lesmonastĂšres sont des structures religieuses dans le christianisme qui sont difficiles Ă  dĂ©finir, mĂȘme pour les adeptes de cette foi, laissĂ©s seuls pour les adeptes d'autres religions. C'est Ă  cause des nombreuses similitudes entre une abbaye et un monastĂšre. En fait, nombreux sont ceux qui estiment que les deux termes sont synonymes et peuvent ĂȘtre utilisĂ©s indiffĂ©remment
7. La tradition hospitaliĂšre monastique se trouve dĂ©jĂ  dans la RĂšgle de saint BenoĂźt du dĂ©but du VIe siĂšcle. Le chapitre 53, traitant de la rĂ©ception des hĂŽtes », indique trois vertus pour l’exercice de l’hospitalitĂ© la charitĂ©, l’humilitĂ© et l’honnĂȘtetĂ©. Cette dĂ©licatesse consistant Ă  recevoir l’invitĂ© comme une Bonne Nouvelle survenant dans le quotidien de l’hospitalier ne saurait ĂȘtre une simple politesse issue d’un manuel de savoir-vivre ni une gentillesse convenue pour contentement personnel. La survenue du nĂ©cessiteux, occasion de misĂ©ricorde et de charitĂ©, n’est-elle pas une contribution Ă  l’économie du salut Mt 25 ? L’évocation de JĂ©sus invitĂ© par ZachĂ©e ne nous indique-t-elle pas l’enjeu profond de l’hospitalitĂ© Aujourd’hui, le salut est entrĂ© dans cette maison » Lc. 19, 9 ?L’hospitalitĂ© chrĂ©tienne la plus visible est celle qu’offrent monastĂšres et presbytĂšres. De nombreux pĂšlerins les recherchent et les apprĂ©cient. Il faut l’accroĂźtre et la faire bĂ©nĂ©ficier d’aides spĂ©cifiques. Peut-ĂȘtre en recourant Ă  des hospitaliers et hospitaliĂšres proposeront Ă  leurs hĂŽtes de suivre les offices religieux ou monastiques et de garder le silence. Dans certains cas ils pourront partager leur table avec les pĂšlerins ou avec les pĂšlerines, selon qu’ils seront rĂ©guliers – cela dĂ©pend alors de leur rĂšgle – ou sĂ©culiers. Ou proposer un Ă©change particulier pour expliquer leur vocation et Ă©couter le voyageur. Il y aura pour cela dans tous les monastĂšres un moine ou une moniale exclusivement consacrĂ©s Ă  l’accueil des pĂšlerins, afin que quelle que soit l’heure de leur arrivĂ©e au monastĂšre ils puissent ĂȘtre accueillis comme le Christ lectures habituelles s’ajouteront des brochures ou des livrets qui expliquent le pĂšlerinage Ă  Saint-Jacques et ce que le pĂšlerin trouvera en y arrivant, des opuscules sur l’ordre auquel appartient le monastĂšre, son histoire et celle de ses occupants, ou ce qu’est le sacerdoce dans le cas des presbytĂšres.
Rappelercela Ă  toute vie religieuse et chrĂ©tienne est un des aspects de la mission profonde de la vie monastique dans le monde et dans lÂŽEg1ise ». « Pour aider Ă  promouvoir et Ă  protĂ©ger cette part de la vie religieuse quÂŽest la vie monastique, comme cela fait partie de la charge pastorale des EvĂȘques (cf. Instrumentum laboris n°92 Mots-clĂ©s vie monastique postĂ©e le 17 juillet 2018 Les sƓurs du Carmel du Havre tĂ©moignent Nous avons créé cet espace que nous mettons rĂ©guliĂšrement Ă  jour, pour laisser la parole Ă  la fois Ă  ceux et celles qui se posent des questions sur ... lire la suite postĂ©e le [su_row][su_column size="1/2" center="no" class=""][su_youtube url=" [su_column size="1/2" center="no" class=""][su_youtube ... lire la suite
DirectMatin plus a par ailleurs un accord commercial avec la RATP concernant la distribution du journal dans les stations de mĂ©tro. Avec ce personnage, les auteurs montrent toute l’absurditĂ© des instrumentalisations islamophobes, qu’on peut Il est distribuĂ© Ă  500 000 exemplaires en Île-de-France et Ă  plus de 900 000 en, Dernier numĂ©ro tĂ©lĂ©chargeable sur le site
Sur Raconte-moi l’Histoire, on parle souvent des religions et des conflits les unes avec les autres, mais il faut savoir que si les paĂŻens ont tabassĂ© les chrĂ©tiens, si les chrĂ©tiens ont mangĂ© du musulman et si les protestants et chrĂ©tiens se sont mutuellement arrachĂ©s les yeux, au sein mĂȘme de la chrĂ©tientĂ©, la torture a fait ses preuves et la religieuse de Watton en a fait les frais
