Cest donc ce qu’ Alexander De Croo a dĂ©cidĂ© de faire: de cette rentrĂ©e Ă  la mi- octobre, ce n’est pas le seul budget 2023 qui sera tracĂ©, mais Ă©galement celui de 2024.
Accueil Travail - Emploi CongĂ©s et Absences Exemples de lettre pour obtenir un congĂ© familial, personnel, maladie, formation Les congĂ©s du salariĂ© La gestion des absences et des demandes de congĂ©s des salariĂ©s est quelque chose de trĂšs commun dans une entreprise. Il existe des dizaines de dispositifs permettant Ă  un salariĂ© de suspendre temporairement son contrat de travail, de rĂ©clamer des congĂ©s payĂ©s ou de s'absenter de son poste pour diffĂ©rentes raisons ou motifs. Certains congĂ©s s'imposent d'ailleurs Ă  l'employeur grĂące au Code du travail ou aux conventions collectives et garantissent mĂȘme un maintien de rĂ©munĂ©ration, tandis que d'autres doivent ĂȘtre nĂ©gociĂ©s en accord avec les responsables de l'entreprise. Dans la majoritĂ© des cas, certaines conditions doivent ĂȘtre tout de mĂȘme remplies avant de faire valoir son droit Ă  un congĂ© comme une anciennetĂ© minimale dans l'entreprise, un dĂ©lai de prĂ©venance Ă  respecter, un Ă©tat de santĂ© Ă  justifier, un nombre d'enfants Ă  charge, etc. Mais quel que soit le motif du congĂ©, la loi garantit au salariĂ© de retrouver Ă  son retour son poste prĂ©cĂ©dent ou un emploi similaire et une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©quivalente avec les avantages acquis. Quels sont les diffĂ©rents types de congĂ©s payĂ©s ou non rĂ©munĂ©rĂ©s ? On peut distinguer 4 grandes familles de congĂ©s Les congĂ©s de formation professionnelle comme ceux du compte personnel de formation CPF, le projet de transition professionnelle PTP ou encore le congĂ© Ă©conomique, sociale et syndicale CFESS. Les congĂ©s personnels tels que les congĂ©s payĂ©s annuels, le congĂ© sans solde pour convenance personnelle ou sabbatique et celui pour la crĂ©ation ou la reprise d'une entreprise. Les congĂ©s Ă  caractĂšre familial parmi lesquels on retrouve les congĂ©s de prĂ©sence parentale CPP, de solidaritĂ© familiale CSF, parentale d'Ă©ducation CPE et ceux pour des Ă©vĂ©nements familiaux mariage, dĂ©cĂšs d'un parent, naissance. Les congĂ©s mĂ©dicaux comme les arrĂȘts maladie, les accidents du travail, le congĂ© maternitĂ©, pathologique ou de cure thermale. Comment informer l'employeur d' une absence au travail ? Sans parler vĂ©ritablement de congĂ©, certaines absences du salariĂ© s'imposent Ă  l'employeur. C'est las cas d'une convocation comme jurĂ© d'assises au tribunal, pour ĂȘtre membre du jury d'un examen officiel, se rendre Ă  des rendez-vous mĂ©dicaux pour une femme enceinte ou encore pour prĂ©parer une rĂ©union syndicale par exemple. Parfois l'absence n'est pas autorisĂ©e ou prĂ©visible, dans ce cas le salariĂ© devra justifier rapidement sa situation afin d'Ă©viter d'Ă©ventuelles sanctions retard, enfant malade, grĂšve, etc. Comment rĂ©diger une lettre ou un mail de demande de congĂ© ? Demander un congĂ© Ă  son employeur peut ĂȘtre une tĂąche dĂ©licate. Vous ne voulez pas donner l'impression de manquer de professionnalisme ou faire preuve d'oisivetĂ©. La chose la plus importante Ă  retenir est d'ĂȘtre clair et concis dans votre demande. Voici quelques conseils sur la façon de rĂ©diger une lettre ou un courriel de demande de congĂ© Tout d'abord, assurez-vous que vous avez une raison valable de demander un congĂ©. Votre entreprise vous demandera probablement de fournir des documents si vous prenez un congĂ© Ă  caractĂšre exceptionnel, il est donc important que tout soit en ordre avant de faire votre demande. Soyez franc quant aux dates auxquelles vous prĂ©voyez de vous absenter. LĂ  encore, si vous demandez un congĂ© de longue durĂ©e comme un congĂ© maternitĂ© ou parental, votre entreprise devra le savoir Ă  l'avance afin de pouvoir planifier en consĂ©quence. Soyez concis et prĂ©cis dans votre lettre ou votre courriel. Il n'est pas nĂ©cessaire d'entrer dans les dĂ©tails des raisons pour lesquelles vous souhaitez un congĂ© ; exposez simplement votre situation et mentionnez les articles de loi le cas Ă©chĂ©ant. En suivant ces conseils, vous pouvez vous assurer que votre demande de congĂ© est professionnelle et bien motivĂ©e, ce qui vous donne les meilleures chances de la voir approuvĂ©e. Pour vous aider dans vos dĂ©marches, nous vous proposons des dizaines de modĂšles de lettre de demande de congĂ© ou prĂ©venir d'une absence que vous pourrez tĂ©lĂ©charger gratuitement au format Word ou PDF. Les congĂ©s et absences pour raisons mĂ©dicales Certains congĂ©s s'imposent Ă  l'employeur lorsque l'Ă©tat de santĂ© du salariĂ© attestĂ© par un mĂ©decin ne lui permet pas d'exercer son activitĂ© professionnelle ou lorsqu'il doit se rendre Ă  un examen mĂ©dical obligatoire Annoncer sa grossesse et les dates de son congĂ© maternitĂ© S'absenter de son travail pour un examen de grossesse Demander un congĂ© pour faire une cure thermale Les congĂ©s Ă  caractĂšre familial Il existe de nombreux congĂ©s familiaux pour s'occuper d'un proche gravement malade ou handicapĂ©, pour Ă©lever un enfant en bas Ăąge, accueillir l'arrivĂ©e d'un enfant adoptĂ© ou pour prendre quelques jours de congĂ©s lors d'un Ă©vĂ©nement familial mariage, dĂ©cĂšs, naissance Demander un congĂ© de naissance ou de paternitĂ© Demander un congĂ© parental d'Ă©ducation Demander un congĂ© pour adoption Demander un congĂ© de prĂ©sence parentale CPP Demander un congĂ© de solidaritĂ© familiale CSF Demander un congĂ© de mariage du salariĂ© ou de son enfant Demander un congĂ© pour le dĂ©cĂšs d'un membre de sa famille Les congĂ©s et absences personnels Les congĂ©s personnels donnent la possibilitĂ© aux salariĂ©s de partir en vacances, d'avoir des loisirs ou de se consacrer Ă  des projets privĂ©s sans devoir rendre des comptes Ă  l'employeur Demander Ă  prendre ses congĂ©s payĂ©s annuels Demander le report de ses congĂ©s payĂ©s annuels Demander un congĂ© sans solde pour convenance personnelle Demander un congĂ© sabbatique ou annoncer son retour Demander un congĂ© pour crĂ©ation ou reprise d'entreprise Demander Ă  l'employeur d'utiliser son compte Ă©pargne-temps Demander une mobilitĂ© volontaire sĂ©curisĂ©e Les congĂ©s de formation Les congĂ©s pour formation permettent aux salariĂ©s d'acquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences, d'amĂ©liorer leurs connaissances, de se rĂ©adapter Ă  leur poste de travail ou de donner une nouvelle orientation Ă  leur vie professionnelle Utiliser son compte personnel de formation CPF Demande de projet de transition professionnelle CPF - PTP Demander un congĂ© de formation Ă©conomique sociale et syndicale Demander un congĂ© pour passer un examen ou un concours Demander une autorisation d'absence pour ĂȘtre jury d'examen Retards et absences Parfois le salariĂ© doit s'absenter de son poste pour des devoirs citoyens qui l'emportent sur ses obligations professionnelles. Il arrive aussi qu'il soit en retard et qu'il doive alors se justifier auprĂšs de son employeur Justifier ou s'excuser pour un retard au travail S'absenter de son travail pour la rentrĂ©e scolaire Informer l'employeur de son absence pour ĂȘtre jurĂ© d'assises Informer l'employeur de son absence en tant qu'Ă©lu local Notre conseil n'hĂ©sitez pas Ă  vous rapprocher de vos reprĂ©sentants du personnel, de votre caisse d'allocations familiales ou d'un conseiller dĂ©partemental du salariĂ© pour vous assurer de vos droits et obligations. Nos courriers pour congĂ© maternitĂ©, paternitĂ©, Ă©ducation, formation, absence Ici, vous retrouverez donc tous nos modĂšles de lettre pour vous aider Ă  formuler vos demandes de congĂ©s et d'absences selon diffĂ©rents contextes personnels et professionnels que vous pourrez facilement adapter Ă  votre situation. Lorsqu'on communique avec son employeur, il est prĂ©fĂ©rable de laisser des traces, chaque demande doit faire l'objet d'un Ă©crit et les plus importantes seront envoyĂ©es par courrier recommandĂ© avec A/R afin de limiter les litiges sur les dates ou les dĂ©lais de prĂ©avis Ă  respecter. A noter que certaines conventions collectives ou des accords d'entreprise peuvent prĂ©voir des dispositions plus avantageuses que celles du Code du travail citĂ© dans nos modĂšles. En cas de doute, rapprochez-vous d'un reprĂ©sentant du personnel de votre entreprise.
