂ»tera beaucoup moins cher Ă  la collectivitĂ© de payer Ă  leur juste prix des aliments produits sans pesticides et sans antibiotiques que de financer un systĂšme de santĂ© de plus en plus impactĂ© par l’agro-industrie. L’objectif prioritaire de rendre notre agriculture compĂ©titive sur les marchĂ©s internationaux est insensĂ© seulement 7 % de la production agricole europĂ©enne sont exportĂ©s hors UE, tandis que nous importons la plus grande partie de nos protĂ©ines. Pourquoi vouloir alors s’aligner sur les moins disant » et exposer l’ensemble des agriculteurs europĂ©ens aux prix artificiels des marchĂ©s mondiaux ? Pourquoi mettre l’agriculture vivriĂšre du Sud en concurrence avec l’agriculture compĂ©titive et subventionnĂ©e de l’Europe ? Pourquoi nĂ©gocier des traitĂ©s de libre Ă©change TAFTA, CETA, APE
 qui ne feront qu’accentuer les travers de l’agro-industrie ? L’alimentation est un marqueur de classe les familles touchĂ©es par la pauvretĂ© n’ont pas accĂšs aux aliments de qualitĂ© et leur alimentation trĂšs souvent dĂ©sĂ©quilibrĂ©e s’accompagne d’une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e de troubles de santĂ©. Promouvoir l’Agro-Ă©cologie paysanne, une agriculture citoyenne. En lieu et place de ce modĂšle d’agriculture-business dĂ©faillant et lourd de consĂ©quences sur les plans de l’environnement, de la santĂ©, de l’économie et de justes rapports entre les peuples, un autre modĂšle d’agriculture est possible l’agro-Ă©cologie paysanne. Le Journal Officiel de la RĂ©publique dĂ©finit l’agro-Ă©cologie comme un ensemble de pratiques agricoles privilĂ©giant les interactions biologiques et visant Ă  une utilisation optimale des possibilitĂ©s offertes par les agrosystĂšmes». DĂ©finition qui s’accompagne de la note suivante L’agro-Ă©cologie tend notamment Ă  combiner une production agricole compĂ©titive avec une exploitation raisonnĂ©e des ressources naturelles.» En 2014, la loi d’avenir agricole StĂ©phane Le Foll prĂ©cisait qu’il s’agit de rĂ©duire la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytosanitaires et de mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires, en particulier les antibiotiques». Notre vision de l’agro-Ă©cologie paysanne est plus large, elle inclut une rĂ©flexion sur notre rapport Ă  la terre, Ă  la nourriture, Ă  la vie. L’agriculture n’est pas l’affaire exclusive des agriculteurs et des industries agroalimentaires. Tous les citoyens et les consommateurs sont concernĂ©s. Au-delĂ  de la production agricole proprement dite, il faut faire le lien entre l’agriculture, l’alimentation et les consommateurs-citoyens, entre tous les secteurs d’activitĂ© au niveau d’un territoire. Nous choisissons les structures familiales plutĂŽt que les trĂšs grandes fermes bio de l’Europe de l’Est, les circuits courts ou les entreprises de transformation locales plutĂŽt que les multinationales de l’agro-alimentaire. Ce type d’agriculture prend plusieurs visages, par dĂ©finition, puisque il s’adapte aux pays et territoires, aux savoir faire paysans et aux attentes des populations. C’est le sens de l’agro-Ă©cologie paysanne
et citoyenne. L’agro-Ă©cologie n’est pas le retour Ă  la bougie », c’est une agriculture savante » comme le dit Marc Dufumier, qui allie des savoir faire ancestraux et les connaissances scientifiques apportĂ©es par la Recherche agronomique ; il y a de grosses marges de progression devant nous. L’agro-Ă©cologie paysanne, c’est l’avenir, ici comme dans les pays du Sud elle est Ă©conome en Ă©nergies fossiles, en engrais azotĂ©s, en pesticides, en antibiotiques, ce qui est favorable au climat, Ă  la qualitĂ© des aliments, de l’air, de l’eau 
et Ă  la santĂ©. elle dĂ©gage une meilleure valeur ajoutĂ©e par unitĂ© produite et permettra de recrĂ©er de l’emploi en agriculture, de l’activitĂ© en milieu rural. elle a un effet favorable et indispensable sur la biodiversitĂ©. Elle remet du lien entre les paysans et les consommateurs, les citoyens c’est aussi le modĂšle qui convient le mieux aux pays en dĂ©veloppement qui disposent d’une main d’Ɠuvre nombreuse et de peu de moyens pour acheter des intrants et du gros matĂ©riel. Une part importante de la production y est Ă©coulĂ©e sur les marchĂ©s locaux, mais l’approvisionnement des villes devra ĂȘtre mieux organisĂ©. Nous demandons Ă  nos de donner la prioritĂ© au dĂ©veloppement de l’agro-Ă©cologie paysanne. Il faut assurer un revenu Ă  des agriculteurs plus nombreux pour services rendus Ă  la collectivitĂ© en produisant des aliments de qualitĂ© dans un environnement sain. Y consacrer des moyens importants dĂšs aujourd’hui entraĂźnera pour demain des Ă©conomies substantielles dans les dĂ©penses liĂ©es Ă  la santĂ© et Ă  l’emploi ; de rĂ©orienter les aides de la PAC remplacer les primes Ă  l’ha par des primes par actif, accentuer les mesures agro-environnementales et soutenir une part croissante de produits bio et locaux dans la restauration collective, en commençant par les enfants. Cette mesure crĂ©era un marchĂ© attractif pour les producteurs qui feront le choix de l’agro-Ă©cologie et contribuera Ă  donner aux familles pauvres l’accĂšs Ă  une nourriture de qualitĂ© ; de mettre fin aux nĂ©gociations de libre Ă©change. L’agro-Ă©cologie paysanne va de pair avec la souverainetĂ© alimentaire, en Europe comme dans les pays du Sud. Le libre Ă©change tue la souverainetĂ© alimentaire. La France et l’UE doivent privilĂ©gier le marchĂ© europĂ©en, relocaliser la productions de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales et s’abstenir de concurrencer les productions vivriĂšres du Sud. Signer le CETA ou le TAFTA c’est prendre la direction opposĂ©e Ă  l’agro-Ă©cologie paysanne. Imposer les APE Ă  l’Afrique c’est mettre les paysans africains en grosse difficultĂ© face Ă  notre agro-industrie subventionnĂ©e par la PAC et prendre le risque de dĂ©stabiliser les pays, provoquant des migrations massives vers l’Europe. 