 La religieuse de Watton n’est pas une sainte En 1150 environ, l’archevĂȘque de York, Henri Murdac, confie une petite fille de quatre ans au monastĂšre de Watton. Le monastĂšre est double selon la rĂšgle gilbertine, on trouve d’une part une communautĂ© de nonnes et d’autre part une communautĂ© de chanoines, ainsi que des frĂšres et sƓurs convers. Les convers ou lais sont les frĂšres et sƓurs chargĂ©s de toutes les activitĂ©s manuelles de la communautĂ©. Au fil des annĂ©es, la petite fille devient une jeune femme et disons-le, elle a le feu au cul et elle tombe amoureuse d’un frĂšre convers. Ils se regardaient avec caresse. La chose a d’abord Ă©tĂ© faite par des hochements de tĂȘte, mais des hochements de tĂȘte ont Ă©tĂ© suivis de signes. Finalement, le silence a Ă©tĂ© brisĂ©, et ils ont parlĂ© de la douceur de l’amour. Ils se sont enflammĂ©s les uns les autres; ils ont semĂ© dans l’un l’autre les graines de la joie, l’embrasement du dĂ©sir. Il prĂ©voyait la dĂ©bauche, mais elle a dit ensuite qu’elle ne pensait qu’à l’amour. » Elle n’a jamais choisi d’ĂȘtre enfermĂ©e et elle apprĂ©cie peu l’idĂ©e du cĂ©libat forcĂ©. Tout comme la chastetĂ©. De fait, alors qu’elle s’amourache d’un frĂšre, il ne faut pas longtemps pour qu’elle tombe enceinte. Et ça, ça ne passe pas du tout. Le jeune frĂšre s’enfuit et les nonnes vont piĂ©ger les deux amants pour leur faire la misĂšre. Les tortures de la religieuse de Watton Lorsque les nonnes se rendent compte que le ventre de la jeune religieuse s’arrondit, elles l’a font se dĂ©shabiller et la fouettent jusqu’au sang en lui ordonnant de livrer le nom du mec responsable de ce pĂ©chĂ©. Ensuite la jeune femme est enchaĂźnĂ©e afin de ne pas pouvoir prĂ©venir son amant. Pour le piĂ©ger, la communautĂ© religieuse met en place un plan il vaut ce qu’il vaut. Un moine habillĂ© avec les vĂȘtements de la jeune fille rejoint le frĂšre sur leur lieu de rendez-vous qui Ă©tait jusque-lĂ  secret. Et bam, fin de lui fuite pour le frĂšre qui se retrouve prisonnier dans le monastĂšre. Maintenant que les deux coupables sont officiellement dĂ©couverts, la communautĂ© cherche Ă  les punir
 Les nonnes ne s’entendent pas sur les sanctions, certaines veulent la brĂ»ler, d’autres la griller, comme Saint-Laurent. Ou encore qu’on l’écorche vive. Mais c’est un autre plan qui va se dĂ©rouler
 Les femmes plus ĂągĂ©es contenaient la ferveur des jeunes. Elle Ă©tait cependant dĂ©pouillĂ©e, Ă©tirĂ©e et fouettĂ©e sans pitiĂ©. Une cellule de prison a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e, oĂč elle a Ă©tĂ© attachĂ©e et enfermĂ©e. A chacun de ses pieds, deux anneaux Ă©taient attachĂ©s avec des fers, avec deux chaĂźnes d’un poids non nĂ©gligeable. La fin de l’un Ă©tait fixĂ©e dans un immense bloc de bois, et l’extrĂ©mitĂ© de l’autre tirait dehors par l’entrĂ©e, fermĂ©e par un verrou. Elle a Ă©tĂ© soutenue sur le pain et l’eau; elle Ă©tait nourrie d’opprobre quotidien. » On enlĂšve les chaĂźnes de la religieuse de Watton et on fait venir son amant et lĂ , ça devient dĂ©gueu-dĂ©gueu
 Les nonnes obligent la jeune femme Ă  couper les couilles du frĂšre pour le chĂątrer. De ses propres mains. Et une fois le travail rĂ©alisĂ©, une des nonnes rĂ©cupĂšre les couilles et les fourre dans la bouche de la femme enceinte avant de la renfermer. Ambiance quoi. Ils lui ont mis un instrument dans les mains et l’ont obligĂ©e, Ă  contrecoeur, Ă  couper de ses propres mains ses parties masculines particuliĂšres. Alors un de ceux qui se tenaient prĂšs de lui saisit ces choses dont il avait Ă©tĂ© soulagĂ© et les jeta comme elles Ă©taient – immondes et couvertes de sang – dans la bouche de la femme pĂ©cheuse. » A la suite de ça, le mec meurt d’une septicĂ©mie
. Non, c’est faux, il est renvoyĂ© de son cotĂ© du monastĂšre et il va y rester jusqu’à sa mort. Pour la religieuse de Watton, la torture n’est pas terminĂ©e. Il faut maintenant la faire avorter. Le miracle de la religieuse de Watton Alors que la religieuse de Watton a Ă©tĂ© une premiĂšre fois torturĂ©e, la communautĂ© rĂ©flĂ©chit aux mĂ©thodes pour la faire avorter rapidement, la laissant seule une nuit entiĂšre dans une cellule. C’est Ă  ce moment-lĂ  que le miracle se produit, Henry de Murdac, l’évĂȘque qui a intĂ©grĂ© la religieuse dans le monastĂšre apparaĂźt alors qu’il est dĂ©cĂ©dĂ© depuis belle lurette accompagnĂ© par deux femmes. Il ĂŽte les chaĂźnes de la malheureuse et lui enlĂšve son enfant. Le religieuse retrouve alors son