AprĂšsune carriĂšre internationale d’ingĂ©nieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son Targa 35+ le long de la cĂŽte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expĂ©riences d’expĂ©dition maritime hors du commun. ‍Lors de l’utilisation d’une nacelle, il est primordial de respecter certaines rĂšgles de sĂ©curitĂ©. En effet, mĂȘme si elles disposent d’une rambarde qui protĂšge en partie des risques de chutes, travailler Ă  plusieurs mĂštres du sol reste particuliĂšrement dangereux pour les travailleurs. Avec ce type de machines, le danger peut venir, aussi bien des airs, que du sol. Bien souvent, une nĂ©gligence, un manque de vigilance ou un manque de formation peuvent ĂȘtre Ă  l’origine d’accidents, souvent mortels. MĂȘme si les chiffres montrent une baisse du nombre de dĂ©cĂšs dus aux PEMP, 66 personnes dans le monde ont trouvĂ© la mort, en utilisant une nacelle Ă©lĂ©vatrice, en 2017. Les principales causes de dĂ©cĂšs sont les chutes de hauteur 38%, les Ă©lectrocutions 23% et les renversements 12%. Afin de faire avancer la prĂ©vention et de rĂ©duire davantage les risques d’accidents, voici 13 rĂšgles de sĂ©curitĂ© Ă  ajouter Ă  votre to do list, avant d’utiliser une VĂ©rifier que l’opĂ©rateur est titulaire du CACESBien que non obligatoire, il est fortement recommandĂ© aux conducteurs de nacelles Ă©lĂ©vatrices de disposez d'un CV en logistique mais surtout possĂ©der le CACES R486 anciennement R386. C’est notamment une recommandation de la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs SalariĂ©s CNAMTS et de l'Institut National de Recherche et de SĂ©curitĂ© INRS afin d'Ă©viter tout accident. Depuis la nouvelle rĂ©glementation instaurĂ©e le 1er janvier 2020, le CACES de la nacelle est divisĂ© en trois catĂ©gories diffĂ©rentes La catĂ©gorie A qui regroupe toutes les nacelles Ă  Ă©lĂ©vation verticale plateforme ciseaux, toucan...La catĂ©gorie B qui engobe les PEMP Ă  Ă©lĂ©vation multidrectionnelle articulĂ©e, araignĂ©e....La catĂ©gorie C qui comporte la conduite hors-production des appareils chargement, dĂ©chargement...À noter que ce certificat est valable 5 revanche, l’employeur a l'obligation de former et vĂ©rifier les compĂ©tences Ă  la conduite de ses collaborateurs par le moyen qu’il souhaite. Le CACES est une des façons de remplir cette obligation avant la dĂ©livrance de l’autorisation de noter, une entreprise qui fait travailler ses employĂ©s sans autorisation de conduite s’expose Ă  d’importantes sanctions en cas d’accident et cela peut parfois ne pas rentrer dans le cadre des conventions collectives.‍‍2. ContrĂŽler les papiers de la machineEn cas de location de nacelle, il faut vĂ©rifier que les papiers obligatoires sont prĂ©sents sur la machine. Ainsi, vous devez avoir la notice d'utilisation de la nacelle, le carnet de maintenance et le rapport de vĂ©rification pĂ©riodique Ă  6 mois. Enfin, vous devez vous assurer que toutes les rĂ©serves ont Ă©tĂ© Faire toutes les vĂ©rifications d’usage avant la mise en service de la machineQuel que soit le type de nacelles Ă©lĂ©vatrices, il est primordial de faire le tour de la machine afin de dĂ©celer d’éventuels problĂšmes. La premiĂšre chose Ă  inspecter est le vĂ©hicule en lui-mĂȘme. Il faut vĂ©rifier les niveaux de liquides carburant, huile, liquide de refroidissement, etc., ainsi que les pneus, les feux ou encore les alarmes de recul. AprĂšs les vĂ©rifications du vĂ©hicule, on peut passer Ă  celles du bras articulĂ©. Les systĂšmes hydrauliques et Ă©lectriques doivent parfaitement fonctionner, de mĂȘme que les commandes de fonctionnement et d’ Inspecter les alentours de la zone de travailIl peut arriver que l’environnement de travail prĂ©sente davantage de risques que la nacelle. Lorsque l’on se trouve en intĂ©rieur, il faut inspecter le plafond et surtout s’assurer qu’il est d’une hauteur adĂ©quate. Le plancher peut aussi ĂȘtre une source de danger. Il ne doit pas y avoir de trous ou de bosses qui pourraient mettre en pĂ©ril la stabilitĂ© de la extĂ©rieur, le danger principal vient du ciel. En effet, il faut ĂȘtre extrĂȘmement prudent lorsque l’on travaille Ă  proximitĂ© de lignes Ă©lectriques ou de communication. MĂȘme si les lignes paraissent hors-tension, il est primordial de rester vigilant. Comme dans le cas d’une utilisation en intĂ©rieur, le sol ne doit pas ĂȘtre instable ou comporter des trous qui pourraient menacer l’équilibre de la machine.‍5. Ne pas dĂ©passer la limite de poidsToutes les nacelles Ă©lĂ©vatrices, quel que soit leur type, possĂšdent une charge maximale Ă  ne pas dĂ©passer. Cette charge correspond au poids combinĂ© de l’opĂ©rateur, des outils et des matĂ©riaux qui se trouvent dans le panier de la nacelle. Avant de commencer Ă  travailler, il faut donc connaĂźtre la charge maximale que peut supporter la machine que l’on utilise, et calculer avec prĂ©cision le poids de tous les Ă©lĂ©ments qui prendront place dans le fameuse charge maximale varie selon le type de nacelle que vous louez aaignĂ©e, tĂ©lescopique, ciseaux, toucan, etc. et selon la taille de l’ le fabricant de la nacelle qui est chargĂ© de fixer la limite de poids. Il faut donc se rĂ©fĂ©rer au manuel d’utilisation de la machine pour Ă©viter toute mauvaise Ne pas sortir du panier durant l’utilisationCela peut paraĂźtre Ă©vident, mais il ne faut en aucun cas tenter de sortir de la nacelle ou de monter sur le garde-corps pendant que la machine est en fonctionnement. Le panier de la nacelle constitue un Ă©quipement de protection collectif en lui-mĂȘme. Les nacelles Ă©lĂ©vatrices ne sont pas conçues pour que l’on puisse quitter le panier en cours d’utilisation. MĂȘme si l’on veut atteindre un objet lĂ©gĂšrement hors de portĂ©e, il est prĂ©fĂ©rable de dĂ©placer la nacelle de quelques mĂštres, plutĂŽt que de risquer une un travailleur est amenĂ© Ă  quitter la nacelle pour effectuer une tĂąche, c’est que celle-ci n’est pas adaptĂ©e Ă  la Respecter le nombre d’opĂ©rateurs prĂ©conisĂ© par le fabricantPour chaque type de nacelles, il y a un nombre limitĂ© d’opĂ©rateurs qui peuvent ĂȘtre prĂ©sents dans le panier. C’est le constructeur de la nacelle qui est chargĂ© d’indiquer le nombre d’opĂ©rateurs PEMP de type 1On distingue deux catĂ©gories de nacelles de type 1 celle dont l’élĂ©vation est uniquement verticale et celle dont l’élĂ©vation est multidirectionnelle. Les nacelles de type 1 nĂ©cessitent deux personnes. L’une manƓuvrant la nacelle depuis le panier et l’autre, au sol, indispensable pour guider l’opĂ©rateur et prĂ©venir les secours en cas de besoin. Le type 1 regroupe les Ă©lĂ©vateurs dont le dĂ©placement n’est autorisĂ© qu’avec la plateforme repliĂ©e en position de transport. On retrouve ainsi les nacelles araignĂ©es et les nacelles PEMP de type 2La rĂ©glementation change concernant les nacelles de type 2. Cetype regroupe les nacelles dont le dĂ©placement avec la plateforme dĂ©ployĂ©e ne peut ĂȘtre commandĂ© que par un organe fixĂ© sur un chĂąssis. Dans le type 2, on retrouve principalement les camions nacelles PL et VL. Trois personnes sont nĂ©cessaires Ă  l’utilisation de ce type de nacelle. Le conducteur de l’engin porteur, l’opĂ©rateur de la plateforme et une autre pour guider l’opĂ©rateur. Pour toute question sur l'engin, vous devez vous rĂ©fĂ©rer au constructeur du camion PEMP de type 3Cette catĂ©gorie comprend les nacelles ciseaux et les nacelles articulĂ©es. Pour ces nacelles, la translation avec la plateforme en position haute peut ĂȘtre directement commandĂ©e depuis le panier. Il faut deux personnes pour les manƓuvrer, l’une dans le panier qui contrĂŽle les commandes et une autre au sol pour guider et intervenir en cas d’ Porter un harnais de sĂ©curitĂ© et un casqueCette catĂ©gorie comprend les nacelles ciseaux et les nacelles articulĂ©es. Pour ces nacelles, la translation avec la plateforme en position haute peut ĂȘtre directement commandĂ©e depuis le panier. Il faut deux personnes pour les manƓuvrer, l’une dans le panier qui contrĂŽle les commandes et une autre au sol pour guider et intervenir en cas d’ de l’utilisation d’une nacelle Ă©lĂ©vatrice, il n’y a pas que l’opĂ©rateur qui est soumis aux risques. Toute personne au sol se trouvant dans la zone de portĂ©e de la machine peut ĂȘtre en danger. C’est pourquoi il faut Ă©loigner les travailleurs au sol et les piĂ©tons de la zone de portĂ©e. Les travaux rĂ©alisĂ©s Ă  l’aide de la nacelle peuvent provoquer la chute d’élĂ©ments ou de matĂ©riaux et blesser ceux qui se trouvent en est Ă©galement important et obligatoire de signaler la prĂ©sence de la machine en positionnant des panneaux de signalisation. Le respect du balisage au sol par les piĂ©tons est Ă  la charge de l’accompagnateur de l’opĂ©rateur. Il doit veiller au maintien en place de la signalisation et empĂȘcher les passants d’entrer dans la zone de travaux. Signaler correctement la prĂ©sence d’un chantier est primordial, surtout en cas d’accident avec un piĂ©ton. La responsabilitĂ© de l’accident sera Ă  l’apprĂ©ciation de la justice et l’entreprise devra alors dĂ©montrer que sa signalisation et son balisage Ă©taient adĂ©quats.