2 – Qu’est-ce qu’on attend pour accĂ©lĂ©rer la lutte contre le rĂ©chauffement climatique ? Le climat se rĂ©chauffe et les scientifiques ont tirĂ© le signal d’alarme. Le dĂ©sert avance et menace l’agriculture de subsistance en Afrique ; le manque d’eau touche aussi le sud de l’Europe. La montĂ©e des eaux et les tempĂȘtes menacent les cĂŽtes ; c’est dĂ©jĂ  une rĂ©alitĂ© au Bangladesh. 600millions de personnes supplĂ©mentaires pourraient souffrir de la faim d’ici Ă  2050. De 2011 Ă  2014 plus de 80 millions de rĂ©fugiĂ©s climatiques ont Ă©tĂ© recensĂ©s et l’ONU en prĂ©voit 250 millions en 2050. Lors de la COP21 la plupart des pays ont pris conscience des risques encourus par les dĂ©rĂšglements climatiques et se sont engagĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre les moyens nĂ©cessaires pour limiter Ă  2 degrĂ©s l’accroissement des tempĂ©ratures. La France a rĂ©ussi »sa COP21 en fin 2015, mais depuis chacun reprend ses habitudes. L’État français doit ĂȘtre exemplaire et donner un signal de dĂ©part plus volontariste. La PPE programmation pluriannuelle de l’énergie pour 2023 manque d’ambition. La France doit aller plus vite et plus loin dans la transition Ă©nergĂ©tique et ne pas oublier que l’agriculture contribue Ă  hauteur de 20 % des gaz Ă  effet de serre ; le protoxyde d’azote N2O issu de l’agriculture intensive est 300 fois plus nocif que le CO2, et reprĂ©sente Ă  lui seul 12 % des gaz Ă  effet de serre produits par la France. Pour cette raison aussi un changement de mode de production agricole s’impose. Nous demandons Ă  nos de prendre rapidement des dispositions pour accĂ©lĂ©rer la lutte contre le rĂ©chauffement climatique d’inciter les citoyens et les entreprises Ă  rĂ©duire leur consommation d’énergie, notamment dans les habitations, les transports et les moyens de production ; d’investir dans la recherche sur la production et le stockage des Ă©nergies renouvelables ; d’accĂ©lĂ©rer la production d’énergies renouvelables dans la perspective de se passer complĂštement des Ă©nergies fossiles Ă  commencer par le charbon et des agrocarburants, et de sortir du nuclĂ©aire ; d’arrĂȘter la production et l’importation des agrocarburants industriels. Mettre fin immĂ©diatement aux accaparements de terre dans les pays du Sud, surtout quand l’objectif est de produire des agrocarburants industriels ; de refuser dĂ©finitivement les gaz de schistes ; de privilĂ©gier l’agro-Ă©cologie paysanne en rĂ©duisant la consommation d’énergie fossile et l’émission de N2O, en stockant davantage de carbone, le dĂ©veloppement de l’agro-Ă©cologie paysanne contribuera efficacement Ă  la lutte contre le rĂ©chauffement climatique. Pour service rendu Ă  la collectivitĂ©, les agriculteurs devront recevoir une juste rĂ©munĂ©ration de leurs efforts. L’attention portĂ©e Ă  la terre comme potentiel puits de carbone » pour compenser les Ă©missions de GES risque de renforcer partout la compĂ©tition dans l’accĂšs Ă  la terre des entreprises voudraient ainsi acheter » le droit de ne rien changer Ă  leurs Ă©missions de GES. la France doit s’opposer Ă  toutes les fausses solutions » promues par les multinationales et Ă  toutes les formes d’accaparements de terre, surtout quand ils ont d’autres objectifs que de nourrir les populations. AprĂšs la COP21, la France doit poursuivre son engagement auprĂšs des pays qui voudraient se soustraire Ă  leurs obligations climatiques. 3 – Qu est-ce qu’on attend pour lutter efficacement contre l’évasion fiscale, pour aller vers plus de justice fiscale ? Les inĂ©galitĂ©s ne cessent de s’accroĂźtre dans la majoritĂ© des pays du monde selon Oxfam, les 8 personnes les plus riches possĂšdent autant que la moitiĂ© la plus pauvre de la population mondiale. La France est le 3Ăšme pays de l’OCDE oĂč l’inĂ©galitĂ© a le plus augmentĂ© entre 2007 et 2013. Les grandes multinationales aspirent » leur richesse au dĂ©triment des populations et cherchent Ă  se soustraire Ă  l’impĂŽt en organisant l’optimisation et l’évasion fiscales via les paradis fiscaux et les accords de complaisance. L’opinion publique est excĂ©dĂ©e par les scandales d’évasion et de fraude fiscale concernant les grandes entreprises et les particuliers. En France, l’évasion fiscale coĂ»te entre 40 et 60 milliards d’euros par an Ă  L’État. En moyenne et en part du revenu national, les pertes de revenu liĂ©es Ă  l’évasion fiscale sont 30 % plus importantes dans les pays en dĂ©veloppement que dans les pays de l’OCDE. Dans un contexte de concurrence fiscale qui entraĂźne un nivellement fiscal