corps de jeune femme, elle est complĂštement dĂ©barrassĂ©e des stigmates de ses nuits d’amour avec le frĂšre. Au petit matin, lorsque les bourreaux entrent Ă  nouveau dans la chambre, elles s’imaginent que la religieuse a fait disparaĂźtre le gamin mais elles se rendent vite compte qu’elle a retrouvĂ© son visage virginal et pourtant ! ainsi que son corps ferme de nullipare, comme si elle n’avait jamais portĂ© cet enfant du pĂ©chĂ©. La communautĂ© estime alors que Dieu a pardonnĂ© la jeune femme. Difficile de croire Ă  cette histoire de miracle, mais c’est bien ce qu’à raconter Aelred dans son courrier aux alentours de 1160. Ce qu’on retient de l’histoire, outre la violence des faits parce que couper des couilles Ă  main nue et les mettre dans la bouche de quelqu’un c’est pas super bienveillant, c’est le manque de charitĂ© chrĂ©tienne de la communautĂ© chrĂ©tienne pour la jeune femme. Aelred ne reproche pas Ă  la communautĂ© d’avoir rĂ©alisĂ© ces actes, au contraire, il salue le zĂšle de ces femmes de Dieu qui ont pansĂ© la blessure du Christ commise par la pĂ©cheresse. On note aussi le sentiment de dĂ©goĂ»t que laisse transparaĂźtre l’auteur vis Ă  vis de la grossesse qui qualifie la femme de grasse, vieille, au regard vide Au contraire de la jeune femme qui retrouve toute sa vitalitĂ© dĂšs que l’enfant disparaĂźt
 Une sale Ă©poque quoi. Si tu as aimĂ© cet article, s’il t’a appris plein de trucs n’hĂ©site pas Ă  le partager ou Ă  soutenir le site ! Tu peux aussi acheter les livres Raconte-moi l’Histoire ! LarĂ©gion Grand-Est a comptĂ© environ 65 monastĂšres de l’ordre de CĂźteaux fondĂ©s entre 1115 (Clairvaux ; Ville-sous-la-FertĂ©, Aube) et avant 1274 (Consolation). Ces abbayes, masculines et fĂ©minines, et leurs granges, Ă©tablissements ruraux qui leurs sont attachĂ©s, participent au renouvellement des aspirations religieuses Ă  la fin du xie et au dĂ©but du xiie siĂšcle.
UNIONS DIOCÉSAINES DES RELIGIEUSES FEDEAR FĂ©dĂ©ration d’Équipes Apostoliques de Religieuses La FEDEAR est une association de Loi 1901 dont le but est de soutenir et de coordonner les activitĂ©s des groupes de religieuses, religieux qui, au titre de leur engagement dans la vie religieuse, participent Ă  la mission de l’Église – Soit Ă  partir des rĂ©alitĂ©s sociologiques de leur milieu d’insertion, – Soit Ă  partir des rĂ©alitĂ©s liĂ©es Ă  des Ă©vĂ©nements marquants. Extrait des Statuts Bureau Sr Danielle MAURER Conseiller N. Petites Servantes du CƓur de JĂ©sus de Nancy 7 rue GĂ©nĂ©ral Hoche, 03000 Moulins – TĂ©l. 04 70 34 02 39 – Responsable Sr Danielle MAURER BĂ©nĂ©dictines Moniales FĂ©dĂ©ration du CƓur ImmaculĂ© de Marie Au cƓur du Bourbonnais l’aventure communautaire a commencĂ© il y a 160 ans le soir du 11 Octobre 1853, une diligence s’arrĂȘte dans la cour intĂ©rieure du prieurĂ© de Chantelle. Quelques moniales bĂ©nĂ©dictines en descendent. La vie monastique Ă  Chantelle peut renaĂźtre. Ce qu’elles dĂ©couvrent de leur nouveau lieu de vie est avant tout une trĂšs belle Ă©glise romane et un ancien prieurĂ©, vestiges rescapĂ©s des vicissitudes de l’histoire, eux-mĂȘmes en Ă©tat de dĂ©labrement. Avec tĂ©nacitĂ© et constance, peu Ă  peu les sƓurs aĂźnĂ©es vont relever le dĂ©fi de leur redonner vie et d’y refaire Ă  nouveau chanter la louange. La vie commune est une grande richesse, une force et en mĂȘme temps un combat ; chacune n’avance pas seule sur ce chemin, mais avec des sƓurs. La vie est pleine de sentiers ordinaires pour aller Ă  Dieu la vie fraternelle, les repas partagĂ©s, les rencontres communautaires
 Lors de la profession monastique, il est dit Ă  chacune A partir de ce jour, tu deviens avec nous responsable de la vie de tes sƓurs et de l’avenir de la communautĂ©. » C’est-Ă -dire – aimer ses sƓurs comme JĂ©sus nous a aimĂ©s, – vivre libre sous le regard de l’autre et dĂ©couvrir ma sƓur comme autre », – ne pas donner une fausse paix » RĂšgle de Saint BenoĂźt et dĂ©couvrir ce qu’est le pardon Saint BenoĂźt Quand tu t’es disputĂ© avec un frĂšre, retrouver la paix avec lui avant le coucher du soleil et ne jamais dĂ©sespĂ©rer de la misĂ©ricorde de Dieu » RĂšgle de Saint BenoĂźt ch. 4. Abbaye Saint-Vincent, 14 rue Anne de Beaujeu, 03140 Chantelle