‍ À lire aussi 8 questions Ă  se poser avant de louer une nacelle‍10. Prudence avec les nacelles !Une nacelle et une machine de levage utilisĂ©e pour les travaux de second Ɠuvre peinture, Ă©lectricitĂ©, isolation, chauffage, etc... ou encore les inventaires d’entrepĂŽt. Pour les travaux d'intĂ©rieur vous pouvez louer une nacelle Ă©lectrique et diesel pour le travaux en extĂ©rieur. Il est important de prendre un compte les prĂ©conisations des constructeurs si vous louez une nacelle manitou, haulotte ou encore faut toujours faire attention dans le cadre de l’utilisation d’une nacelle Ă©lĂ©vatrice, que l'on se trouve au sol ou dans le panier. En effet, la capacitĂ© de ces engins Ă  se dĂ©placer et Ă  s’élever verticalement, peut occasionner des accidents trĂšs graves, si la nacelle heurte un obstacle. La zone d’action de la nacelle doit donc toujours ĂȘtre dĂ©gagĂ©e afin d’éviter qu’elle ne se chute de l’opĂ©rateur peut ĂȘtre provoquĂ©e parce que l’on appelle l’effet catapulte. Le choc d’une roue qui heurte un obstacle ou qui tombe dans un trou se rĂ©percute le long du mĂąt et provoque un violent mouvement du panier. Si l’opĂ©rateur ne porte pas de harnais, il peut alors se faire dĂ©placer une nacelle, il est nĂ©cessaire de replier totalement le mĂąt avant de bouger la machine. Un dĂ©placement avec une machine non-repliĂ©e peut provoquer son vous devez Ă©galement prendre en compte la protection de la machine. En effet, lorsque que le chantier n'est plus en activitĂ©, vous devez assurer les protection contre le vol de vos machines de Ne pas utiliser de nacelle pour faire de la manutentionLes nacelles Ă©lĂ©vatrices sont des machines uniquement destinĂ©es aux travaux en hauteur et au levage de personnes et d’outils. Il ne s’agit en aucun cas d’engins de manutention. Elles ne doivent donc pas ĂȘtre utilisĂ©es pour dĂ©placer des objets ou des matĂ©riaux. En utilisant une nacelle comme machine de manutention, vous risquez de dĂ©passer la charge maximale, sans vous en rendre compte. Cela peut provoquer le renversement de la machine et mettre en danger les personnes aux toute action de manutention, Tracktor offre la possibilitĂ© de louer, dans les principales villes françaises et prochainement sur tout le territoire, des chariots Ă©lĂ©vateurs et des chariots tĂ©lescopiques. Ces machines sont disponibles avec ou sans chauffeur, pour soulever ou dĂ©placer tous vos Ne pas utiliser la nacelle en cas de vents violentsUtiliser une nacelle Ă©lĂ©vatrice sous un mauvais temps ou des vents violents est une pure folie ! Les Ă©lĂ©vateurs rĂ©pondant Ă  la norme française EN280 sont conçus pour ĂȘtre stables face Ă  des vents allant jusqu’à 12,5 mĂštres par seconde, soit 45 km/h. La vitesse maximale admissible doit obligatoirement ĂȘtre indiquĂ©e sur la plaque fixĂ©e sur la machine par le constructeur. Pour certaines nacelles utilisables en intĂ©rieur comme lorsque vous louez des nacelles toucans Ă©lectriques, la vitesse maximale peut ĂȘtre d’entamer ses travaux, il faut donc se renseigner sur les conditions climatiques. Certaines entreprises disposent mĂȘme d’anĂ©momĂštres pour vĂ©rifier la vitesse du vent directement sur Ne nĂ©gliger aucune des consignes de sĂ©curitĂ© !!Toutes les consignes de sĂ©curitĂ© que nous venons de citer ne doivent pas ĂȘtre prises Ă  la lĂ©gĂšre. MĂȘme si le temps presse, ou si votre chantier a pris du retard, aucune raison ne justifie la nĂ©gligence de sa propre sĂ©curitĂ©, et de celle de ses collĂšgues ou employĂ©s. Du fait de la hauteur qu’elles peuvent atteindre, les accidents de nacelles Ă©lĂ©vatrices sont souvent mortels. Un accident est vite arrivĂ©, et il peut entraĂźner la fermeture de l’entreprise et mettre en danger des dizaines, voir des centaines d’ d’une nacelle grande hauteur, comme pour toutes autres machines, comporte des risques. Mais en suivant ces quelques consignes et en restant vigilant durant votre chantier, vous pourrez travailler en toute tranquillitĂ©. Pour choisir votre nacelle n'hĂ©sitez pas Ă  contacter nos Ă©galement une large de gamme de matĂ©riel de travaux en hauteur.‍ Letout est imaginĂ© pour susciter la peur : celle du hĂ©ros (l’impavide Lancelot s’y hĂ©roĂŻse de ne pas partager celle de ses compagnons, vv. 3038-3040) et celle du lecteur. Aux adjectifs descriptifs s’en ajoutent de nĂ©gativement Ă©vocateurs : l’ «eve » est « laide » et « espoantable », et ChrĂ©tien de Troyes s’arrange pour nous faire croire qu’elle pourrait bien ĂȘtre
Jeudi 13 janvier 2000, SexualitĂ© fĂ©minine et dĂ©sir d’enfant » S. Faure-Pragier Le dĂ©sir d’enfant comme substitut du pĂ©nis manquant une thĂ©orie stĂ©rile de la fĂ©minitĂ© Ayant entrepris, depuis une dizaine d’annĂ©es, une recherche psychanalytique sur l’infertilitĂ© fĂ©minine, il me parait possible aujourd’hui d’interroger la description de la fĂ©minitĂ© proposĂ©e par Freud, Ă  partir de 1925, avec laquelle je me trouve en dĂ©saccord, Ă  causes de mes dĂ©couvertes cliniques. Je rĂ©sumerai donc rapidement celle-ci, puis je prĂ©ciserai les dĂ©nis qu’opĂšre, Ă  mon sens la thĂ©orie freudienne, et qui ressemblent Ă  ceux qui caractĂ©risent le discours des patientes souffrant de stĂ©rilitĂ©. Je tenterai d’expliquer les raisons pour lesquelles Freud a brusquement modifiĂ© sa conception d’un Oedipe universel. Je proposerai enfin une conception, Ă  mon avis plus fĂ©conde, du dĂ©veloppement heureux du fĂ©minin-maternel aujourd’hui. Recherches sur la stĂ©rilitĂ© fĂ©minine Avoir un enfant suppose la conjonction heureuse de diffĂ©rents paramĂštres chez les deux membres du couple certes, le corps peut empĂȘcher la conception, mais le psychisme joue souvent un rĂŽle majeur. Causes ou effets du diagnostic de stĂ©rilitĂ©, des perturbations psychiques peuvent justifier une psychothĂ©rapie, voire une psychanalyse. A travers diffĂ©rentes expĂ©riences cliniques, je tenterai de mettre Ă  jour les conflits qui risquent d’entraver la rĂ©alisation d’un dĂ©sir d’enfant. En prĂ©ambule, je rappellerai que la problĂ©matique qui se dessine peut se rencontrer, bien sĂ»r, sans provoquer de stĂ©rilitĂ© ; la naissance de l’enfant peut alors apaiser ou non les conflits que je vais dĂ©crire. L’étude clinique de l’infĂ©conditĂ© Ă©voque ce que P. C. Racamier 1995 dĂ©crit comme “incestuel”. Les patientes infĂ©condes, que l’on peut globalement considĂ©rer comme des “nĂ©vroses de caractĂšre”, semblent organisĂ©es de maniĂšre dĂ©fensive Ă  l’égard d’un noyau dĂ©pressif. La souffrance narcissique n’est pas ressentie consciemment, mais fait l’objet d’un dĂ©ni qui s’exerce Ă  l’égard du fonctionnement psychique dans son ensemble. Ce dĂ©ni porte sur la vie pulsionnelle. Pour A. Green 1993, il s’agit, dans ces pathologies, d’utiliser le clivage et la nĂ©gation de l’image, qui entraĂźnent un sentiment d’insuffisance et de manque, pour “obturer les expressions d’une pulsionnalitĂ© redoutant toujours de s’exprimer, sans mĂ©diatisation, et comme telle, susceptible de mettre en pĂ©ril l’idĂ©alisation de soi”. Ainsi, s’agirait-il d’isoler, plutĂŽt que de refouler, la vie pulsionnelle. Le dĂ©sir insatisfait d’enfant aboutirait Ă  un sentiment de privation dĂ©clenchant la violence pulsionnelle .Celle-çi Ă©tant souvent intolĂ©rable, on comprend que les traitements mĂ©dicaux demandĂ©s aient un caractĂšre de nĂ©cessitĂ© et d’urgence pour l’intĂ©ressĂ©e. Chez ces femmes, la relation Ă  la mĂšre domine les entretiens. Elle est le principal objet d’un amour forcĂ©ment déçu. C’est pour lui plaire qu’il faudrait avoir un enfant, mais celui-ci, dans leur fantasme inconscient risquerait de les dĂ©truire. La mĂšre, ressentie comme puissante par ses maternitĂ©s, exerce une emprise qui provoque une rage envieuse. En revanche, ne paraissant pas soumise au pĂšre qui ne compte guĂšre pour elle, cette mĂšre ne donne pas la reprĂ©sentation de la fĂ©minitĂ© Ă  laquelle une fille doit pouvoir s’identifier afin de dĂ©sirer son pĂšre, dans un mouvement odipien qui lui permettra plus tard d’aimer d’autres hommes. Ici, la mĂšre n’a pas besoin du pĂšre, semble-t-il, et elle investit exclusivement ses enfants considĂ©rĂ©s comme des prolongements d’elle-mĂȘme, sans reconnaĂźtre leur existence propre. On est frappĂš par la frĂ©quence des Ă©lĂ©ments transgĂ©nĂ©rationnels la mĂ©re Ă  souvent vĂ©cue une souffrance analogue, Ă©chouant elle-mĂȘme Ă  combler la grand-mĂ©re toujours inassouvie. Ailleurs la mĂ©re souffre du rejet du grand-pĂ©re qui prĂ©fĂ©re un fils, et manifeste une envie du penis source de blessure narcissique profonde que sa fille tente en vain d’apaiser. Si bien que la question de la rĂ©alitĂ© historique sur laquelle il est si difficile de se prononcer, parait ici plus claire plusieurs gĂ©nĂ©rations de femmes sont impliquĂ©es pour aboutir Ă  l’inconception. D’ailleurs la faiblesse du refoulement entrave l’organisation des fantasmes originaires qui ne se retrouvent pas Ă  l’origine d’un remaniement suffisant de la rĂ©alitĂ©. Échouant ainsi Ă  se distancier de l’imago maternelle, nos patientes demeurent dans une relation oĂč l’homosexualitĂ© inconsciente reste primaire. Elle n’est pas liĂ©e, comme l’homosexualitĂ© secondaire, Ă  l’identification au pĂšre dans la relation Ă  trois qui dĂ©finit la situation odipienne. La carence paternelle entrave la structuration du psychisme qui demeure enfermĂ© dans une relation essentiellement duelle. Ainsi fait dĂ©faut l’image d’une mĂšre fĂ©minine tournĂ©e vers un homme, tandis que l’imago maternelle archaĂŻque occupe l’espace psychique et empĂȘche la fille de s’identifier elle-mĂȘme Ă  une maternitĂ© qui l’aliĂšne et qu’elle a besoin d’attaquer pour se sentir relativement indĂ©pendante. Avec l’importance de l’homosexualitĂ©, nous insistons sur l’impact de l’identification Ă  une mĂšre acceptant sa fĂ©minitĂ© pour assurer une Ă©volution normale de la sexualitĂ© fĂ©minine. Le pĂšre occupe souvent une place marginale dans le psychisme de nos patientes ; il ne serait qu’un simple instrument de conception pour la mĂšre, pensent-elles. Elles en viennent mĂȘme Ă  dĂ©prĂ©cier cet homme qui n’a pas pu s’imposer. Si le pĂšre joue un rĂŽle habituellement sĂ©parateur du couple mĂšre-bĂ©bĂ©, il semble, dans nos cas, l’avoir fait insuffisamment, ne rĂ©clamant pas pour lui une part du temps de la mĂšre et se soumettant au contraire Ă  celle-ci. Pour nos patientes, il apparaĂźt souvent comme un enfant de plus, et non pas comme celui qui impose un certain ordre, une loi qui sĂ©pare les gĂ©nĂ©rations. Il existe donc un dĂ©ni, bien souvent mime une “communautĂ© du dĂ©ni”du rĂŽle du pĂšre. Absent ou indiffĂ©rent Ă  son enfant, il a laissĂ© Ă  la mĂšre la possibilitĂ© de reporter sur ce dernier tous ses investissements, ici plus narcissiques qu’érotiques Aussi, en l’absence de structuration odipienne suffisante, le Surmoi est-il dĂ©faillant, remplaçÚ par un IdĂ©al du Moi assez conventionnel et persĂ©cuteur. Le fonctionnement psychique est peu investi, pauvre en fantasmes et en rĂȘves, l’action Ă©tant privilĂ©giĂ©e .On ne s’étonnera pas du choix de traitements mĂ©dicaux pĂ©nibles, tant temporiser parait inacceptable Ă  ces patientes Ainsi ce n’est donc pas une problĂ©matique hystĂ©rique que j’ai rencontrĂ©e, contrairement Ă  mon attente. Ce n’est pas un enfant odipien qui ne peut ĂȘtre conçu, mais un bĂ©bĂ© fait avec la mĂšre, par la mĂšre, et