par le bas au sein de l’UE, l’évolution du systĂšme fiscal français est marquĂ©e par une perte de progressivitĂ©, pourtant essentielle dans la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s l’impĂŽt sur le revenu dĂ©passait 12 % des prĂ©lĂšvements obligatoires en 1981 il n’en reprĂ©sente plus que 7,8 % ; Ă  l’inverse, 80 % des recettes fiscales françaises sont prĂ©levĂ©es selon le mĂȘme taux pour tous, Ă  l’image de la TVA, ce qui reprĂ©sente un effort financier plus important pour les mĂ©nages les moins aisĂ©s ; les crĂ©dits d’impĂŽts, qui reprĂ©sentent 83 milliards € en 2016, bĂ©nĂ©ficient davantage aux entreprises et aux foyers les plus aisĂ©s ; les taux d’imposition des sociĂ©tĂ©s ont passĂ© de 50 % en 1980 Ă  28 % en 2017 Par l’optimisation fiscale, les multinationales descendent bien au-dessous de ce taux. Au final, on observe une concentration des richesses entre les mains d’une minoritĂ© et il y a de moins en moins de redistribution des richesses Ă  l’ensemble de la sociĂ©tĂ©. La paix sociale et le mieux vivre ensemble, passent nĂ©cessairement par la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, par une plus grande justice fiscale. La France doit s’y investir davantage ; ce doit ĂȘtre une prioritĂ© pour l’UE et, au-delĂ , dans les instances internationales Nations Unies, OCDE
. La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale dĂ©gagera de nouvelles ressources pour dĂ©velopper l’agro-Ă©cologie, faire reculer la pauvretĂ©* et la faim, Ă©viter les catastrophes liĂ©es au dĂ©rĂšglement climatique. Nous demandons Ă  nos de combattre l’évasion fiscale, d’accroĂźtre la transparence en adoptant une dĂ©finition ambitieuse et contraignante des paradis fiscaux ; d’obliger les grandes multinationales françaises Ă  rendre publiques des informations relatives Ă  leurs activitĂ©s bĂ©nĂ©fices, chiffre d’affaires,nombre d’employĂ©s et aux impĂŽts qu’elles payent dans chacun des pays oĂč elles sont implantĂ©es, sans exception ; de soutenir activement et publiquement une harmonisation des assiettes fiscales en Europe les entreprises multinationales ne seraient plus en mesure de choisir les pays qui offrent les avantages fiscaux les plus favorables ; de rééquilibrer la balance entre les impĂŽts directs et indirects et privilĂ©gier les impĂŽts progressifs afin de transfĂ©rer la charge fiscale du travail et de la consommation vers la richesse, le capital et les revenus tirĂ©s de ces actifs. * La pauvretĂ© touche encore plus les femmes que les hommes. Et pourtant elles sont en premiĂšre ligne pour pallier aux dĂ©faillances de certains services publics ; ceux-ci sont essentiels pour satisfaire les droits et les besoins des femmes dans les domaines de l’éducation, la santĂ©, la mobilité  _________________________________________________________________________ 1 Qu’est-ce qu’on attend ? Est le titre du dernier film de Marie-Monique Robin, qui a aussi produit Le monde selon Monsanto et SacrĂ©e croissance. Ungersheim, petite ville d’Alsace de 2 200 habitants, s’est lancĂ©e dans la dĂ©marche de transition vers l’aprĂšs-pĂ©trole en dĂ©cidant de rĂ©duire son empreinte Ă©cologique. Pour la mettre en oeuvre, la municipalitĂ© a lancĂ© en 2009 un programme de dĂ©mocratie participative, baptisĂ© 21 actions pour le XXIe siĂšcle». 2 Viard A, Henault C, Rochette P, Kuikman P, Flenet F, Cellier P. Le protoxyde d’azote N2O, puissant gaz Ă  effet de serre Ă©mis par les sols agricoles mĂ©thodes d’inventaire et leviers de rĂ©duction. _________________________________________________________________________ Le Collectif 29 pour la SouverainetĂ© Alimentaire dans les pays du Sud et en Europe est composĂ© de 10 associations la ConfĂ©dĂ©ration Paysanne, la Maison de l’Agriculture Bio, les CIVAM, Peuples Solidaires, CCFD-Terre Solidaire, le CMR, les Biocoop, Bro an Are, Attac 29. Annexe Environnement et SantĂ© Selon AndrĂ© Cicolella 1, 2 dĂ©cĂšs sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabĂšte
. En France, ces maladies progressent 4 Ă  5 fois plus vite que le changement dĂ©mographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Entre les hommes nĂ©s en 1913 et ceux nĂ©s en 1953, la frĂ©quence des cancers de la prostate a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 12 ! Notre environnement moderne est en cause des milliers de molĂ©cules chimiques l’ont contaminĂ© mais aussi la malbouffe, la sĂ©dentaritĂ©. Les scientifiques pointent du doigt les perturbateurs endocriniens ; sur 250 pesticides testĂ©s par l’agence europĂ©enne, 110 sont des perturbateurs des hormones thyroĂŻdiennes. Les effets les plus nĂ©fastes se situent pendant la grossesse et l’enfance. Évolution en France du nombre de nouveaux cas pour les grandes maladies chroniques pĂ©riode 1990 – 2013 maladies reconnues en affections de longue durĂ©e Maladies cardio-vasculaires pĂ©riode 1990-2010 cancers diabĂšte affections psychiatriques Parkinson, Alzheimer