Abbesse Sr Pascale BARREAU Chapelain P. François HISS CarmĂ©lites Les CarmĂ©lites sont des religieuses cloĂźtrĂ©es moniales d’un ordre instituĂ© au XVe siĂšcle. et rĂ©formĂ© par ThĂ©rĂšse d’ÁVILA en 1562. Que la steppe exulte et fleurisse ! Qu’elle se couvre de fleurs et pousse des cris ! La gloire du Liban lui a Ă©tĂ© donnĂ©e, la splendeur du Carmel et de Saron. Elle verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. » IsaĂŻe 35, 1-2 MĂ©diter jour et nuit la loi du Seigneur et veiller dans la priĂšre » Le diocĂšse de Moulins une communautĂ© de carmĂ©lites. Au rythme de la journĂ©e, dans chacune de leurs activitĂ©s, la priĂšre est un Ă©lan du cƓur qui remet Ă  chaque instant en prĂ©sence de Dieu. La source en est l’écoute de la Parole de Dieu, gardĂ©e dans leur cƓur, celle-ci devient une lumiĂšre Ă©clairant les activitĂ©s du jour, dans le travail ou dans la dĂ©tente, dans les joies ou dans les peines. Le temps donnĂ© gratuitement Ă  la priĂšre les met chaque jour en prĂ©sence du Dieu vivant et les fait entrer dans une relation d’amitiĂ© avec le Christ. L’oraison silencieuse constitue ce moment privilĂ©giĂ© de rencontre personnelle. La priĂšre personnelle s’inscrit dans la priĂšre chantĂ©e de l’Église rĂ©pandue sur toute la surface de la terre. L’Office divin correspond Ă  cette priĂšre liturgique que certaines personnes ou communautĂ©s ont la mission de cĂ©lĂ©brer au nom de toute l’humanitĂ©. Dans la cĂ©lĂ©bration de l’Eucharistie, Dieu se fait proche de nous. Il nous invite Ă  l’accueillir dans le pain et le vin offerts au nom du Christ pour devenir son Corps et son Sang. Les sƓurs se rassemblent ainsi en Église chaque jour pour communier Ă  l’offrande de JĂ©sus qui se remet entiĂšrement entre les mains du PĂšre et s’offre Ă  lui en nourriture. Veiller dans la priĂšre, ĂȘtre parmi nos frĂšres, tĂ©moins d’une autre prĂ©sence, celle du Seigneur qui nous habite et qui est Ă  l’Ɠuvre dans ce monde. Venez dĂ©couvrir comment nous cherchons Ă  aventurer notre vie aujourd’hui » Ă  la suite du Seigneur
 Nous tous, visages dĂ©couverts, rĂ©flĂ©chissons la gloire du Seigneur » 2Ăšme lettre de St Paul aux Corinthiens C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire Ă  l’Amour 
 » Tu m’as cachĂ© ta face, j’en suis bouleversĂ©e » Psaume 30 Elle pensait Ă  lui
 Elle le cherchait, elle le pleurait
 le pleurait
 Il lui parlait
 Mais elle ne le reconnaissait pas ! Elle le prenait pour le Gardien du Jardin, Et voici que, soudainement, Il l’appelle comme il avait coutume par son prĂ©nom Marie » ! Alors, elle le reconnaĂźt, se jette Ă  ses pieds, Et lui crie Rabbouni » ! Dans son cƓur Joie confuse ! Grande joie ! Folle joie ! Joie et rĂ©jouissance Ă  tous ceux qui te cherchent ». JĂ©sus, car c’était Lui, lui dit Ne me touche pas
 Mais va trouver mes frĂšres, dis-leur que je monte vers mon PĂšre et votre PĂšre
 » De disciple, JĂ©sus la crĂ©e ApĂŽtre ». Alors, elle court, cheveux au vent, elle court dans la nature, frĂ©missante de bonheur porter aux onze » enfermĂ©s par la peur, la Bonne, la Joyeuse, l’Incroyable Nouvelle de JĂ©sus, vivant, ressuscitĂ© pour toujours ! Joie pour les cƓurs qui cherchent Dieu, RĂ©jouissez-vous, exultez, jubilez, tous les cƓurs droits » Amen ! AllĂ©luia ! d’aprĂšs Saint Jean 20, 11-18 85 rue de Paris, 03000 Moulins TĂ©l. 04 70 44 20 95 Prieure Sr RaphaĂ«lle GARON Visitation Sainte-Marie La Visitation de Moulins fut Ă©tablie en 1616 par des religieuses venues d’Annecy. C’est dans ce monastĂšre, construit dans le centre historique du vieux Moulins, que mourut Sainte Jeanne de Chantal, le 13 dĂ©cembre 1641. DispersĂ©es en 1792, les Visitandines ne purent pas racheter le monastĂšre qui avait Ă©tĂ© vendu comme bien national. C’est Ă  Nevers que la communautĂ© pĂ»t se reconstituer. En 1876, Ă  la demande de Monseigneur de DREUX-BREZÉ, Ă©vĂȘque du nouveau diocĂšse Moulins, 8 Visitandines professes du premier monastĂšre de Paris fondĂšrent une nouvelle communautĂ© et construisirent le monastĂšre actuel, selon un plan gĂ©nĂ©ral préétabli, mais en plusieurs reprises, si bien que les bĂątiments n’ont jamais atteint leur extension complĂšte. La communautĂ© de Moulins a toujours Ă©tĂ© soutenue par le dĂ©vouement