dessinĂ© paradoxalement Ă  tenter de se sĂ©parer d’elle. Ne pouvant s’identifier Ă  une mĂšre qui serait une femme -une amante-, mes patientes veulent ĂȘtre mĂšres pour cesser d’ĂȘtre filles, ce qui Ă©choue, sans doute aussi du fait de la violence des projections de leur hostilitĂ© inconsciente sur l’enfant imaginaire. Le dĂ©roulement de la thĂ©rapie est assez typique de ce genre de situation. La patiente, qui accepte avec difficultĂ© de parler de sa stĂ©rilitĂ©, veille soigneusement Ă  ne pas s’engager dans une relation affective. La crainte de dĂ©pendance et le risque que comporte pour elle tout lien affectif, sont ici au premier plan et provoquent une dĂ©fense contre l’amour de transfert. Rencontrer un analyste permet souvent, par des prises de conscience pourtant limitĂ©es, l’ébranlement du systĂšme dĂ©fensif de l’inconception. Une prise en charge assez brĂšve aboutit alors soit Ă  une grossesse soit Ă  un renoncement. “GuĂ©rir” une stĂ©rilitĂ© n’est pas toujours “faire” un enfant. Accepter le refus jusque-lĂ  inconscient de la maternitĂ© peut ĂȘtre aussi l’issue la plus favorable Ă  cette situation d’infĂ©conditĂ© dont il faut rappeler qu’elle n’est pas une maladie. Encore faut-il que mĂ©decins et intĂ©ressĂ©es acceptent de prendre en compte l’importance de l’inconception dans les alĂ©as de la procrĂ©ation. La cure analytique permet l’évolution de ces patientes. Dans l’inconception, il semble y avoir une absence d’investissement narcissique de l’appareil reproductif et sexuel dans son ensemble en rapport probable avec un dĂ©faut d’investissement par la mĂšre de ces capacitĂ©s chez sa fille. La rĂ©ceptivitĂ© et la capacitĂ© de contenir, marquĂ©es de passivitĂ©, sont pour cela refusĂ©es gĂ©nĂ©ralement consciemment, sans qu’apparaissent au sujet les consĂ©quences de ce refus sur sa fĂ©conditĂ©. C’est le rĂ©investissement d’un cadre contenant, Ă  travers, souvent, la rĂ©ceptivitĂ© de l’analyste, qui permettra la guĂ©rison de la stĂ©rilitĂ©. L’interprĂ©tation en termes de sentiment de castration doit se limiter longtemps Ă  la blessure narcissique. La rĂ©introduction du pĂšre libĂšre la fertilitĂ© de la patiente, sans que pour autant, la rivalitĂ© odipienne avec la mĂšre puisse encore ĂȘtre mise en reprĂ©sentation. La thĂ©orie freudienne de la fĂ©minitĂ© Il est temps de revenir maintenant Ă  Freud. Le dĂ©ni du rĂŽle paternel et la carence du fantasme de scĂšne primitive chez mes patientes, m’ont Ă©voquĂ© les femmes qu’il a dĂ©crit. dans ses travaux tardifs. Alors comment expliquer la rencontre, inattendue au cours de notre recherche, entre les conceptualisations Ă©laborĂ©es chez des patientes atteintes de stĂ©rilitĂ© et celles du statut mĂ©tapsychologique de la femme tel que Freud le formule dans ses textes rĂ©digĂ©s Ă  partir de 1929 . Bien que les conceptions de Freud ne se soient pas appuyĂ©es sur l’étude clinique de patientes stĂ©riles, ses descriptions, si controversĂ©es, s’appliquent justement Ă  leur cas. Que penser d’une telle rencontre ? Y aurait-il, entre Freud et nos patientes un trait commun ? Partageraient-ils un mĂȘme dĂ©ni du fĂ©minin ? Nous tenterons de dĂ©fendre cette hypothĂšse La description du lien prĂ©odipien mĂšre-fille dans les Ă©crits des annĂ©es 30 est en accord avec mes observations. Le pĂšre n’y existe guĂšre comme intrus peut-ĂȘtre, mais jamais comme rival. Il n’y a que mĂšres et filles en prĂ©sence, jusqu’au moment oĂč, pour Freud, la fille peut Ă©ventuellement entrer dans l’Oedipe .Le moteur de cette Ă©volution serait la seule dĂ©ception de ne pas possĂ©der de pĂ©nis. Il en rĂ©sulterait que le pĂšre ne serait dĂ©sirĂ© que comme “prolongement” d’un pĂ©nis, aux fins de procurer un enfant, dĂ©sirĂ© non pour lui-mĂȘme, mais comme substitut du pĂ©nis manquant. Dans une premiĂšre phase correspondant au monisme phallique, oĂč le vagin serait ignorĂ© dans les deux sexes, Freud insiste sur la difficultĂ© de l’évolution de la fillette et dĂ©crit la fille “comme un petit homme”. Elle va devoir quitter cet Ă©tat agrĂ©able pour accepter celui de femme. Il lui faudra donc “changer de sexe”, changer de zone Ă©rogĂšne – le clitoris masculin doit ĂȘtre abandonnĂ© pour le vagin -, changer de buts pulsionnels en renonçant Ă  l’activitĂ© pour la passivitĂ©, changer surtout d’objet. Pourquoi la mĂšre tant aimĂ©e se retrouvera-t-elle haĂŻe ? Ce n’est pas, Ă  ce stade, par rivalitĂ©, car Freud rejette l’explication constitutionnelle de l’Oedipe il n’y a pas d’instinct qui pousserait la fille vers le pĂšre. Ainsi, ce n’est pas l’Oedipe qui provoque le changement d’objet, mais l’inverse c’est parce que la fille se dĂ©tourne de sa mĂšre qu’elle investit son pĂšre. La cause majeure en est la dĂ©couverte de sa “castration”, l’envie du pĂ©nis un jour aperçu, “elle sait qu’elle ne l’a pas, elle veut l’avoir”. Ainsi, la femme “reconnaĂźt le fait de sa castration” et dĂ©veloppe l’hostilitĂ© Ă  l’égard de la mĂšre qui en est rendue responsable ; celle-ci se double de mĂ©pris quand elle prend conscience que “la mĂšre aussi est chĂątrĂ©e”. DĂ©sirant un pĂ©nis, elle se rabat sur un projet d’enfant, et pour cela, se tourne vers le pĂšre. L’enfant rĂ©parerait la castration qui serait le moteur principal du changement d’objet d’amour. Si bien que l’image de la femme se modifie. Elle n’est plus l’ĂȘtre autosuffisant, inaccessible, enviĂ© par l’homme amoureux que Freud dĂ©crivait en 1914. Brusquement elle est devenue un ĂȘtre blessĂ©, victime d’une infĂ©rioritĂ© d’organe, que l’homme mĂ©prise et qui se mĂ©prise elle-mĂȘme. Quant Ă  sa jouissance, elle va devoir abandonner sa source, le clitoris, le “petit bois nĂ©cessaire Ă  l’allumage”. Tout petit pĂ©nis embryologique, Freud ne doute pas que la femme ne le compare au grand et ne le juge infĂ©rieur. Elle l’abandonnerait en quelque sorte par dĂ©pit, renforçant un interdit masturbatoire qui est, lui, semblable Ă  celui du garçon. L’ƒdipe apparaĂźt alors comme le calme aprĂšs la tourmente “elle entre dans l’ƒdipe comme dans un port” et elle n’aura aucune raison psychique d’en sortir. L’ƒdipe Ă©chappe au destin masculin et, en l’absence de sa dissolution, le Surmoi, hĂ©ritier du complexe, n’apparaĂźtra pas aussi puissamment que chez l’homme. La femme, ĂȘtre infĂ©rieur, reste ainsi, en l’absence de surmoi dĂ©veloppĂ©, un ĂȘtre jaloux par envie et vaniteux par compensation, tentĂ© d’affirmer dans un “complexe de masculinitĂ©â€ la prĂ©sence, malgrĂ© tout, de ce pĂ©nis absent convoitĂ©. Cette thĂ©orie pourrait-elle s’appliquer au dĂ©faut de l’Oedipe de mes patientes ? — Est-ce le dĂ©sir d’enfant qui leur aurait manquĂ© ? Certes non, puisqu’elles acceptent dans ce but les traitements les plus Ă©prouvants .Mais ce dĂ©sir ne les Ă©loigne pas de leur mĂšre pour les tourner vers leur pĂšre .Au contraire, vouloir un enfant correspond Ă  un espoir d’autonomie Ă  l’égard d’une mĂšre qu’elles ressentent comme toute puissante et n’investissant .qu’elles, leurs filles ? — Est-ce alors l’envie du pĂ©nis qui aurait fait dĂ©faut Ă  ces femmes infĂ©condes ? Non plus, mais l’envie du pĂ©nis n’est pas, chez elles, une Ă©tape vers le pĂšre et la fĂ©minitĂ©. Elle est, au contraire l’expression d’un refus du fĂ©minin. Ne pouvant admettre une passivitĂ© qui les soumettrait encore Ă  leur mĂšre, elles tentent de lui Ă©chapper par une activitĂ© pseudo-masculine qui est dĂ©fensive. Il s’agit d’une revendication phallique liĂ©e Ă  l’échec de la fĂ©minitĂ©, et visant Ă  conforter le narcissisme. Faut-il alors critiquer la thĂ©orie de Freud ? Pourquoi pas ? Je ne reviendrai pas sur certaines objections classiques .On sait combien cette thĂ©orie du monisme phallique et la mĂ©connaissance du vagin qu’elle suppose, a Ă©tĂ© critiquĂ©e avec pertinence, en particulier dans les travaux de Janine Chasseguet-Smirgel 1984 qui relĂšve de multiples reprĂ©sentations du vagin chez l’enfant dans le matĂ©riel de Freud. Le vagin et le dĂ©sir de pĂ©nĂ©tration qu’il implique sont bien prĂ©sents chez le petit Hans. Dans Les deux arbres du jardin, J. Chasseguet-Smirgel 1986 expose de façon lumineuse l’impasse de la castration fĂ©minine comme moteur de l’Oedipe. Je voudrai insister surtout sur le vaste dĂ©ni qu’opĂšre la thĂ©orie freudienne. DĂ©s 1925, Freud annule le rĂŽle fondateur du dĂ©sir de la fille pour le pĂšre. L’Oedipe cesse d’ĂȘtre universel, ce qui prĂ©vaut, c’est l’anatomie. Freud opĂšre ainsi un retour vers sa Neurotica, dont l’abandon lui avait pourtant permis de dĂ©couvrir l’inconscient. A nouveau, il situe hors de la rĂ©alitĂ© psychique, dans la rĂ©alitĂ© externe, la cause d’un mouvement psychique. Ce fĂ»t autrefois la sĂ©duction par l’adulte, c’est maintenant la matĂ©rialitĂ© du manque de pĂ©nis. Pour Freud, c’est cette perception qui est cause de l’éloignement de la fille, rejetant brusquement une mĂšre dont elle reconnaĂźt la castration. Voila le motif du changement d’objet. L’amour se tourne vers le pĂšre, seulement comme pourvoyeur d’un enfant lui-mĂȘme substitut du pĂ©nis manquant. Que de dĂ©placements ! Ainsi Freud dĂ©nie-t-il le dĂ©sir des parents l’un pour l’autre La femme n’a pas de jouissance elle subit le coĂŻt. Elle n’a pas d’amour pour son mari ; ce qu’elle dĂ©sire, c’est l’enfant. Ainsi se trouvent dĂ©niĂ©s tant l’Oedipe de la fille que celui du garçon. Si l’enfant, pour Freud — surtout le garçon — est le seul apte Ă  combler le dĂ©sir fĂ©minin, on voit combien la thĂ©orie lui Ă©vite maintenant la confrontation Ă  un pĂšre odipien. Pourquoi le garçon rivaliserait-il avec lui puisque le pĂšre est si peu dĂ©sirĂ© de la mĂšre, n’ayant que le statut d’un intermĂ©diaire dĂ©laissĂ© sitĂŽt obtenu l’objet convoitĂ© qu’est l’enfant ? Celui-ci n’a pas Ă  ressentir d’impuissance, Ă  se dĂ©soler de ne possĂ©der qu’un petit pĂ©nis incapable de satisfaire la mĂšre la thĂ©orie fait de lui, malgrĂ© sa faiblesse, l’objet privilĂ©giĂ© de ce dĂ©sir. Chez Freud, il n’y a plus de femme amante qui dĂ©laisserait un moment son fils pour obĂ©ir Ă  son amour pour son mari. L’absence de “censure de l’amante” Braunschweig D. et Fain M., 1975, le dĂ©ni de la jouissance de la femme, font de l’enfant le partenaire privilĂ©giĂ©, rĂ©alisant ainsi une grande victoire narcissique sur la castration. Faut-il