 progression de la population rĂ©gime gĂ©nĂ©ral pendant cette pĂ©riode + 124 % + 102 % + 240 % + 71 % + 27 % L’espĂ©rance de vie correspond Ă  l’age moyen des dĂ©cĂšs chaque annĂ©e ; elle progresse au rythme de 0,3 annĂ©e par an, sauf en 2015 oĂč elle a reculĂ© de – 0,3. Mais l’espĂ©rance de vie en bonne santĂ© ou sans incapacitĂ© pour les enfants qui naissent aujourd’hui aurait dĂ©jĂ  diminuĂ© de 10 ans ! Ce n’est qu’une prĂ©vision scientifique, pas encore statistiquement avĂ©rĂ©e, mais nĂ©anmoins dĂ©montrĂ©e. Ainsi, une femme peut aujourd’hui passer en moyenne 22 ans de sa vie avec des incapacitĂ©s contre 15 ans en 2004, en dĂ©pit de l’amĂ©lioration de la mĂ©decine moderne. Ce qui est certain, c’est que les coĂ»ts gĂ©nĂ©rĂ©s font imploser les systĂšmes de santĂ© en 2013 on a dĂ©pensĂ© 64 milliards de plus qu’en 1994 environ 1000 € par habitant pour les maladies chroniques. Selon l’Institut de veille sanitaire, 50 % des antibiotiques produits dans le monde sont destinĂ©s aux animaux, pour les soigner ou favoriser leur croissance environ 60 % en France. La plupart de ces antibiotiques sont apportĂ©s Ă  titre prĂ©ventif dans l’alimentation ou l’eau. On observe de plus en plus de cas d’antibiorĂ©sistance dans les Ă©levages, comme en mĂ©decine humaine. Les bactĂ©ries rĂ©sistantes dans les Ă©levages peuvent se retrouver dans l’environnement et l’alimentation. Selon l’ANSM, la rĂ©sistance des bactĂ©ries aux effets des antibiotiques est Ă  l’origine de dĂ©cĂšs par an dans l’Hexagone et ce phĂ©nomĂšne est en progression. Pour l’Agence SantĂ© publique France, la pollution de l’air est responsable de 48000 dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s par an. L’Agence europĂ©enne de l’Environnement chiffre aussi Ă  430000 dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s par an pour l’Europe. En cause, les particules fines issues de la combustion des Ă©nergies fossiles et les pesticides. Une proportion importante des pesticides se retrouvent dans l’air au moment de l’épandage ou s’évaporent dans les jours qui suivent. L’association Air Breizh estime qu’en Bretagne environ 60 % de particules fines PM10 et 30 % des PM2,5 sont issues de l’agriculture. Selon le Commissariat gĂ©nĂ©ral au dĂ©veloppement durable, les coĂ»ts sanitaires de la pollution de l’air seraient compris entre 20 et 30 milliards pour la France. Un rapport du SĂ©nat en 2015 intitulĂ© Pollution de l’air, le coĂ»t de l’inaction » estimait ce coĂ»t Ă  100 milliards ! La part exacte de l’agriculture et de l’agro-alimentaire dans la dĂ©gradation de la santĂ© est difficile Ă  estimer, mais on ne peut plus ignorer l’impact sur la santĂ© des pesticides prĂ©sents dans les aliments, l’eau ou l’air, ni les problĂšmes d’antibiorĂ©sistance. 1 AndrĂ© Cicolella nĂ© en 1946 est un chimiste, toxicologue et chercheur français en santĂ© environnementale, spĂ©cialiste de l’évaluation des risques sanitaires. Il est conseiller scientifique Ă  l’Ineris et enseignant Ă  Sciences Po. Il est prĂ©sident du RĂ©seau SantĂ© Environnement. AndrĂ© Cicolella a Ă©crit Toxique PlanĂšte Le scandale invisible des maladies chroniques ». Il est Ă  l’origine de l’interdiction du bisphĂ©nol A dans les biberons, du perchlorĂ©thylĂšne dans les pressings, etc. point de vue n°2 : un journaliste vient vous interviewer en tant qu’avocat(e) sur les droits des femmes. Vous profitez de ce moment pour faire une plaidoirie** pour dĂ©fendre les droits des femmes dans la sociĂ©tĂ© française des annĂ©es 1950 aux annĂ©es 1980. * Argumenter signifie dĂ©fendre un point de vue, un raisonnement, en s’appuyant sur des « preuves », des faits
L’engouement des jeunes malgaches pour le journalisme puise ses sources dans la levĂ©e de la censure le 19 fĂ©vrier 1989. La censure, une entrave Ă©rigĂ©e contre la libertĂ© d’expression pendant la deuxiĂšme RĂ©publique 1975 – 1991 a dĂ©couragĂ© plus d’un jeune. Mais comme la nouvelle gĂ©nĂ©ration n’a pas vĂ©cu les cauchemars de la censure, elle veut maintenant embrasser le mĂ©tier de journaliste pour d’autres raisons. CĂŽtoyer le microcosme politique, frayer avec les gros bonnets du milieu Ă©conomique, vivre intensĂ©ment la vie socioculturelle via les reportages de terrain, voilĂ  les rĂȘves caressĂ©s par ces jeunes qui entendent ainsi devenir des femmes ou des hommes publics. Depuis plus de cinq ans, la presse draine ainsi un important lot de jeunes, dont des femmes, Ă  Madagascar. Le journalisme au fĂ©minin se traduit par une curiositĂ© aiguisĂ©e et par la volontĂ© d’aller plus pour le journalisme traduit un dĂ©sir de pouvoir chez les jeunes. Celui-ci s’exprime par des aspirations Ă  participer en tant qu’acteur incontournable, aux prises de dĂ©cisions politiques et socio-Ă©conomiques ou encore par des aspirations Ă  renverser les tendances. Si certains d’entre eux sont fortement attirĂ©s par le journalisme, c’est pour se forger une personnalitĂ© mondaine au sein d’un cercle politique, social ou la publication du premier journal malgache “Teny Soa” traduction libre La Bonne Parole, il y a prĂšs de cent quarante ans, le journalisme a Ă©tĂ© l’apanage des hommes
 Vous avez dit sexisme ?Genre inconscient et professionnel
L’économique est une tendance
 fĂ©minine !Eduquer Ă  l’économique instinct, ressource et fiabilitĂ© fĂ©mininesVie privĂ©e de femmesCrĂ©ativitĂ© fĂ©minineEprise de libertĂ© d’entrepriseInvestissement fĂ©mininReliefs et Ă©cueils du paysage Symonette FanjanarivoSymonette Fanjanarivo est journaliste Ă  Mada Journal Il vous reste Ă  lire 93 % de cet article.