et les compĂ©tences d’amis fidĂšles, tant de Moulins que de l’extĂ©rieur. À partir de 1995, en raison du manque de recrutement et d’autres facteurs comme l’emplacement des monastĂšres, trois communautĂ©s de visitandines se sont rĂ©unies Ă  Moulins celles de MĂącon, Mayenne et Chartres. Les religieuses s’émerveillent et expĂ©rimentent comment l’unitĂ© de l’appel Ă  suivre le Christ, la mĂȘme aspiration Ă  vivre une vie inspirĂ©e de l’Évangile, la communion Ă  l’esprit lĂ©guĂ© par leurs fondateurs scellent entre elles une unitĂ© souple et Ă©panouissante oĂč s’estompent les petites diffĂ©rences d’anciens us de vie. Elles reçoivent cette unitĂ© du CƓur du Sauveur. On peut voir au MusĂ©e Bourbonnais 4 place de l’ancien palais, Moulins des souvenirs de l’ordre de la Visitation, et en particulier de Sainte Jeanne de Chantal. Bienheureuse Sainte Jeanne de Chantal 65 rue des Tanneries, 03000 Moulins Prieure MĂšre Anne-Sophie VEYRIER CommunautĂ©s Apostoliques Vivre Ă  la maniĂšre des premiers apĂŽtres, ĂȘtre tout Ă  Dieu au coeur du monde sans ĂȘtre du monde c’est la vie des religieux apostoliques. L’Église entiĂšre est poussĂ©e par l’Esprit-Saint Ă  poursuivre l’oeuvre des apĂŽtres. En Occident, de nombreuses expressions de vie religieuse, autres que la vie monastique, ont fleuri au long des siĂšcles. Elles ont permis Ă  beaucoup de personnes, renonçant au monde, de se consacrer Ă  Dieu par la profession publique des conseils Ă©vangĂ©liques les voeux de pauvretĂ©, chastetĂ© et obĂ©issance guident leur existence. Ces religieux offrent au coeur du monde un tĂ©moignage visible du mystĂšre du Christ ils le reprĂ©sentent dans l’annonce du Royaume de Dieu aux foules, ou encore lorsqu’il guĂ©rit les malades et les infirmes, en obĂ©issant Ă  la volontĂ© du PĂšre qui l’a envoyĂ©. L’action apostolique est accomplie au nom de l’Église. Ces consacrĂ©s sont engagĂ©s dans des congrĂ©gations – appelĂ©es aussi instituts – animĂ©es par un charisme propre le don de l’Esprit est fait Ă  un groupe particulier pour le service de l’Église et pour tous. L’intuition spirituelle de dĂ©part, l’histoire du groupe, la maniĂšre d’ĂȘtre prĂ©sent dans le monde, de vivre la mission, de prier, d’ĂȘtre en communautĂ©, font que chaque congrĂ©gation est comme une note qui prend sa place dans le concert de la vie religieuse apostolique. CarmĂ©lites Missionnaires ThĂ©rĂ©siennes SƓurs Les CarmĂ©lites Missionnaires ThĂ©rĂ©siennes, ont choisi comme thĂšme central et idĂ©e forte de la rĂ©flexion capitulaire “Pour que le corps croisse et se construise lui-mĂȘme dans l’amour ? 16, nous, CMT, nous sentons appelĂ©es Ă  nous laisser recrĂ©er par l’Esprit et Ă  annoncer en fraternitĂ© ce que nous avons entendu et vu. » Nous sommes une famille, une famille fondĂ©e en Espagne, en 1860, Ă  une Ă©poque trĂšs troublĂ©e. Nous sommes filles de Francisco PALAU, chercheur passionnĂ© de l’Église. Nous sommes nĂ©es au sein d’une famille de mystiques Le Carmel de sainte ThĂ©rĂšse d’Avila et de saint Jean de la Croix ». Nous prolongeons dans l’histoire leur Passion pour l’Église, par-delĂ  les frontiĂšres. Nous avons comme compagne de route la Vierge Marie. Filles de prophĂštes, enracinĂ©es dans le Carmel ThĂ©rĂ©sien, avec un nouveau visage et des expressions nouvelles, nous sommes un projet ouvert sur l’avenir avec les traits suivants La CarmĂ©lite Missionnaire valorise la vie et la dĂ©fend ; elle se sent en harmonie avec tout ce que Dieu a créé de beau et de bon. Elle dĂ©veloppe en elle-mĂȘme et chez les autres les valeurs humaines joie, simplicitĂ©, gratitude, accueil, dialogue et force. Elle cultive les relations humaines ; promeut l’égalitĂ© et la fraternitĂ© entre tous les hommes ; respecte et accueille les diffĂ©rences. Elle recherche et discerne par un regard thĂ©ologal les traces de Dieu dans l’histoire et la vie des hommes. Éprise de JĂ©sus, elle vit en communion avec Lui, le contemplant dans la solitude et le servant dans ses frĂšres. Elle aime sa vocation et chemine vers l’unitĂ© intĂ©rieure Ă  partir d’un centre vital qui l’attire et l’intĂšgre dans l’Église, MystĂšre de Communion. Elle est de vie sobre et austĂšre, pauvre et solidaire, de cƓur universel, toujours prĂȘte