voir, dans cette rĂ©pudiation du conflit des gĂ©nĂ©rations, devenu inutile dĂšs lors que l’enfant est d’emblĂ©e victorieux, un dĂ©ni de la castration ? Est-ce cette certitude d’ĂȘtre le seul objet susceptible de combler la mĂšre qui donne Ă  Freud la libertĂ© de transgresser la morale traditionnelle en inventant la psychanalyse ? HypothĂšses sur les causes de ce bouleversement thĂ©orique Pourquoi Freud a-t-il ainsi abandonnĂ© son savoir concernant le pĂšre libidinal excitant de la fillette, pourtant si clair dans. Un enfant est battu Freud, 1919. Dans les textes de 1925 rĂ©digĂ©s quelques annĂ©es, seulement, aprĂšs le prĂ©cĂ©dent, des Ă©lĂ©ments historiques, rĂ©cemment rĂ©vĂ©lĂ©s, semblent confirmer notre critique de la “deuxiĂšme thĂ©orie freudienne de la fĂ©minitĂ©â€. On peut ainsi situer avec Quelques consĂ©quences psychiques de la diffĂ©rence anatomique entre les sexes Freud, 1925, un tournant majeur de la pensĂ©e de Freud concernant la sexualitĂ© fĂ©minine. L’explication anatomique qu’il propose alors, et qui modifiera, nous le verrons, sa conception de l’ƒdipe et du lien au pĂšre, ne se situe pas dans la continuitĂ© de ses thĂ©ories sur la sexualitĂ©. Contrairement Ă  d’autres remaniements thĂ©oriques, cette nouvelle Ă©laboration ne paraĂźt pas induite par une nĂ©cessitĂ© interne Ă  la mise en jeu des Ă©quilibres dynamiques et elle frappe par sa soudainetĂ©. A la suggestion d’une connaissance refoulĂ©e du vagin, Freud rĂ©torqua le 8 dĂ©cembre 1924 Ă  K. Abraham “Je ne sais absolument rien Ă  ce sujet. Aussi bien, j’avoue en gĂ©nĂ©ral volontiers que l’aspect fĂ©minin du problĂšme est pour moi extrĂȘmement obscur !” Or, quelques mois plus tard, Freud “sait”. Il a dĂ©couvert une explication cohĂ©rente grĂące Ă  laquelle il organise le dĂ©veloppement de la fĂ©minitĂ©. Vision soudaine de l’explication causale, qui prĂ©figure celle-ci la vision, par la fille, du sexe masculin bouleverse son identitĂ© ; la certitude de sa “castration” provoque l’immĂ©diate envie du pĂ©nis. Elle a vu cela, elle sait qu’elle ne l’a pas, elle veut l’avoir ». BrutalitĂ© du changement, renvoyant Ă  la soudainetĂ© de l’explication apparue Ă  Freud. On voit que l’envie du pĂ©nis est le moteur de toute cette Ă©volution. La lecture du livre de Peter Gay 1988 nous avait mis sur une voie nouvelle Pragier G et Faure-Pragier S., 1993 puisqu’il signale que Freud avait pris Anna en analyse, en 1918 – ce que nous savions vaguement par une lettre adressĂ©e Ă  E. Weiss en 1935. A l’issue de son analyse, on sait qu’Anna avait fait, le 31 mai 1922, une confĂ©rence sur Fantasmes de fustigation et rĂȘverie diurne. Or le texte Un enfant est battu, Freud, 1919 portait sur le mĂȘme thĂšme. Faut-il y voir dĂ©jĂ  une influence du cas clinique d’Anna ? Celle-ci aurait Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans la pensĂ©e de son pĂšre, qui poursuivait alors sa recherche sur le dĂ©veloppement odipien. Dans sa confĂ©rence de 1922, Anna prĂ©sente en trois Ă©tapes le fantasme de fustigation entraĂźnant un paroxysme de plaisir onaniste. Le premier stade est celui de l’amour incestueux pĂšre-fille. Par rĂ©gression Ă  l’organisation sadique anale, il se transforme en scĂšnes de fustigation pour exprimer “Father loves only me”18 . Les fantasmes datent de l’ñge de 5-6 ans, avant l’entrĂ©e Ă  l’école. Puis ils font place, vers 8-10 ans, Ă  de “belles histoires”, que l’enfant ne relie pas aux fantasmes prĂ©cĂ©dents. Pour la biographe E. Young-Bruehl, l’analyse montre alors une identitĂ© de structure “entre deux Ă©vĂ©nements psychiques”, qualifiĂ©s d’analogiques par Anna. Dans son texte, les belles histoires commencent par une faute, commise par un jeune homme faible, qui se trouve alors Ă  la merci d’un homme fort et plus ĂągĂ©. Dans des scĂšnes de plus en plus tendues, le jeune homme est menacĂ© de chĂątiments, jusqu’à une scĂšne finale de rĂ©conciliation et d’harmonie dans laquelle il obtient son pardon. Pour Anna, “dans le fantasme de fustigation, ce sont les pulsions sexuelles directes qui sont satisfaites, tandis que dans les belles histoires, ce sont les pulsions Ă  but inhibĂ©, comme Freud les nomme, qui trouvent leur satisfaction”p . Elle tentera donc de privilĂ©gier les histoires, d’abord par l’écriture de nouvelles et de poĂšmes, puis par le travail psychanalytique. Rappelons que pour Freud, en 1919, le rĂŽle masculin tenu par la rĂȘveuse n’est pas synonyme de comportement viril, ni d’homosexualitĂ©, mais, au contraire, moyen d’échapper Ă  la sexualitĂ©. Anna arrĂȘte l’analyse avec son pĂšre en 1922, elle sera contrainte de la reprendre en 1924, aprĂšs la rĂ©apparition des “fantasmes” contre lesquels son moi lutte avec Ă©nergie. Elle dĂ©veloppera ce rĂŽle du Moi dans son livre de 1936, Le Moi et les mĂ©canismes de dĂ©fense. Si Anna combat ses sentiments odipiens, son pĂšre est dans une position diffĂ©rente. L’amour excessif de Freud pour Anna ne semble pas le culpabiliser. Bien au contraire, Freud exprime son dĂ©sir de la garder toujours avec lui. La dĂ©signant comme son Antigone, il est visible qu’il se nomme lui-mĂȘme ƒdipe, et, ne voulant pas se crever les yeux, dĂ©tourne plutĂŽt le regard. On a vu que dans sa lettre Ă  E. Weiss, il considĂšre mĂȘme cette analyse comme une rĂ©ussite. C’est une rĂ©ussite en tout cas pour lui, qui a tant souhaitĂ© conserver la prĂ©sence aimante d’Anna ! DĂ©jĂ , Ă©loigner Jones d’Anna ne semble avoir créé en lui aucun conflit. En 1914, elle a 18 ans. Freud Ă©crit Ă  Jones pour lui dire que son intĂ©rĂȘt pour Anna est dĂ©placĂ© ; elle est trop jeune et ne s’intĂ©resse pas encore aux hommes. Il Ă©crit aussi Ă  Anna, le 16 juillet 1914 “Je n’ai aucune intention de t’accorder la libertĂ© de choix dont ont joui tes sours
 Les regrets que j’éprouverais Ă  t’avoir loin de moi en Angleterre, je refuse de les prendre en compte, ils m’empĂȘcheraient d’examiner les autres aspects du problĂšme”.22 En 1915, il Ă©crit Ă  Ferenczi 8 avril 1915 qu’il souhaitait qu’Anna Ă©choue Ă  son examen d’institutrice pour la garder prĂšs de lui “Anna travaille dur pour l’examen, synonyme pour elle d’un poste d’institutrice, mais, heureusement, elle Ă©chouera Ă  cause de sa voix” Ă©preuve de musique. À la fin de la premiĂšre analyse, il confie Ă  Lou, en mars 1922 “Ma fille Anna me manque beaucoup aussi elle est partie le deux de ce mois pour Berlin et Hambourg. Il y a longtemps que je la plains d’ĂȘtre encore chez ses vieux
 Mais, d’autre part, si elle devait vraiment s’en aller, je me sentirais aussi appauvri que je le suis en ce moment, par exemple, ou que s’il fallait renoncer Ă  fumer.”24 Or on sait que Freud, malgrĂ© son cancer de la mĂąchoire, ne put jamais se rĂ©soudre Ă  abandonner ses cigares . On comprend que Freud ait Ă©vitĂ© d’affronter sa responsabilitĂ© dans la pĂ©rennitĂ© des sentiments d’Anna. C’est la solution par la thĂ©orie ! L’anatomie est devenue la responsable .Freud innocente le pĂšre qu’il fĂ»t et absout alors tous les pĂšres. Prendre la mesure de la force des sentiments odipiens non rĂ©solus chez sa fille paraĂźt avoir un lien chez Freud avec la brusque prise en compte de “la diffĂ©rence anatomique entre les sexes “ qui apparaĂźt comme une dĂ©fense opportune. Face Ă  la persistance de l’attachement d’Anna et de son “complexe de masculinitĂ©â€ Freud construit une nouvelle thĂ©orie de la fĂ©minitĂ© l’ƒdipe n’est pas originaire chez la fille, contrairement au garçon. Ce qui est Ă  l’origine, c’est le manque de pĂ©nis, “le destin, c’est l’anatomie”. Ainsi, la masculinitĂ© de la fille n’est plus la consĂ©quence de la rĂ©solution insuffisante de l’ƒdipe. Bien au contraire, c’est l’anatomiequi provoque chez la femme, ” qui doit accepter sa castration “, une opposition, un complexe de virilitĂ©. Quant Ă  l’ƒdipe, il sera secondaire, rĂ©parateur mĂȘme, la fille ne se tournant vers le pĂšre qu’en tant que prolongement d’un pĂ©nis capable de lui fournir l’enfant, substitut du pĂ©nis absent. L’amour d’Anna pour son pĂšre serait-il le meilleur destin de la fĂ©minitĂ©? L’envie du pĂ©nis est devenue la responsable majeure du dĂ©veloppement libidinal de la femme. Le complexe de masculinitĂ© qu’elle produit peut perturber les relations de la fille avec les autres enfants et, surtout, avec sa mĂšre. C’est celle-ci, en effet, et non plus le pĂšre, qui est maintenant au premier plan “c’est presque toujours la mĂšre qui est rendue responsable du manque de pĂ©nis” ; la jalousie qui apparaĂźt alors s’adresse Ă  un “enfant prĂ©fĂ©rĂ© par la mĂšre” et non au pĂšre. Le complexe de masculinitĂ© qui suit la dĂ©ception odipienne n’est alors qu’une rĂ©gression au stade prĂ©coce de fixation liĂ©e Ă  l’envie du pĂ©nis. “Elle renonce au dĂ©sir de pĂ©nis pour le remplacer par le dĂ©sir d’enfant et, dans ce dessein, prend le pĂšre comme objet d’amour