LaJournĂ©e internationale des droits des femmes tire son origine d’une manifestation pour le droit de vote des femmes organisĂ©e par le ComitĂ© national de la femme du Parti socialiste amĂ©ricain et qui a eu lieu le dernier dimanche du mois de fĂ©vrier 1909. Connue sous le nom de Woman’s Day, elle demeure l’une des activitĂ©s officielles du comitĂ© et sera cĂ©lĂ©brĂ©e
Les droits des femmes et des filles sont des droits humains. Ils couvrent tous les aspects de la vie —santĂ©, Ă©ducation, participation politique, bien-ĂȘtre Ă©conomique, absence de violence, parmi beaucoup d’autres. Les femmes et les filles doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier du plein exercice de tous leurs droits humains dans l’égalitĂ© et d’ĂȘtre Ă  l’abri de toutes les formes de discrimination – cette dimension est fondamentale pour assurer des droits humains, la paix et la sĂ©curitĂ©, et un dĂ©veloppement DĂ©claration et le Programme d’action de Beijing confirment que la protection et la promotion des droits humains incombent aux gouvernements et qu’il s’agit de considĂ©rations essentielles dans le travail des Nations Unies. Le Programme d’action donne un ancrage solide Ă  la rĂ©alisation de l’égalitĂ© des sexes dans le cadre des droits humains et Ă©tablit clairement la responsabilitĂ© des États dans l’accomplissement des engagements Charte des Nations Unies garantit l’égalitĂ© des droits des femmes et des hommes. Tous les instruments internationaux relatifs aux droits humains prĂ©voient l’élimination de la discrimination fondĂ©e sur le sexe. Presque tous les pays ont ratifiĂ© la Convention sur l'Ă©limination de toutes les formes de discrimination Ă  l'Ă©gard des femmes CEDEF, qui est dĂ©crite comme la charte internationale des droits des des lacunes profondes et des violations graves perdurent dans chaque rĂ©gion du monde aujourd’hui, et les progrĂšs Ă  ce sujet ont Ă©tĂ© excessivement lents, particuliĂšrement pour les femmes et les filles les plus marginalisĂ©es. La discrimination dans la lĂ©gislation persiste dans beaucoup de pays. Les femmes ne participent pas aux affaires politiques sur un pied d’égalitĂ© avec les hommes. Elles sont confrontĂ©es Ă  une discrimination flagrante sur les marchĂ©s du travail et en matiĂšre d’accĂšs aux ressources Ă©conomiques. Les nombreuses formes de violence directement infligĂ©es aux femmes et aux filles les privent de leurs droits et, trop souvent, de leur vie. Dans certaines rĂ©gions, les niveaux de mortalitĂ© maternelle atteignent des niveaux inacceptables. Les tĂąches familiales non rĂ©munĂ©rĂ©es continuent de limiter les femmes dans l’exercice de leurs VOS CONNAISSANCESLa protection des droits des femmes et des filles doit ĂȘtre incorporĂ©e dans les lois et les politiques nationales, comme elle est solidement ancrĂ©e dans les normes internationales relatives aux droits humains. Il est Ă©galement important de mettre en Ɠuvre des lois permettant un accĂšs immĂ©diat aux tribunaux et assurant des audiences Ă©quitables. Les femmes et les filles doivent connaĂźtre leurs droits et disposer des moyens pour les revendiquer. Les comportements et les stĂ©rĂ©otypes sociaux qui Ă©rodent l’égalitĂ© des sexes doivent ĂȘtre remis en question et Ă  la DĂ©claration et au Programme d’action de Beijing, 189 États membres des Nations Unies ont convenu de prendre des mesures couvrant tous ces aspects. La DĂ©claration s’engage fermement Ă  respecter l’égalitĂ© des droits des femmes et Ă  mettre fin Ă  la discrimination. Le Programme intĂšgre les droits humains des femmes parmi ses 12 principaux sujets de prĂ©occupation. Il spĂ©cifie les Ă©tapes nĂ©cessaires pour une mise en Ɠuvre complĂšte de tous les instruments relatifs aux droits humains, en particulier la CEDEF, pour assurer l’égalitĂ© et l’absence de discrimination, en vertu de la loi et dans la pratique, et afin de promouvoir les connaissances juridiques. La rĂ©alisation des droits humains des femmes est essentielle pour accomplir des progrĂšs dans tous les sujets de prĂ©occupation du Programme d’ de 20 ans plus tard, ces promesses n’ont Ă©tĂ© que partiellement honorĂ©es. Les droits humains des femmes et des filles bĂ©nĂ©ficient d’une comprĂ©hension et d’une promotion bien plus vastes, mais il faut que ce soit une rĂ©alitĂ© pour toutes les femmes et toutes les filles. Aucune discrimination. Aucune violation. Aucune en bref
 raconteZeid Ra’ad Al Hussein – Solidaire avec les courageuses dĂ©fenseuses et courageux dĂ©fenseurs des droits humains des femmesPhoto Le HCDHZeid Ra’ad Al Hussein est le Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, et il possĂšde une vaste expĂ©rience en matiĂšre de diplomatie internationale et de protection des droits humains. Il a Ă©tĂ© le premier prĂ©sident de l’AssemblĂ©e des États Parties au Statut de Rome du Tribunal pĂ©nal international, et il est un ancien prĂ©sident du Conseil de SĂ©curitĂ© des Nations Unies. Dans cet article, il prĂ©sente les accomplissements et les Ă©carts dans la garantie de droits Ă©gaux pour toutes et tous, et il souligne le rĂŽle important et le courage des dĂ©fenseuses et dĂ©fenseurs des droits humains des femmes, ainsi que les dĂ©fis auxquels elles et ils sont confrontĂ©s. Le HCDH