Ă  chercher et Ă  suivre la volontĂ© de Dieu. Elle traduit la joie de la fraternitĂ© dans la convivialitĂ© concrĂšte de la petite Église », par des attitudes qui favorisent la communion. Femme ayant l’expĂ©rience de Dieu, elle se fait guide de chemin intĂ©rieur. Avec une ardeur missionnaire, elle franchit les frontiĂšres et s’ouvre Ă  tous les peuples, les cultures et les religions. C’est une femme d’espĂ©rance qui, dans une Église et un monde conflictuels, n’élude pas la difficultĂ©, mais l’affronte et en fait un moyen de croissance pour la communion. Elle vit la prĂ©sence de Marie comme MĂšre confidente, type de l’Église et modĂšle de la femme consacrĂ©e. Elle dĂ©couvre en elle ce que signifie Ă©couter, mĂ©diter la Parole et vivre attentive aux besoins des hommes. CommunautĂ© des sƓurs de JĂ©sus-Serviteur La CongrĂ©gation des SƓurs de JĂ©sus Serviteur est nĂ©e de l’union de 5 congrĂ©gations de spiritualitĂ© ignacienne, le 15 juin 2007. En regroupant vos congrĂ©gations dans un seul institut placĂ© sous le vocable de JĂ©sus-Serviteur, c’est cette exigence du service que vous avez souhaitĂ© nous rappeler. » AbbĂ© François Lavocat. Extrait de l’homĂ©lie du 16 juin 2017 Un Nom Pour plus de vie et mieux servir 
Vous m’appelez MaĂźtre et Seigneur, et vous avez raison, car vraiment Je le suis. Si donc moi le Seigneur et le MaĂźtre, je vous ai lavĂ© les pieds, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres
 » Jean 13, 14. A Moulins sud, quartier des Champins, nous sommes une communautĂ© de 3 sƓurs. Nous sommes arrivĂ©es en 2010 pour rĂ©pondre Ă  un appel du diocĂšse. Avec les laĂŻcs nous participons Ă  l’animation du relai paroissial Nazareth et sommes engagĂ©es dans diverses activitĂ©s du quartier, de la paroisse, du diocĂšse. Notre mission participe Ă  la mission du Christ Serviteur, appelĂ©es et envoyĂ©es Ă  sa suite pour dire l’amour de Dieu et la tendresse du PĂšre pour tous les hommes. Nous voulons ĂȘtre proches de toute personne par l’accueil, l’écoute, l’entraide, la disponibilitĂ©, l’accompagnement
 » Extrait des constitutions. Filles de JĂ©sus de Kermaria Rue Le Plessis,Bt R, Porte 365, 03400 Yzeure Sr Marie-ThĂ©rĂšse MOLAC – mtmolac2 TĂ©l. 09 83 01 17 27 Oblates du CƓur de JĂ©sus SƓurs Maison MĂšre de l’Institut Oblates Religieuses, SĂ©culiĂšres, AffiliĂ©es et Couples affiliĂ©s 8 Place Louise-ThĂ©rĂšse de Montaignac anciennement Rue de la Croix-Verte, 03100 Montluçon TĂ©l. 04 70 28 03 03 – Fax 04 70 05 27 83 CommunautĂ©s 8 Place Louise-ThĂ©rĂšse de Montaignac, 03100 Montluçon – TĂ©l. 04 70 28 03 03 15 rue Notre-Dame, 03100 Montluçon – TĂ©l. 04 70 05 22 91 8 Place Aristide Briand, 03210 Souvigny – TĂ©l. 04 70 44 87 05 Responsable Sr Socorro Magdalena MEJA TORRES Responsable rĂ©gionale Sr Christine LEFRANC – christineocj Petites SƓurs de l’Ouvrier PrĂ©sentation Petites SƓurs de l’Ouvrier » nous sommes une congrĂ©gation ignatienne de droit pontifical. FondĂ©e en 1880 pour vivre en proximitĂ© avec le monde ouvrier » au cƓur de la rĂ©alitĂ© du travail et de l’habitat, dans une vie consacrĂ©e vĂ©cue en communautĂ©. Aujourd’hui, sans doute, le terme ouvrier » Ă©tonne
 l’on parle plus volontiers de Milieu populaire ». Il est vrai que le monde ouvrier est en pleine mutation. Il est devenu difficile Ă  dĂ©finir. Il n’est plus ce qu’il Ă©tait au moment de notre fondation. Cependant la condition ouvriĂšre existe toujours. Cette condition, c’est celle de ces hommes, de ces femmes, de ces jeunes, de ces enfants que nous retrouvons dans les banlieues » de nos grandes villes
 dans nos Zones » dites prioritaires ». EnvoyĂ©es pour rendre compte de l’EspĂ©rance qui est en germe dans le monde, pour signifier au quotidien que l’homme a du prix aux yeux de Dieu, pour vivre un acte de foi aux couleurs d’EspĂ©rance avec tous ceux et celles qui, dans le monde et dans l’Église, sont acteurs pour bĂątir un monde plus juste et plus fraternel. Historique Dans les annĂ©es 1870-1880, la question ouvriĂšre passe au premier plan de la culture française, tant dans l’Eglise que dans la sociĂ©tĂ©. La classe ouvriĂšre » selon les termes de l’époque se construit hors de l’Eglise et en opposition avec celle-ci. C’est l’époque, en Église, des CongrĂšs des ƒuvres OuvriĂšres rĂ©unissant laĂŻcs, industriels, prĂȘtres, Ă©vĂȘques
