SurpriseMe! Sort By. No Pokémon Matched Your Search! Try these suggestions to find a Pokémon: Reduce the number of search parameters. Search for only one Pokémon type at a time. Try multiple body sizes and shapes. Load more Pokémon. Ultra Raids with Ultra Beasts during the Pokémon GO Fest Finale . Battle against the powerful Nihilego,
Reading 10 min Views Nouvelles poupĂ©es Surprises – de la sociĂ©tĂ© MGA Entertainment, qui ne cesse d’étonner les enfants du monde entier avec des jouets. C’est un nouveau succĂšs dans le monde des jouets et les poupĂ©es Na Na Na Surprise gagnent rapidement en popularitĂ©. Contents Que sont les poupĂ©es Na Na Na Surprise ?Na Na Na Surprise Package!DĂ©ballage Na!Na!Na! SurpriseCaractĂ©ristiques et particularitĂ©s des poupĂ©es Na ! Na ! Na ! SurpriseListe des poupĂ©es Na ! Na ! Na ! Surprise !Nina NannersKatherine WhiskersTuesday MeowMichael ManchesterMisha MouseAspen FluffQue sont les poupĂ©es Na Na Na Surprise ? Des poupĂ©es Na ! Na ! Na ! Surprise ! – est la deuxiĂšme sĂ©rie de poupĂ©es surprises. Vous pouvez voir la premiĂšre sĂ©rie de Na na na na Surprise ici. Ces poupĂ©es sont adorĂ©es par les filles, alors voici le deuxiĂšme Ă©pisode ! En achetant Na na na Surprise, vous obtenez une poupĂ©e, un dĂ©ballage surprise, un sac Ă  main en peluche et des accessoires. Na Na Na Surprise Package! Na ! Na ! Na ! Surprise ! cachĂ© dans une boĂźte rectangulaire en plastique rose. Il indique le nom de la poupĂ©e, le numĂ©ro de sĂ©rie, le processus de dĂ©ballage et Na ! Na ! Na ! Surprise ! Aspen Fluff. Ne jetez pas l’emballage aprĂšs l’avoir ouvert, il peut ĂȘtre utilisĂ© plusieurs fois pour jouer ou ranger la poupĂ©e. Sur le paquet de Na ! Na ! Na ! Surprise ! contient des symboles qui vous permettent de dĂ©terminer quelle poupĂ©e se trouve Ă  l’intĂ©rieur de l’emballage. DĂ©ballage Na!Na!Na! Surprise Le processus de dĂ©ballage de Na ! Na ! Na ! Surprise ! C’est amusant. Sur la boĂźte, vous trouverez un guide rapide sur la façon de dĂ©baller Na ! Na ! Na ! Surprise ! Poussez les parois latĂ©rales de la boĂźte et elle s’ l’intĂ©rieur, vous verrez un sac rose brillant dĂ©corĂ© d’images d’animaux et de coeurs. Vous trouverez Ă©galement un tube de le tube de paille dans le trou et soufflez jusqu’à ce que vous gonflez le ballon Na ! Na ! Na ! Surprise !Cliquez sur le sac gonflĂ© et explosez ! Rencontrez des confettis de diffĂ©rentes formes et couleurs. C’est vraiment amusant ! Pour faire voler les confettis, remontez le l’intĂ©rieur, vous voyez un sac Ă  main en peluche – un animal de compagnie et une feuille de le sac Ă  main, que vous pouvez accrocher Ă  votre sac Ă  dos comme un porte-clĂ©s et en sortir une poupĂ©e Na ! Na ! Na ! Surprise ! et sacs ! Na ! Surprise ! Na ! Na ! Surprise ! se prĂ©sente sous la forme d’un maillot de bain, et la tenue et les chaussures que vous trouverez dans les pochettes surprises. SĂ©rie 2 Na ! Na ! Na ! Surprise ! diffĂšre de la premiĂšre sĂ©rie de Na ! Na ! Na ! Surprise ! emballage d’un rose plus vif et une collection de poupĂ©es. La boĂźte montre une jolie poupĂ©e fille Aspen Fluff. Qui veut cette poupĂ©e, achetez Na ! Na ! Na ! Surprise ! avec flocon de neige dans un sac Ă  main bleu, Ă©numĂšre toutes les surprises qui vous attendent et un signe distinctif sous forme de nuage, flocon de neige, mois et autres symboles. CaractĂ©ristiques et particularitĂ©s