va lancer une nouvelle campagne Ă  l’occasion de la JournĂ©e des droits de l’homme, le 10 dĂ©cembre 2014, pour renforcer la reconnaissance des dĂ©fenseuses et dĂ©fenseurs des droits son article »Les choix de la rĂ©daction Nous devons faire de l’annĂ©e prochaine une grande annĂ©e pour la transformation »Photo UN Women/Ryan BrownPays FranceOrganisation ONU FemmesMembre du ComitĂ© des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination Ă  l’égard des femmes CEDEF depuis 2008, Nicole Ameline en est devenue la prĂ©sidente en 2013. Elle est dĂ©putĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e nationale française, et a Ă©tĂ©, parmi les nombreuses fonctions qu’elle a exercĂ©es, ministre de la ParitĂ© et de l’ÉgalitĂ© professionnelle. Elle siĂšge Ă©galement en France Ă  la Commission nationale consultative des droits de l’homme, ainsi qu’à la Commission des affaires Ă©trangĂšres. Elle parle Ă  ONU Femmes du rĂŽle de la Convention CEDEF et du Programme d’action de Beijing, Ă  l’approche du 20e anniversaire de aussi »Mettre fin Ă  l'impunitĂ© pour feminicide Ă  travers l’AmĂ©rique latinePhoto utilisĂ©e avec l’aimable permission de Denis Bocquet via FlickrPays America LatinOrganisation Le HCDH, ONU FemmesPlus de 65 000 femmes et filles sont assassinĂ©es tous les ans. Une augmentation des taux de violence contre les femmes a Ă©tĂ© rapportĂ©e Ă  travers l’AmĂ©rique latine, due en particulier au crime organisĂ©, Ă  la traite d'ĂȘtres humains, au trafic de la drogue et Ă  la prolifĂ©ration d'armes lĂ©gĂšres. Pour rĂ©agir contre cette situation, le Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme et ONU Femmes ont Ă©laborĂ© un modĂšle de protocole capable de servir aux investigations dans les cas d'homicides de femmes en AmĂ©rique latine. [en anglais]Et aussi »En Palestine, des procureures et procureurs spĂ©cialisĂ©s garantissent l’accĂšs des femmes Ă  la justicePhoto ONU Femmes/Ventura FormiconePays PalestineOrganisation ONU FemmesONU Femmes collabore avec le ministĂšre public en Palestine en vue de l’adoption d’une approche axĂ©e sur les droits fondamentaux pour le traitement des affaires de violence domestique et de violence basĂ©e sur le genre, grĂące Ă  la formation de procureures et procureurs gĂ©nĂ©raux conformĂ©ment aux normes internationales et supporter l’élaboration de procĂ©dures opĂ©rationnelles aussi »Les femmes d’Amak Rendre justice aux victimes des violences sexistes vivant dans les rĂ©gions ruralesPhoto UNFPA/Oscar DuartePays NicaraguaOrganisation UNFPA, UNICEF, PNUD, OIM, SecrĂ©tariat pour le dĂ©veloppement de la cĂŽte caraĂŻbe, Gouvernement du NicaraguaAvec l'appui de la Cour suprĂȘme et du SystĂšme juridique des IndigĂšnes, un programme conjoint des Nations Unies a procurĂ© une formation Ă  des juges communautaires, mieux connus sous le nom de wihtas’, afin de prĂ©venir et de rĂ©soudre les conflits dans des rĂ©gions rurales Ă©loignĂ©es oĂč des systĂšmes judiciaires sont quasiment inexistants. Ce programme apporte la justice aux femmes indigĂšnes des rĂ©gions rurales en les aidant Ă  s'Ă©lever contre la violence. [en anglais]Et aussi »Afrique du Sud – de l'Ă©tat de victime Ă  l'Ă©tat de conquĂ©rantPays Afrique du SudOrganisation UNTV, ONU FemmesEn Afrique du Sud, - pays souvent considĂ©rĂ© comme la capitale mondiale du crime et du viol – un groupe de femmes est particuliĂšrement exposĂ© aux risques les lesbiennes. Ces derniĂšres sont de plus en plus la cible de crimes particuliĂšrement odieux viols curatifs » ou correctifs », par lesquels les auteurs estiment pouvoir changer leur orientation sexuelle. Nous nous sommes rendus en Afrique du Sud pour rencontrer plusieurs rescapĂ©es, qui s’expriment pour dĂ©noncer la violence et la discrimination sexuelles. [en anglais]Regardez le vidĂ©o »Combattre les esprits, pour dĂ©fendre et protĂ©gerPhoto UN Women/Vlad SokhinPays Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©eOrganisation ONU FemmesLes accusations de sorcellerie sont rĂ©pandues dans les communautĂ©s des collines de Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. Il est souvent cru lors de dĂ©cĂšs ou de maladies, de vols ou d'accidents, que la cause en est la sorcellerie, le rĂŽle du mĂ©chant Ă©tant le plus souvent mis sur le dos d'une femme. Monica Paulus, dĂ©fenseuse des droits de l'ĂȘtre humain, protĂšge de nombreuses femmes ainsi accusĂ©es Ă  tort. Sans peur, dĂ©terminĂ©e et au franc-parler, elle sauve des femmes et des jeunes filles accusĂ©es de sorcellerie, en en protĂ©geant un grand nombre de punitions violentes ou de la aussi »Ressources Nations Unies Collection Des TraitĂ©s Droits de l’homme Nations Unies, 2014 Libres et Ă©gaux est une initiative du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme Le HCDH, 2014 RĂ©alisation des droits des femmes Ă  possĂ©der des terres et d'autres ressources servant Ă  produire [en anglais] ONU Femmes, Le HCDH, 2013
exposĂ©oral ou Ă©crit car elle doit accrocher le spectateur ou le lecteur et lui donner envie d’en savoir plus. Vous devez ensuite : - DĂ©finir le sujet, les mots clĂ©s - Annoncer votre plan. 6. RĂ©diger la conclusion : - Elle reprend les points essentiels du dĂ©veloppement qui permettent de rĂ©pondre aux problĂšmes posĂ©s en introduction