. prĂ©occupĂ©s des questions sociales On y exprime le dĂ©sir d’avoir dans les usines des sƓurs dĂ©vouĂ©es au service des ouvriĂšres et des ouvriers. Les questions se posent en termes de prĂ©sence, d’assistance, de lutte contre la dĂ©christianisation. Comment ĂȘtre proche de ce monde, lĂ  oĂč il travaille, lĂ  oĂč il habite ? Comment amĂ©liorer les conditions de vie des ouvriers ? Peut-on accepter la construction d’une sociĂ©tĂ© sans rĂ©fĂ©rence au christianisme ? Comment ce peuple va-t-il dĂ©couvrir qu’il est aimĂ© de Dieu ? En septembre 1880, le CongrĂšs dĂ©cide la crĂ©ation d’un Institut consacrĂ© uniquement Ă  l’ÉvangĂ©lisation de la Classe OuvriĂšre celui-ci prend le nom de CongrĂ©gation des Petites SƓurs de l’Ouvrier ». PrĂ©sence Nos insertions se situent, au milieu et avec ce monde ouvrier souvent en marge de la sociĂ©tĂ©. Que ce soit Ă  Sallaumines, dans les Hauts de France, Ă  Sarcelles en rĂ©gion parisienne, Ă  Echirolles en IsĂšre ou Ă  Montluçon en Auvergne
 c’est lĂ  que se vit la dimension internationale de nos vies » dans ces lieux multiculturels, multi cultuels. C’est lĂ  dans un vivre ensemble » au quotidien que nous voulons, pour notre part, travailler au monde de demain. Oser faire histoire dans ces rĂ©alitĂ©s. Mettre en lien, donner la parole. Travailler et cĂ©lĂ©brer avec d’autres, afin que naisse et grandisse l’Église de JĂ©sus-Christ. 1, rue bataille de Verdun, Appt. 50, 03100 Montluçon TĂ©l. 06 31 30 93 51 SupĂ©rieure gĂ©nĂ©rale Sr Monique PALLORDET SƓurs Apostoliques de Saint-Jean PrieurĂ© Notre-Dame de MisĂ©ricorde, 3 rue du PresbytĂšre, 03200 Vichy TĂ©l. 04 70 58 85 00 – Fax 04 70 58 85 04 – Prieure Sr Marie Pia LORDET SƓurs de Jeanne Delanoue 33 rue des Remparts, 03380 Huriel TĂ©l. 04 43 31 24 92 SƓurs du Donjon CommunautĂ© Inter CongrĂ©gation Filles du St Esprit, SƓurs de l’Alliance 32 rue Robert Gantheret, 03130 Le Donjon SƓurs infirmiĂšres de Saint-François d’Assise Maison MĂšre 23 rue du Cerf-Volant, 03000 Moulins – TĂ©l. 04 70 46 25 77 Administrateur canonique Sr Bernadette NOURDIN SƓurs de Saint-Paul de Chartres Maison diocĂ©saine Saint-Paul, 20 rue Colombeau, 03000 Moulins Contact Sr Jean-NoĂȘl DELEZENNE
LemonastĂšre royal de Brou est un complexe religieux Ă  Bourg-en-Bresse, dans l'Ain. Il a Ă©tĂ© construit pour ĂȘtre un lieu de sĂ©pulture dynastique pour les ducs, duchesses et nobles de France des 15e et 16e siĂšcles. L'Ă©glise et le monastĂšre sont classĂ©s au titre des monuments historiques depuis 1862. Horaires d'ouverture Matin. Mardi: 9h00 - 18h00 : Mercredi: 9h00 - 18h00 : Jeudi:
Par LONGEAT, JEAN-PIERRE / Éditeur MÉDIASPAUL FRANCE / Pages 80Nous avons parfois le dĂ©sir de faire halte, de reprendre souffle dans un monastĂšre, de vivre en proximitĂ© avec les moines. Mais peut-ĂȘtre ne savons-nous pas comment nous organiser pour faire de ce moment un temps spirituellement fĂ©cond. Que faire de nos journĂ©es au monastĂšre ? Que lire ? Comment mĂ©diter, participer aux offices ? Peut-on rencontrer un moine ? Comment s’occuper Ă  la fois du corps et de l’esprit ? Fort de sa longue pratique monastique, Jean-Pierre Longeat, ancien abbĂ© de l’abbaye saint Martin de LigugĂ©, propose ici des pistes, des balises, des repĂšres pour que ce temps au dĂ©sert » soit un temps de repos et de refondation. Un livre qui donne accĂšs au trĂ©sor de la spiritualitĂ© bĂ©nĂ©dictine. POINTS FORTS- Un livre Ă  mettre dans son sac lorsqu’on part pour quelques jours de retraite dans un Un vĂ©ritable guide de vie » pour nourrir sa priĂšre et son Un ouvrage trĂšs accessible et qui parle concrĂštement » de la vie spirituelle
L’AUTEUR- Musicien, premier prix de Conservatoire, Jean-Pierre Longeat entre Ă  22 ans au monastĂšre de LigugĂ©. Il devient AbbĂ© du monastĂšre poitevin en 1990, charge qu’il quitte en 2013 pour prendre la prĂ©sidence de l’Alliance inter-monastique au service des nouvelles fondations bĂ©nĂ©dictines et cisterciennes dans le monde. Il est aussi prĂ©sident de la CORREF ConfĂ©rence des Religieux et Religieuses de France. Son dernier ouvrage chez MĂ©diaspaul Toi qui a soif de bonheur a rencontrĂ© un vif succĂšs.