 Lorsque, plus tard, ce lien au pĂšre fait naufrage et doit ĂȘtre abandonnĂ©, il peut cĂ©der devant une identification au pĂšre par laquelle la fille revient au complexe de masculinitĂ© auquel elle se fixe Ă©ventuellement. Dans un mouvement inverse Ă  celui qui lui fait abandonner la rĂ©alitĂ© de la sĂ©duction avec sa neurotica. Freud rĂ©introduit le rĂ©el, l’anatomie, comme fondement de la fĂ©minitĂ© pour dĂ©nier, Ă  nouveau, la culpabilitĂ© du pĂšre ! Toutefois, ce mouvement dĂ©fensif est aussi un vĂ©ritable moment auto-organisateur crĂ©ateur de nouveau. Freud perçoit sans doute, prĂ©consciemment, le dĂ©ni qu’il opĂšre en proposant cette nouvelle thĂ©orisation qui l’absout comme pĂšre sĂ©ducteur. DĂšs 1925, le terme dĂ©ni Verleugnung est inaugurĂ©. SimultanĂ©ment, Freud rĂ©dige le texte La NĂ©gation, conceptualisant ainsi le mouvement psychique qui s’opĂšre en lui, tout en s’y abandonnant. Ainsi se trouve-t-il le sujet du processus qu’il dĂ©crit pour ne pas le voir Ă  l’ouvre et conçoit-il le procĂ©dĂ© mĂȘme du refus qu’il thĂ©orise Ă  propos de la primautĂ© de l’ƒdipe fĂ©minin. Ainsi, “la misĂšre ordinaire” de l’homme Freud et de son Anna-Antigone permet-elle la relance thĂ©orisante qui ira jusqu’au fĂ©tichisme et au clivage Le psychisme de l’auteur reste le terreau irremplaçable de toute dĂ©couverte. Du dĂ©veloppement rĂ©ussi du fĂ©minin-maternel AprĂšs avoir Ă©voquĂ© le dĂ©ni de la place du pĂšre chez la femme infĂ©conde, puis dans la thĂ©orie freudienne, il me reste Ă  prĂ©ciser, dĂ©s lors, comment je conçois le dĂ©veloppement de la fĂ©minitĂ©. 1. J’aimerai insister d’emblĂ©e sur l’importance des identifications Freud considĂšre l’identification maternelle de la fille comme l’issue du deuil de l’espoir de masculinitĂ©. Elle est bien antĂ©rieur, Ă  mon avis, dans sa complexitĂ©. Au delĂ  de l’identification narcissique, le fĂ©minin s’appuie sur la reprĂ©sentation, conscient et inconsciente de ce que ressentent la mĂšre et les femmes et les femmes de la famille. La fille, qui s’est identifiĂ©e Ă  sa mĂšre narcissiquement, ne pouvant maintenir cette illusion devant la frustration s’identifie alors Ă  l’objet du dĂ©sir de celle-ci, le pĂšre. Ce mouvement de triangulation engage le travail de symbolisation. Il lui permettra, par la suite, d’étayer aussi son fĂ©minin sur la fĂ©minitĂ© du pĂšre, qui permet Ă  ce dernier de reconnaĂźtre et valoriser la fĂ©minitĂ© Ă  venir de sa fillette et de l’investir, narcissiquement mais aussi libidinalement. Que penser alors de la patiente homosexuelle dĂ©crite par Freud ? Peut-on, comme lui, interprĂ©ter la passion pour une femme dĂ©jĂ  mĂšre, peu accessible et trĂšs fĂ©minine, comme une rĂ©gression devant la dĂ©ception odipienne, l’enfant dĂ©sirĂ© du pĂšre, lors de son adolescence, ayant Ă©tĂ© donnĂ© Ă  sa mĂšre et non Ă  elle ? Je suivrai volontiers Freud dans sa psychogenĂšse. Le dĂ©sir d’enfant paraĂźt ici essentiel, le rĂŽle masculin n’étant adoptĂ© que par dĂ©pit. L’identification au pĂšre paraĂźt bien remplacer l’amour déçu. Mais la belle interprĂ©tation du niederkommen traduit par tomber-accoucher pourrait suggĂ©rer que la passion homosexuelle n’éliminerait en rien le dĂ©sir d’enfant. Retrouvailles avec la mĂšre originaire prĂ©odipienne comme chez les homosexuelles stĂ©riles ? Je ne le crois pas, car dans la rencontre qu’elle fait du pĂšre, tandis qu’elle se promĂšne avec “la dame”, le geste de mĂ©pris de celui-ci paraĂźt dĂ©terminant dans sa tentative de suicide. Le pĂšre resterait-il alors l’objet odipien ? Comment expliquer dans cette hypothĂšse la passion homosexuelle ? Le saut du pont Ă©voque mĂ©tonymiquement l’accouchement. La jeune fille rĂȘve d’enfants et Freud Ă©labore le caractĂšre trompeur Ă  son Ă©gard de ses rĂȘves “menteurs”. Et s’ils Ă©taient sincĂšres ? Freud ne peut associer dĂ©sir d’enfant et homosexualitĂ©, celle-ci Ă©tant dans sa thĂ©orie mue par une identification au pĂšre qui empĂȘcherait celle Ă  la mĂšre. A notre avis, cependant, jouer le rĂŽle viril pourrait ne signifier qu’un dĂ©tour. Freud enfin, dans sa thĂ©orisation, doute de la sincĂ©ritĂ© – encore – du caractĂšre platonique de l’amour pour la dame. Dans son contre-transfert, il est possible qu’il rejette cette patiente puisqu’elle refuse la psychanalyse. AprĂšs l’aventure de Dora, Freud se mĂ©fie. Mais si le transfert sur un homme, lui paraĂźt impossible, la patiente n’aimant que les femmes, d’oĂč proviennent les rĂȘves “menteurs” qui exprimeraient le dĂ©sir de le tromper, lui ? Et s’il faut le tromper, n’est-ce pas comme pĂšre et celui-ci ne resterait-il pas alors l’objet de l’investissement de la jeune fille, en dĂ©pit de ce deuxiĂšme choix d’objet du mĂȘme sexe ? Je proposerai donc de faire crĂ©dit Ă  sa jeune patiente. Oui, son amour est platonique. Oui, elle dĂ©sire toujours un enfant. Son pĂšre rejetĂ© reste l’objet de son amour déçu ; elle veut se venger, sans doute, aussi. La mĂšre, rivale victorieuse, prĂ©fĂ©rait ses fils. Peu aimante, crainte, elle semble avoir interdit Ă  sa fille l’identification Ă  la fĂ©minitĂ©. Ne peut-on alors considĂ©rer qu’à travers la passion pour une femme qui ressemble Ă  la mĂšre, et possĂšde une riche sexualitĂ©, la jeune fille cherche Ă  atteindre son propre idĂ©al ? L’identification Ă  la mĂšre sĂ©duisante lui Ă©tant interdite, ce serait alors par l’amour qu’elle tenterait de l’acquĂ©rir. On se trouve contraint de complĂ©ter, dans la thĂ©orie freudienne, le jeu de l’amour et de l’identification. L’amour pour l’objet-mĂšre, dans l’homosexualitĂ© primaire, permet Ă  la petite fille de sortir de l’identification primaire. Puis l’identification secondaire succĂšde Ă  l’amour déçu grĂące Ă  l’identification au pĂšre. Dans un troisiĂšme temps, l’amour d’objet homosexualitĂ© pourrait ĂȘtre un moyen de rĂ©ussir une identification fĂ©minine interdite. Ce serait aimer pour s’approprier, Ă  travers l’objet, une qualitĂ© enviĂ©e, aimer pour parvenir Ă  s’identifier Ă  la femme capable de sĂ©duire le pĂšre. Dans ce cas, les rĂȘves de maternitĂ© pourraient exprimer la permanence de l’ancienne aspiration. La qualitĂ© de l’homosexualitĂ© primaire sert de base au narcissisme. L’amour pour le pĂšre, dĂ©pend de la reconnaissance de la castration de la mĂšre, mais Ă  la condition que celle-ci admette que le pĂšre puisse la complĂ©ter. Elle doit aussi reconnaĂźtre la fĂ©minitĂ© de sa fille. S’identifier Ă  une mĂšre qui n’est plus toute-puissante, mais dĂ©sirante Ă  l’égard de son mari, permet Ă  la fille de se tourner vers le pĂšre. Celui-ci doit Ă  la fois sĂ©parer mĂšre et fille ce qu’il ne fait pas dans les cas de stĂ©rilitĂ©mais aussi, avec la mĂšre, reconnaĂźtre l’attrait de sa fille en tant que femme ce qui manque Ă  se produire chez Freud. L’illusion odipienne doit prendre consistance pour que l’Oedipe soit atteint “comme un port”. Il faut aussi que la mĂšre ait dĂ©signĂ© le pĂšre comme objet de son dĂ©sir et que celui-ci ait reconnu sa fille comme fĂ©minine. Le mouvement de l’enfant lui-mĂȘme qui demanderait directement au pĂšre de pallier sa castration, principal mouvement organisateur pour Freud, implique, Ă  notre avis, la prise en compte de la complexitĂ© du jeu prĂ©alable de l’amour et de l’identification. Alors existe-t-il une angoisse de castration fĂ©minine ? Pour Freud, il n’y a que complexe de castration, puisque la castration chez la fille parait “dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©e”. Aussi, n’est-elle pas efficace pour “sortir de l’Oedipe”, ce qui entraĂźnerait l’absence de Surmoi odipien. Pour M. Klein, elle existe comme crainte d’ĂȘtre dĂ©truite Ă  l’intĂ©rieur en perdant sa capacitĂ© Ă  faire des bĂ©bĂ©s, en rĂ©torsion de ses propres agressions du corps maternel. Pour M. Cournut, l’angoisse de castration s’appliquerait Ă  l’homme, que la fille craindrait de chĂątrer par sa jouissance. F. Duparc 1992 est de son avis, mais affirme la possibilitĂ© de l’angoisse de castration chez la femme. L’issue en serait du cĂŽtĂ© du pĂšre qui, outre son rĂŽle sĂ©parateur, offrirait Ă  sa fille, dans les cas heureux, la possibilitĂ© de s’identifier Ă  la fĂ©minitĂ© de son pĂšre. C. Couvreur 1994 insiste sur la fĂ©minitĂ© acquise par identification Ă  l’objet odipien du pĂšre, ou aux femmes aimĂ©es par lui mĂšre du pĂšre, sours, mais aussi mĂšre de la patiente. FĂ©minitĂ© de la mĂšre, fĂ©minitĂ© du pĂšre on voit que c’est du cĂŽtĂ© du refus du fĂ©minin que s’enracinent – comme chez les hommes – les achoppements d’une passivitĂ© rĂ©ceptrice Ă©rotisĂ©e Freud y insiste dans Analyse sans fin, analyse avec fin. Cependant, il pense cette difficultĂ© comme -Ă  nouveau- anatomique. C’est le “roc du biologique”. Le caractĂšre cachĂ© du sexe fĂ©minin entraĂźne un intĂ©rĂȘt profond pour l’intĂ©rieur et l’éprouvĂ©, doublĂ© d’une certaine incertitude. Aussi le dĂ©sir fĂ©minin s’exprime-t-il d’abord par un “trouble” terme signifiant de son imprĂ©cision pour la femme. L’amour ne s’en distingue guĂšre. pas toujours, Je rejoins ici Freud pour qui la perte d’amour est, pour la femme, l’équivalent de la castration chez l’homme. Pour Ă©tayer ces considĂ©rations thĂ©oriques, je rappellerai le rĂŽle Ă©rotique des “rĂ©cits d’amour” et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est d’un million d’exemplaires en France. RĂȘver Ă  la passion semble entraĂźner un plaisir compulsif, souvent culpabilisĂ©, voire secret chez des femmes mĂȘme “intellectuelles” peu sensibles aux revues pornographiques achetĂ©es, elles, par les hommes. L’assomption du fĂ©minin dans la jouissance exige d’abord l’amour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sĂ»r, et la complexitĂ© du “devenir femme” reconnaĂźt des Ă©lĂ©ments alĂ©atoires qui rĂ©veillent des traces mnĂ©siques Ă©rotisĂ©es. Celles-ci provoquent alors des mouvements d’auto-organisation, mĂȘme tardive, du fĂ©minin Pragier G. et Faure-Pragier S., 1990. 2. FĂ©minitĂ© et passivitĂ© La passivitĂ© est-elle originaire ? Je le pense et rejoins ici la conception de Jacques AndrĂ© 1995, diffĂ©rente de celle de Freud parce que remontant Ă  l’étape infantile, qui dĂ©crit une passivitĂ© premiĂšre – une fĂ©minitĂ© – dans les deux sexes. Freud Ă©voquait dĂ©jĂ  le rĂŽle excitant du “commerce de l’enfant avec celui qui le soigne” et le prend, inconsciemment, comme objet d’amour – comme objet sexuel. Les attouchements rĂ©pĂ©tĂ©s pendant les soins, l’énigme qui s’impose ainsi Ă  l’enfant, stimulent sa libido dans une “sĂ©duction originaire ” comme le propose J. Laplanche.1987 Le nourrisson n’est pas un objet vierge recevant sans initiative ces stimuli. Cependant une part importante de jouissance passive marque ces premiers temps, oĂč l’objet se distingue Ă  peine lorsqu’il vient Ă  manquer, stimulant alors, dans l’attente et la motricitĂ© inopĂ©rante, toute une activitĂ© de fantasmatisation. Le bĂ©bĂ© se trouve confrontĂ© Ă  de nombreux messages paroles, gestes, maniĂšre de le tenir, etc. qui Ă©manent de son environnement. Ce monde est en outre infiltrĂ© de significations inconscientes, y compris pour l’adulte qui mĂ©connaĂźt, pour une part, le sens du dĂ©sir qui le porte vers son enfant. Les capacitĂ©s de comprĂ©hension de celui-ci se trouvent dĂ©bordĂ©es par cette “violence fondamentale” qu’il subit ainsi nĂ©cessairement et qui le sĂ©duit. Pour J. AndrĂ©, “l’ĂȘtre-effractĂ© de l’enfant sĂ©duit, anticipe et profile l’ĂȘtre-pĂ©nĂ©trĂ© de la fĂ©minitĂ©â€, ce qui rend caduque l’interrogation classique sur la mĂ©connaissance du vagin dans les deux sexes. Pour l’adulte, ce dedans ne peut ĂȘtre mĂ©connu, et c’est son savoir qui est imposĂ© au psychisme de l’enfant. Cette fĂ©minitĂ© originaire laisse place, plus tard, au monisme phallique qui, chez le garçon, prĂ©sente un avantage dĂ©fensif majeur alors que chez la fille, le passage Ă  la phase active peut ĂȘtre transitoire et la passivitĂ© fait souvent retour. Lorsque l’identification fĂ©minine est possible, grĂące Ă  l’appui que reprĂ©sente une mĂšre reconnaissant le rĂŽle actif du pĂšre, la passivitĂ© peut s’intĂ©grer avec succĂšs. En revanche, si le pĂšre n’est pas reconnu et ne valide pas sa fille comme femme pour l’avenir, la passivitĂ© devient menaçante, car elle la livre Ă  sa mĂšre. C’est cette Ă©ventualitĂ© que craignent -inconsciemment- nos patientes stĂ©riles, et qui les pousse vers une attitude apparemment active, une phallicitĂ© qui doit ĂȘtre distinguĂ©e de l’envie du pĂ©nis. Notre clinique plaide ainsi en faveur de la thĂ©orie “fĂ©minine passive” de la sexualitĂ© originaire. La fĂ©minitĂ© ne signifie pas en revanche l’abandon de toute phallicitĂ©, au sens, chez la fille, de plaisir d’action, de pouvoir, de sublimation. Dans la cure, interprĂ©ter en terme d’envie du pĂ©nis serait souvent une erreur risquant de rendre l’analyse interminable. 