Dans la majoritĂ© des pays, les droits des femmes sont bafouĂ©s. Voici 6 points pour comprendre ces inĂ©galitĂ©s et la maniĂšre dont nous pouvons tous nous impliquer pour les droits des femmes. CARE Quelles sont les inĂ©galitĂ©s hommes-femmes ? Les inĂ©galitĂ©s de genre restent profondĂ©ment ancrĂ©es dans toutes les sociĂ©tĂ©s. Les droits des femmes sont souvent bafouĂ©s, leurs perspectives d'avenir limitĂ©es et leurs voix rĂ©duites au silence En termes d'intĂ©gritĂ© physique Les violences contre les femmes sont l'une des violations des droits humains les plus rĂ©pandues dans le monde et pourtant les moins reconnues. Selon la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale reprĂ©sentent un risque plus grand pour les femmes entre 15 et 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme rĂ©unis. En termes de vie quotidienne et d'accĂšs aux ressources Ă©conomiques Dans la plupart des pays du Sud qui ont ratifiĂ© la Convention sur l'Ă©limination de toutes les formes de discrimination Ă  l'Ă©gard des femmes, des lois sexistes rĂ©gissent toujours le mariage, la propriĂ©tĂ© et l'hĂ©ritage. Ainsi, les femmes ne possĂšdent que 20% des terres cultivĂ©es dans le monde. C'est aussi le cas dans des sociĂ©tĂ©s dites Ă©galitaires » dans les entreprises europĂ©ennes, le salaire horaire des hommes est supĂ©rieur de 16% Ă  celui des femmes. En France, Ă  compĂ©tences et expĂ©riences Ă©gales, les femmes gagnaient 9 % de moins que les hommes en 2012. En termes de prises de dĂ©cision Dans de nombreux pays, aussi bien dans la sphĂšre publique que privĂ©e, des plus hautes instances jusqu'Ă  la cellule familiale, les femmes continuent de rencontrer de nombreux obstacles pour participer aux dĂ©cisions qui affectent leur vie. Aujourd'hui dans le monde, seuls 9 chefs d'État, 15 chefs de gouvernement et 21,8 % des parlementaires nationaux sont des femmes. En France, seuls 14% des maires sont des femmes alors qu'elles reprĂ©sentent 53% du corps Ă©lectoral. Quel est la base des discriminations faites aux femmes ? Dans toutes les sociĂ©tĂ©s, des modĂšles sociaux dĂ©finissent nos rapports aux autres. Les contextes diffĂšrent selon les lieux et les cultures, mais le plus souvent ces reprĂ©sentations enferment les hommes et les femmes dans des relations inĂ©gales. Ces normes sociales peuvent parfois ĂȘtre rigides et les stĂ©rĂ©otypes de genre sont souvent fortement ancrĂ©s dans les mentalitĂ©s Parfois les femmes elles-mĂȘmes reproduisent des comportements qui les restreignent. En Inde, par exemple, des femmes avortent de fƓtus fĂ©minins pensant que les filles ont moins de valeur. Les hommes souhaitant lutter contre les discriminations faites aux femmes se trouvent parfois critiquĂ©s par leurs pairs, jusqu'Ă  ce que ces derniers rĂ©alisent que le respect des droits des femmes leurs bĂ©nĂ©ficient Ă©galement. L'Ă©galitĂ© des sexes est un droit humain fondamental. C'est Ă©galement un facteur essentiel dans la lutte contre la pauvretĂ©. Les sociĂ©tĂ©s ne peuvent prospĂ©rer durablement quand la moitiĂ© de leur population n'a pas suffisamment accĂšs aux ressources Ă©conomiques et sociales. Deux tiers des 774 millions d'adultes analphabĂštes dans le monde sont des femmes. Pourtant, si toutes les femmes suivaient des Ă©tudes secondaires, la mortalitĂ© infantile serait rĂ©duite de moitiĂ©. Les femmes ne possĂšdent que 20% des terres cultivĂ©es dans le monde, or l'Ă©galitĂ© des genres dans l'agriculture sauverait 150 millions de personnes de la malnutrition. Comment garantir les droits des femmes ? CARE travaille sur la notion d'empowerment des femmes, c'est-Ă -dire la possibilitĂ© pour elles de dĂ©cider de leur vie, notamment grĂące Ă  un accĂšs aux droits fondamentaux, tels que l'Ă©ducation ou la santĂ©. agir et mettre en Ɠuvre leurs choix, notamment par l'accĂšs aux ressources Ă©conomiques. connaĂźtre et pouvoir revendiquer leurs droits au sein leur famille tout comme dans la sphĂšre publique, notamment en Ă©tant reprĂ©sentĂ©es dans les organes de dĂ©cisions. Il y a cinq ans, je ne pouvais pas sortir de chez moi sans ĂȘtre accompagnĂ©e par un homme. Aujourd'hui, je dirige un groupe local de femmes créé par CARE. Ensemble, nous avons empĂȘchĂ© plusieurs mariages prĂ©coces. Nos actions sont variĂ©es de la crĂ©ation d'un groupe d'Ă©pargne pour les femmes Ă  l'obtention de cartes d'identitĂ© afin de pouvoir voter. A prĂ©sent nous parlons directement avec le gouvernement local. Toutes nos actions ont changĂ© la vision de notre communautĂ© sur les femmes. » TĂ©moignage de Rina, Bangladesh Pourquoi impliquer les hommes ? Les femmes dont les droits sont bafouĂ©s ne peuvent pas faire Ă©voluer les usages Ă  elles seules. Seul un effort collectif peut modifier les stĂ©rĂ©otypes de genre vĂ©hiculĂ©s par les pratiques sociales, les medias et les institutions. Les hommes sont des alliĂ©s incontournables pour changer durablement les attitudes Ă  l'Ă©gard des femmes et assurer le respect de leurs droits Le combat pour les droits des femmes est essentiellement portĂ© par les femmes elles-mĂȘmes. Or, les rĂŽles de pouvoir sont majoritairement occupĂ©s par des hommes. Au lieu de considĂ©rer les femmes et les hommes comme des groupes