Maisle recul de la pratique a fait tomber dans l’oubli certaines rĂšgles de bon sens qu’il convient d’observer lorsque l’on pĂ©nĂštre dans un Ă©difice religieux. Pour savoir quelle attitude adopter au moment d’entrer dans une Ă©glise, il faut avant tout comprendre oĂč l’on entre : une Ă©glise est un lieu de priĂšre et de cĂ©lĂ©bration des offices liturgiques.
Un extrait du film Croyah / Capture d'Ă©cran L’Alliance intermonastĂšres AIM a demandĂ© Ă  la documentariste CĂ©cile Juan de rĂ©aliser un film qui puisse aider les religieux Ă  anticiper les conflits pouvant survenir dans les communautĂ©s. Ce documentaire, Croyah, raconte la vie de religieuses installĂ©es en GuinĂ©e-Conakry. C’est l’histoire d’une communautĂ© de religieuses comme il en existe des dizaines d’autres. À Kindia, une ville situĂ©e Ă  trois heures de route de la capitale de GuinĂ©e Conakry, les sƓurs bĂ©nĂ©dictines de Maumont ont fondĂ© un petit monastĂšre. Avec ses six religieuses, la communautĂ© Sainte-Croix de FriguiagbĂ© est installĂ©e ici depuis 1996, Ă  l’invitation du cardinal Robert Sarah, alors archevĂȘque de Conakry entre 1979 et 2001. Elles constituent, de fait, le premier monastĂšre du pays. Le film Croyah qui signifie le lieu de la croix », en dialecte soussou, rĂ©alisĂ© par CĂ©cile Juan, constitue une immersion dans la petite communautĂ© guinĂ©enne, sans rien Ă©luder de ses joies ni de ses peines. En trois semaines, la documentariste a rĂ©ussi Ă  capter la vie quotidienne, entrecoupĂ©e de tĂ©moignages trĂšs personnels des religieuses. > A lire aussi. Au Burkina Faso, l’Église forme religieux et laĂŻcs Ă  la politique On y retrouve sƓur Alphonsine, qui rĂȘvait, enfant, de devenir religieuse pour chanter », mais aussi sƓur Marie-BĂ©nĂ©dicte. Les deux jeunes femmes, GuinĂ©ennes, ont rejoint cette communautĂ© dont les autres soeurs viennent d’Europe. Certaines scĂšnes Ă©voquent la lenteur de la vie monastique, non sans rappeler des passages du Grand Silence, un film sur les moines de la Grande Chartreuse sorti en 2005. D’autres donnent Ă  voir les tensions inhĂ©rentes Ă  toute communautĂ©, fruit des clivages entre plus jeunes et plus ĂągĂ©es, mais aussi entre Africaines et EuropĂ©ennes. En tĂ©moigne l’une des scĂšnes du film, au cours d’un chapitre, durant lequel le dialogue entre les religieuses semble bloquĂ©. Croyah – CĂ©cile Juan Il n’est prĂ©vu, Ă  ce stade, que le film soit diffusĂ© en salles ni Ă  la tĂ©lĂ©vision, mais il sera distribuĂ© dans les monastĂšres. Il s’agit d’un outil de rĂ©flexion qui sera distribuĂ© en interne comme support de discussion », explique le P. Jean-Pierre Longeat, prĂ©sident de l’Alliance intermonastĂšres AIM, dont le rĂŽle est de favoriser l’implantation monastique en pays de mission, et qui fĂ©dĂšre 450 communautĂ©s rĂ©parties Ă  travers le monde. C’est cette structure qui a commandĂ© le film Ă  la documentariste. Ajustement Ce film est destinĂ© Ă  aider les communautĂ©s Ă  rĂ©flĂ©chir sur la difficultĂ© de vivre ensemble », poursuit-il, particuliĂšrement lorsque des conflits entre gĂ©nĂ©rations ou entre religieux issus de cultures diffĂ©rentes se font jour. Le religieux n’élude pas les difficultĂ©s qui peuvent survenir dans ces communautĂ©s naissantes. On a voulu Ă©viter un film qui consisterait Ă  dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, estime le P. Longeat. Le plus important est de montrer que lorsque l’on construit un Ă©difice, les pierres mettent du temps Ă  s’ajuster. Et quelquefois, cela peut grincer. » VlQv.
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  • faire entrer un religieux dans un monastĂšre