3. Le changement d’objet Freud interrogeait le motif d’un changement d’objet, de la mĂšre au pĂšre, chez la fille. La mĂšre lui paraissait abandonnĂ©e soudainement du fait de la dĂ©ception produite par la perception de sa “castration” .Dans les cas normaux, Ă  mon sens, on ne peut chercher de cause au du changement car il ne se produit pas de changement d’objet, mais seulement des modifications d’investissements. L’objet tiers, le pĂšre, est prĂ©sent d’emblĂ©e dans le dĂ©sir de la mĂšre qui vise un autre que l’enfant. Le pĂšre est alors dĂ©sirĂ© par identification hystĂ©rique prĂ©coce Ă  la mĂšre, grĂące aux mĂ©canismes d’introjection et Ă  la constitution des objets internes. Mais la mĂšre n’est pas dĂ©laissĂ©e pour autant, contrairement Ă  ce que dĂ©crivait Freud .Le lien est conflictualisĂ© Comme les hommes, les femmes tirent bĂ©nĂ©fice Ă  intĂ©grer cette composante comme les deux versants de l’Oedipe. Une certaine homosexualitĂ© persiste, nĂ©cessaire, on l’a vu Ă  l’épanouissement du fĂ©minin. Le dĂ©sir pour la mĂšre permet, grĂące Ă  l’identification Ă  l’homme, la constitution d’une image dĂ©sirable de soi comme femme, ce qui renforce le narcissisme. La confrontation Ă  ”l’autre femme” organise la sexualitĂ© psychique Il n’y a donc pas de radical changement d’objet Ă  expliciter, pourvu que la mĂšre dĂ©signe le pĂšre. On ne peut rabattre l’objet psychique sur son support extĂ©rieur et l’apparence d’un lien libidinal nouveau. Il n’y a pas non plus Ă  se produire de” changement de sexe”, On se rappelle que c’est ainsi que Freud dĂ©finissait l’abandon, qu’il estimait nĂ©cessaire, du clitoris dont il affirmait l’identitĂ© mĂąle,en faveur du vagin. On connaĂźt aujourd’hui l’importance de l’intrication libre des diffĂ©rentes zones Ă©rogĂšnes pour que la femme puisse accĂ©der Ă  une jouissance complĂšte, dans laquelle la vie fantasmatique libre est essentielle. Devenir femme implique une longue Ă©volution psycho-sexuelle oĂč le clitoris n’a pas Ă  ĂȘtre rejetĂ©. La femme Ă©volue, mais n’abandonne aucune de ses zone Ă©rogĂšnes pour accĂ©der Ă  la sexualitĂ© vaginale !Cette reprĂ©sentation semble venir du plus loin des angoisses infantiles, une perte,-une castration -libĂ©rerait seule la jouissance. 4. Le fĂ©minin doit-il s’opposer au maternel. La bascule » entre l’investissement du maternel et celui du fĂ©minin par la mĂšre, telle que la dĂ©crit ne me parait rendre compte que d’un mouvement conscient. Certes je ne peut qu’approuver les belles descriptions de la “censure de l’amante” et reconnaĂźtre une certaine alternance des investissements entre la Nuit et le Jour. Faut-il l’imputer aux mĂ©canismes de refoulement ou de clivage ? Ou le maternel serait-il une forme de pulsion inhibĂ©e quant au but, qui laisse persister bien des messages sexuels ? Ceux-ci, Ă©nigmatiques pour l’enfant, provoquent une sĂ©duction originaire Ă  la quelle a montrĂ© que nul n’échappe et qui constitue le fondement originaire de l’inconscient. La sexualitĂ© de la mĂšre joue alors pleinement, mais de façon inconsciente en partie, avec les fantasmes forgĂ©s par sa sexualitĂ© infantile refoulĂ©e, nĂ©e de sa propre rencontre avec l’imaginaire de ses parents et la culture environnante. Il ne s’agit en rien d’une sĂ©duction maternelle prĂ©coce perverse comme celle qu’a pu reconstruire Freud chez LĂ©onard. La culpabilitĂ© qui contraindrait la mĂšre au refoulement ne serait pas obligatoire, mais dĂ©pendrait de la qualitĂ© des mouvements d’intĂ©gration et de symbolisation qui se prolongent toute la vie et sont Ă  nouveau nĂ©cessaire dans l’ébranlement que produisent, chez la femme, la grossesse comme la naissance. Denier le puissant courant libidinal maternel, Ă©voquer l’importance du masochisme, me paraissent exprimer la persistance, comme chez Freud, d’une thĂ©orie sexuelle infantile, le dĂ©ni de la sexualitĂ© de la mĂšre et qu’elle puisse ĂȘtre, autrement que mĂ©caniquement par les soins qu’elle prodigue, une sĂ©ductrice. La mĂšre au contraire va investir sur son enfant toutes ses attentes narcissiques et libidinales, sans que l’on puisse craindre habituellement la perversion qui hante les thĂ©oriciens, du moins tant qu’un tiers reste investi. Je rejoins ici Freud pour qui la perte d’amour est, pour la femme, l’équivalent de la castration chez l’homme. Pour Ă©tayer ces considĂ©rations thĂ©oriques, je rappellerai le rĂŽle Ă©rotique des “rĂ©cits d’amour” et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est d’un million d’exemplaires en France. RĂȘver Ă  la passion semble entraĂźner un plaisir compulsif, souvent culpabilisĂ©, voire secret chez des femmes mĂȘme “intellectuelles” peu sensibles aux revues pornographiques achetĂ©es, elles, par les hommes. L’assomption du fĂ©minin dans la jouissance exige d’abord l’amour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sur, et la complexitĂ© du “devenir femme” reconnaĂźt des Ă©lĂ©ments alĂ©atoires qui rĂ©veillent des traces mnĂ©siques Ă©rotisĂ©es. Celles-ci provoquent alors de mouvements d’auto-organisation, mĂȘme tardive, du fĂ©minin.Pragier G. et Faure-Pragier S.,1990 Évoquons ici le retour Ă©tonnant des plaisirs maternels chez les grand-mĂšres rĂ©centes; Rarement Ă©voquĂ©es dans la littĂ©rature psychanalytique., ne sont-elles pas recouverts par les “exploits” des grands-pĂšres, tel Freud avec son petits-fils observant ” le Jeu de la Bobine” ? Chez beaucoup d’entre elles, un sentiment d’élation voire un “coup de foudre” inattendu est alors survenu, Ă  la rencontre du nouveau-nĂ©, tĂ©moignant ainsi d’une poussĂ©e libidinale puissante mais degĂ©nitalisĂ©e. Ce plaisir est susceptible de rĂ©activer les manifestations corporelles ayant accompagnĂ© l’allaitement tensions pĂ©nibles des seins, contractions utĂ©rines. Certaines grands-mĂšres ont mĂȘme eu une montĂ©e de lait ! Toutefois, cet investissement immĂ©diat du bĂ©bĂ©, comme l’identification hystĂ©rique qu’elle entraĂźne, ne provoque pas son corollaire de dĂ©pendance maternelle Ă  l’objet.. Il s’agit davantage d’une joie profonde, ne visant Ă  aucun moment la dĂ©charge, et s’accompagnant d’une expansion du moi. Aux femmes qui ont perdu la capacitĂ© d’enfanter elles-mĂȘmes, se rĂ©vĂšle ainsi une surprise heureuse qui apparaĂźt lors de la perception de l’objet et vient peut-ĂȘtre compenser la frĂ©quence des expĂ©riences de pertes. Y a-t-il alors dans la filiation fĂ©minine quelque chose qui assure un sentiment de permanence et Ă©vite aux mĂšres, malgrĂ© l’ñge, d’ĂȘtre confrontĂ©es au deuil de soi-mĂȘme et auquel certaines collĂšgues femmes ont du mal Ă  s’identifier, comme si, chez elles, l’idĂ©e de la mort entraĂźnait plutĂŽt l’inquiĂ©tude pour des enfants qui allaient vivre sans leur mĂšre. À mon avis, il n’y a donc pas d’incompatibilitĂ© entre maternel et fĂ©minin mais au contraire une intrication rĂ©ussie dans les meilleurs cas. Lorsque l’amoureuse, au comble de la jouissance, demande Ă  son amant “fais moi un enfant”, n’y a-t-il pas alors intrication du maternel et du fĂ©minin ? Le dĂ©sir d’enfant serait alors, non pas la cause comme le dĂ©crit Freud, mais la consĂ©quence mĂȘme de l’amour de l’amante. Donner une descendance serait la preuve de cet amour. La Tamar de la bible en est l’éclatante figuration. Elle se retrouve veuve de l’homme qu’elle aime et sans enfant de lui, ce qui rompt l’obligation de procrĂ©er pour construire l’histoire. Selon la prescription du lĂ©virat, elle doit obtenir, pour son mari dĂ©funt, un enfant du mĂȘme sang, grĂące Ă  ses beaux-frĂšres. Le premier, Onan, prĂ©fĂšre, on le sait, rĂ©pandre sa semence sur la terre que procrĂ©er pour son frĂšre aĂźnĂ©. Le deuxiĂšme est refusĂ© Ă  Tamar, en prĂ©textant son jeune age. Elle dĂ©cide alors de feindre de se prostituer, et trompe ainsi son beau-pĂšre dont elle devient enceinte. Les cadeaux qu’elle a eu la prudence d’exiger de lui font alors la preuve de sa vertu et de l’amour qu’elle voue Ă  son mari dĂ©funt. Par cette grossesse, elle s’affirme comme son Ă©pouse. Et ensuite? La bonne mĂšre disponible et protectrice pour son enfant, peut-elle demeurer une femme dĂ©sirable pour son partenaire et ne pas le materner lui aussi. Mais pourrait-elle ĂȘtre une mĂšre suffisamment bonne si elle n’était aussi une femme suffisamment femme? L’exemple des femmes infĂ©condes montre que non. On doit, ce me semble, distinguer le temps de la sĂ©duction, et peut-ĂȘtre du voile, de la mascarade nĂ©cessaires au dĂ©sir de l’homme, et le devenir de la sexualitĂ© du couple, qui entraĂźnerait d’autres dĂ©veloppements. Il y aurait possibilitĂ©, en dĂ©pit de Freud, d’un amour durable, qui ne s’enliserait pas dans un assouvissement fĂ©minin neutralisant tout dĂ©sir chez l’homme. L’incertitude prĂ©serverait un espace de jouissance. Dans une dialectique entre amour et identifications, dans un Ă©quilibre du narcissisme et du jeu des pulsions, il pourrait y avoir des cas heureux. _________ AndrĂ© J.1995, Aux origines fĂ©minines de la sexualitĂ©, Paris, Puf. Braunschweig D., et Fain M. 1975 La nuit,, le jour. Paris, Puf. Chasseguet-Smirgel J. 1964, La sexualitĂ© fĂ©minine, Ouvrage collectif ; Paris, Payot. 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Nemanquent pas de bras; Qui ne manquent pas de bras; VallĂ©es envahies par la mer; Pays envahi par saddam hussein; Vallee envahie par l eau; Des feuilles qui envahissent la campagne; N a pas encore envahi l angleterre; DÉFINITIONS SIMILAIRES. Elles ne manquent pas de souffle Qui manquent de souplesse Qui manquent de verite Qui manquent de