opposĂ©s dont le gain de pouvoir pour l'un impliquerait une perte de pouvoir pour l'autre, il s'agit plutĂŽt de favoriser des relations de soutien mutuel. CARE promeut l'Ă©galitĂ© des sexes en encourageant des relations hommes-femmes basĂ©es sur le partage et le respect. Dans nos programmes, CARE prend volontairement le contre-pied des reprĂ©sentations patriarcales en impliquant les hommes et les garçons en tant que partenaires Ă©gaux des femmes et des filles. Ce que je peux faire ? CARE France appelle Ă  se mobiliser sur les rĂ©seaux sociaux avec le hashtag SiTesUnHomme et Ă  travers une pĂ©tition en ligne en vue des Ă©chĂ©ances clĂ©s de l'ONU en 2015 Les revendications de CARE le texte de la pĂ©tition Dans le monde, les femmes sont davantage exposĂ©es que les hommes Ă  la pauvretĂ©, aux maladies et aux discriminations. Leurs droits sont souvent bafouĂ©s, leurs perspectives d'avenir limitĂ©es et leurs voix rĂ©duites au silence. A ce jour, aucun des gouvernements n'a pleinement mis en Ɠuvre ses engagements pour l'Ă©galitĂ© des sexes. Par cette pĂ©tition, nous demandons aux chefs d'Etat et de gouvernement qui se rĂ©uniront Ă  l'ONU en septembre 2015, Ă  l'occasion de la ConfĂ©rence des Nations unies sur les Femmes et du Sommet des Nations unies pour l'adoption du programme de dĂ©veloppement post-2015, de placer les droits des femmes au cƓur de leurs engagements et de prendre les mesures nĂ©cessaires pour faire de l'Ă©galitĂ© des sexes une rĂ©alitĂ© dans tous les domaines de la vie. » EXPOSÉTECHNIQUE COVID-19 : Une optique sexospĂ©cifique PROTÉGER LA SANTÉ ET LES DROITS EN MATIÈRE DE SEXUALITÉ ET DE REPRODUCTION, ET PROMOUVOIR L’ÉGALITÉ DES SEXES MARS 2020 . MESSAGES CLÉS Les Ă©pidĂ©mies touchent les femmes et les hommes diffĂ©remment, et les pandĂ©mies aggravent les inĂ©galitĂ©s existantes pou les ï»ż403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. 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Les discriminations sont punies par la loi. Elles sont contrairesau principe d’égalitĂ©. Victime ou tĂ©moin, chacun a le droit de porter plainte. Il peut ĂȘtre aidĂ© dans sa dĂ©marche par un organisme crĂ©e par l’Etat, le DĂ©fenseur des droits ou des associations (comme la LICRA ).
Mise Ă  jour 20 aoĂ»t 2019 A l’invitation du rĂ©seau MutElles, le rĂ©seau des femmes en mutualitĂ©, créé le 1er juin 2016 au sein de la MutualitĂ© Française, une rencontre s’est dĂ©roulĂ©e Ă  Rennes sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© et plus particuliĂšrement dans le sport. » Partant du constat que les femmes sont majoritaires dans la mutualitĂ© et chez les adhĂ©rentes, prenant gĂ©nĂ©ralement en charge les questions de santĂ©, et constatant en 2016 qu’elles ne reprĂ©sentent que 23 % des membres dans la gouvernance des mutuelles soit 1 % en 10 ans, le rĂ©seau MutElles s’est créé, prĂ©sidĂ© aujourd’hui par Dominique Joseph, par ailleurs SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale de la FNMF. Dans la continuitĂ© des lois CoppĂ©-Zimmerman puis de la loi du 4 aoĂ»t 2014 pour l’égalitĂ© rĂ©elle, instaurant des obligations de reprĂ©sentations sexuĂ©es Ă  40 % de chaque sexe minimum ou Ă  paritĂ© dans les gouvernances associatives, le rĂ©seau se structure autour de la mise en oeuvre de cette obligation sur la place des femmes dans la gouvernance de la MutualitĂ© Française. En 2019, 26 % de femmes siĂšgent dans les conseils d’administration. Le rĂ©seau MutElles a saisi l’occasion de la tenue de la Coupe du monde fĂ©minine de foot Ă  Rennes pour inviter Ă  dĂ©battre de la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© et dans le politique publique d’égalitĂ© femmes-hommes a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e, rappelant l’importance de sa double approche, spĂ©cifique et des avancĂ©es, les chiffres dans le sport restent Ă©loquent - en terme de pratique sportive, en 1968 les femmes reprĂ©sentaient 9 % des personnes pratiquant un sport. En 2018 elles sont 63 % de femmes pour 69 % d’hommes Ă  pratiquer au moins une fois par an un sport. Cette amĂ©lioration ne doit pas masquer des pratiques trĂšs stĂ©rĂ©otypĂ©es, liĂ©es Ă  la discipline, aux lieux, Ă  l’intensitĂ© de l’activitĂ© et au niveau de pratique. Les femmes se concentrent sur certains sports Ă©quitation, gym, danse, 
- elles restent sous-reprĂ©sentĂ©es dans le sport de haut niveau. Sur la liste du MinistĂšre des sports, en 2016, 37,7 % de femmes y sont inscrites. Quelques sports tendent vers la mixitĂ© le basket 46%, la natation 48%, l’athlĂ©tisme 44% et la gym 55%.- Jeux Olympiques en 1948 Ă  Londres, 10 % de femmes sont prĂ©sentes, en 2016 Ă  Rio elles sont 45 %.- Instances de gouvernance la loi du 4 aoĂ»t 2014 traduite dans le code du sport, garanti que lorsque la part de licenciĂ©s de chacun des deux sexes est supĂ©rieure Ă  25 %, une part minimum de 40 % des siĂšges est attribuĂ©e pour chaque sexe. 11 femmes aujourd’hui prĂ©sident une fĂ©dĂ©ration Responsables techniques en 2016, 13,4 % de femmes figurent parmi les cadres techniques et sportifs Part du sport pratiquĂ© par les femmes Ă  la tĂ©lĂ©vision entre 16 et 20 %.Pour aller plus loin, retrouvez l’invitation ici HwYdU.
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