Ce tutoriel vous aide Ă  comprendre ce que les avertissements par LED sur les modĂšles Landroid S, M500 et L1000 2019/2020 signifient. WR130E, WR141E, WR147E. EE - Erreur inconnue veuillez contacter le service aprĂšs-vente. Cliquez sur le lien accĂ©dez Ă  votre profil et ouvrez un ticket de support Ă  l’aide du formulaire. F1 - Retard de pluie reportez-vous Ă  l’article Comment dĂ©finir la fonction Retard pour la pluie ? E1 - CĂąble de dĂ©limitation manquant OU Landroid hors de cĂąble de dĂ©limitation reportez-vous Ă  l’article erreur Fil manquant ! » ou Ă  l’article erreur Hors zone de travail ». E2 - Moteur pour les roues bloquĂ© reportez-vous Ă  l’article erreur DĂ©faut moteur roue ». E3 - Moteur pour la lame bloquĂ© reportez-vous Ă  l’article erreur DĂ©faut moteur lame ». E4 - Tondeuse bloquĂ©e reportez-vous Ă  l’article erreur Tondeuse coincĂ©e ! ». E5 - Tondeuse soulevĂ©e reportez-vous Ă  l’article erreur Tondeuse levĂ©e ! ». E6 - Tondeuse retournĂ©e reportez-vous Ă  l’article erreur À l'envers ! ». E7 - Erreur de charge de la batterie veuillez contacter le service aprĂšs-vente. Cliquez sur le lien accĂ©dez Ă  votre profil et ouvrez un ticket de support Ă  l’aide du formulaire. E8 - Erreur dĂ©lai dĂ©passĂ© retour Ă  la base 1. La station de charge n’est pas placĂ©e correctement elle n’est pas posĂ©e sur un sol plat, le Landroid ne parvient pas Ă  trouver les broches de charge et ne s’arrĂȘte pas. VĂ©rifiez le positionnement de la station de Le Landroid n’a plus de batterie avant d’atteindre la station de charge. La longueur du cĂąble de dĂ©limitation ne doit pas dĂ©passer 350 mĂštres. E9 - Tondeuse verrouillĂ©e reportez-vous Ă  l’article Fonction Verrouillage du Landroid. Er60 - Er61 - Er62 - Er63 - Er64 - Échec de mise Ă  jour du logiciel1. VĂ©rifiez que le module est correctement connectĂ©. 2. VĂ©rifiez que le fichier de la clĂ© USB n’est pas endommagĂ©. 3. Mettez hors tension, puis remettez en marche et tentez Ă  nouveau la mise Ă  jour du logiciel. Er50 - Er51 - Er52 - Er80 - Er81 - Er82 - Er83 - Er84 - EF80 - Échec de la mise Ă  jour du logiciel tentez Ă  nouveau la mise Ă  jour du logiciel. Si l’erreur persiste, contactez le service aprĂšs-vente. Cliquez sur le lien accĂ©dez Ă  votre profil et ouvrez un ticket de support Ă  l’aide du formulaire. SĂ©ries d’articles Avertissements des modĂšles Landroid S, M500, L1000 2019/2020 Erreurs et messages fonctionnels Avertissements lumineux par LED des Landroid S 2017/2018 Avertissements des modĂšles Landroid M et L

Commetout pont, le Pont Couvert cherche Ă  relier les gens de la communautĂ©. En tant que blogue, il cherche Ă  le faire d'abord en permettant d’échanger publiquement sur des sujets qui nous concernent tous, notamment au niveau politique, et en faisant partager une information qui ne serait sans doute pas communiquĂ©e autrement, ou du moins pas d'une
"Tu m'a beaucoup manquer "C'est une femme qui parle Ă  une femmeOn a ici un verbe transitif indirect , il y a par consĂ©quent un ma part, j'Ă©cris donc toujours " tu m'as manquĂ©"Pour deux personnes ou plus, "vous m'avez manquĂ©"Cependant, je m'Ă©tonne de voir "tu m'as manquĂ©e" ou vous m'avez manquĂ©s"Je vois mĂȘme certaines personnes confondre les sujets et conjuguer, si c'est une femme Ă  un homme, " tu m'as manquĂ©e" dans le sens de tu m'as ratĂ©e, c'est rigolo mais pense que l'expression est un emprunt Ă  la langue anglaise,I miss you, qu'en est-il selon vous?Corrigez-moi s'il y a lieuMerci DerniĂšre modification par Marielle 28-10-2009 175026
Traductionsen contexte de "manquent pas de charme" en français-anglais avec Reverso Context : En réalité les habitants de l'ßle ne manquent pas de charme.
Ne dit-on pas qu’ un homme averti en vaut deux ? Nous pensons en effet que plus le chef de projet aura conscience des difficultĂ©s liĂ©es Ă  sa fonction, mieux il sera Ă  mĂȘme de les gĂ©rer ! C’est pourquoi nous vous proposons de passer en revue ici les principaux obstacles rencontrĂ©s par les chefs de projet sur le terrain. Qu’ils le soient sur des projets occasionnels ou Ă  temps plein, les chefs de projet nommĂ©s en interne au sein de leur entreprise sont confrontĂ©s Ă  des rĂ©alitĂ©s parfois difficiles Ă  gĂ©rer un management transversal et non hiĂ©rarchique, des objectifs non partagĂ©s, des dĂ©lais difficiles Ă  tenir, des outils non adaptĂ©s, des Ă©quipes difficiles Ă  motiver
 petit tour de piste des principales difficultĂ©s rencontrĂ©es sur le terrain par les chefs de projet.. 1- Le manque de temps Le chef de projet est souvent un chef de projet occasionnel qui doit donc articuler son temps entre sa charge de travail quotidienne et sa charge projet »  une gestion rigoureuse de son plan de charge est alors utile
 une dĂ©finition de sa disponibilitĂ© sur chaque projet Ă©galement
 2- La difficultĂ© Ă  fĂ©dĂ©rer des collaborateurs Le mode projet induit en rĂšgle gĂ©nĂ©ral un mode de management transversal non hiĂ©rarchique entraĂźnant parfois un manque de lĂ©gitimitĂ© pour le chef de projet nommĂ©. Une lettre de mission expliquant le rĂŽle et les attributions du chef de projet est alors la bienvenue pour renforcer le positionnement du chef de projet. Un discours mobilisateur et une attitude de leadership positive et motivante sont Ă©galement la rĂšgle pour impliquer son Ă©quipe. 3- Des difficultĂ©s d’orientation Par oĂč commencer ? Une organisation sans faille et une planification opĂ©rationnelle doit ĂȘtre le maĂźtre mot. Un plan d’actions clair, approuvĂ© et partagĂ© par tous est l’idĂ©al. Une visualisation sur un diagramme de Gantt est un plus. Et si votre projet est long n’oubliez pas de le fragmenter et de le ponctuer de jalons qui serviront de point d’étape et remobiliseront vos troupes sur l’atteinte de l’objectif. 4- Des problĂšmes pour identifier toutes les actions Ă  menerLe chef de projet et de surcroĂźt son Ă©quipe manque parfois de lisibilitĂ© sur son projet. Qui fait quoi ? quand ? pour quand ? comment ? avec qui ? Une planification rigoureuse, un organigramme des tĂąches, un logiciel de gestion de projet sont autant d’outils qui peuvent s’avĂ©rer fondamentaux pour le suivi du rappelez-vous une tĂąche complexe est toujours plus facile Ă  mener si elle est dĂ©coupĂ©e en plusieurs sous-tĂąches. 5- Des difficultĂ©s Ă  identifier et articuler les parties prenantes au projetQui fait quoi ? qui dĂ©cide quoi ?qui participe Ă  quelle rĂ©union ? A qui dois-je transmettre l’information ? qui est mon interlocuteur privilĂ©giĂ© pour telle ou telle thĂ©matique ?La communication multi directionnelle dans un projet n’est pas chose aisĂ©e mais reste primordiale pour la rĂ©ussite de ces questions doivent ĂȘtre abordĂ©es en amont, avant la rĂ©union de lancement, pour rendre la transmission d’information la plus fluide possible et permettre une avancĂ©e du projet rĂ©guliĂšre et sans heurts. 6- Parvenir Ă  faire fi de ses prĂ©jugĂ©sLe Chef de projet en interne connaĂźt habituellement ses collaborateurs sur un projet soit pour avoir dĂ©jĂ  travaillĂ© avec eux soit pour avoir entendu parlĂ© d’eux. ex lui il ne travaille pas assez» /On ne pourra rien lui demander » / lui, il fait toujours la tĂȘte » .. Il est important qu’un chef de projet fasse abstraction de ses prĂ©jugĂ©s car un collaborateur travaille bien souvent diffĂ©remment sur ses tĂąches quotidiennes et sur les tĂąches d’un projet
 7- Un leadership parfois difficile Ă  affirmer Un chef de projet doit affirmer son rĂŽle de leader. Pour cela il va devoir motiver son Ă©quipe et cela passe par la communication une communication positive et motivationnelle ! 8- La difficultĂ© Ă  prendre du recul En cas de difficultĂ© Ă  tenir les dĂ©lais, de situation tendue avec le client ou avec vos Ă©quipes, des rĂ©orientations seront parfois nĂ©cessaires. La gestion des risques dans un projet nĂ©cessite un process spĂ©cifique avec la mise en place d’outils adaptĂ©s
 et une nĂ©cessaire prise de recul pour prendre les bonnes dĂ©cisions au bon moment. 9- La difficultĂ© Ă  prendre des risques Toute avancĂ©e suppose une prise de risque 
mesurĂ©e si possible mais une prise de risque tout de mĂȘme. Si le chef de projet est un interne il craint parfois pour son ascension interne, il peut alors ĂȘtre frileux Ă  l’idĂ©e de prendre des risques ou Ă  s’affirmer sur un projet
 La peur de l’échec peut conduite Ă  l’inaction, il devient alors difficile d’atteindre les objectifs du projet dans ces cas 
 10- La peur de faire face Ă  sa nombre d’entreprises coexiste un fonctionnement verticalisĂ© hiĂ©rarchique et en Mode projet transversal. Le chef de projet par son implication, ses dĂ©cisions peut avoir peur de vexer sa hiĂ©rarchie, et par lĂ -mĂȘme aller toujours dans son sens, mĂȘme si les choix de sa hiĂ©rarchie sont en contradiction avec l’avancĂ©e du projet
 Et un dernier conseil pour terminer Enfin bien souvent 
. Un projet est jumelĂ© Ă  une phase de conduite de changement qui doit ĂȘtre menĂ© comme un vĂ©ritable projet Ă  part entiĂšre
 la conduite de changement ne s’improvise pas elle obĂ©it Ă  des rĂšgles organisationnelles et comportementales spĂ©cifiques dont le chef de projet devra tenir compte. CF notre article sur cette thĂ©matique Être chef de projet ne s’improvise pas Anticipez ces difficultĂ©s, organisez-vous, formez-vous ou faĂźtes appel Ă  des professionnels dont c’est le mĂ©tier pour vous aider et vous accompagner. Vous souhaitez en savoir plus ou Ă©changer avec nous sur nos interventions sur site ou nos formations , contactez-nous contact Cet article vous a plu n’hĂ©sitez pas Ă  le partager ou Ă  laisser un message. Tous les messages bienveillants et constructifs sont les bienvenus. Chef de projet leader Management Risques v6PabHO.
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