des poupĂ©es Na ! Na ! Na ! Surprise Des poupĂ©es Na ! Na ! Na ! Surprise – des poupĂ©es aux cheveux longs et aux imprimĂ©s doux. Elles ressemblent aux poupĂ©es LOL, ont aussi de grands yeux, un corps un peu disproportionnĂ© et une apparence Ă  la mode ! PoupĂ©es Na ! Na ! Na ! La surprise vient dans un maillot de bain peint sur le corps. Un chapeau est cousu sur la tĂȘte avec les oreilles en forme d’animal reprĂ©sentĂ© par la poupĂ©e. Le corps de la poupĂ©e Na Na Surprise, bien que souple, mais les jambes et les bras se plient, mais sans fixer la posture. La poupĂ©e peut s’asseoir et se tordre la tĂȘte. La hauteur de la poupĂ©e Na na na Surprise est de 19 cm. Maillot de bain, chaussettes, yeux et lĂšvres de poupĂ©es Na! Na! Na! Surprise! peint, mais le visage de la poupĂ©e est en relief, le nez se dĂ©tache un peu au-dessus de la surface du visage, pour un look plus rĂ©aliste de la poupĂ©e. Les poupĂ©es ont des cils, des collants, des chaussettes sont dessinĂ©es sur le corps ainsi qu’un maillot de bain. Attention aux cheveux des poupĂ©es Na ! Na ! Na ! Surprise !, ils peuvent tomber, il n’y a pas de peigne spĂ©cial dans le kit. Certaines tenues des poupĂ©es Na Na Na Surprise sont assorties aux poupĂ©es LOL Surprise de OMG. Les vĂȘtements des poupĂ©es Na Na Na Na Surprise semblent parfois petits et difficiles Ă  boucler. Mais avec un petit effort, vous pouvez habiller la poupĂ©e. Beaucoup de commentaires sur la façon dont les chaussures des poupĂ©es Na Na Na Surprise tombent. Nous avons vĂ©rifiĂ©, en effet, qu’il faut faire attention Ă  ne pas perdre ses chaussures. Liste des poupĂ©es Na ! Na ! Na ! Surprise ! Dans la deuxiĂšme sĂ©rie de Na! Na! Na! Surprise! nous attendons de telles poupĂ©es Katherine Whiskers symbole sur l’emballage – diamantMichael Manchester symbole sur l’emballage – pied de chiotNina Nanners nuageAspen Fluff flocon de neigeMisha Mouse arcTuesday Meow mois. Nina Nanners Vous le trouverez dans un package avec un cloud. C’est Na doll! Na! Na! Surprise! dans un sac en peluche rose qui ressemble Ă  un koala rose. Ses cheveux sont de couleur pĂȘche et un chapeau rose est cousu Ă  sa tĂȘte. Le maillot de bain sur le corps est peint et reprĂ©sente des ananas. Nina Nanners est nĂ©e le 5 juillet. Sa tenue chemisier bleu Ă  bananes, cravates, jupe rose Ă  rayures bleues. Les chaussures sont des sandales Ă  plateforme haute avec des koalas. Katherine Whiskers Cette poupĂ©e Na! Na! Na! Surprise! se cachant dans un sac souple rose tendre. Elle a une coiffure trĂšs Ă©lĂ©gante – une brune avec une ombre. Elle a une birette rose, un maillot de bain en dentelle et des bas. La tenue de cette poupĂ©e un top noir avec un chat, une jupe en tulle rose. Au fait, vous avez des jupes de poupĂ©es Na! Na! Na! Surprise! deux Ă©lastiques transparents sont cousus pour y enfiler les jambes. Chaussures violettes sur une plate-forme haute Ă©galement Ă  l’image de chatons. Cette poupĂ©e Na est nĂ©e! Na! Na! Surprise! 28 novembre. Tuesday Meow Cette poupĂ©e se cache dans un sac en peluche chat noir aux yeux verts. Elle a des cheveux violets incroyables tressĂ©s. Les cheveux sont trĂšs beaux, avec des mĂšches noires et chatoyantes. Et son biretik est noir. Elle porte un maillot de bain violet-noir avec des roses et des chaussettes blanches jusqu’aux genoux avec des phoques. Elle est nĂ©e Ă  Halloween, le 31 octobre, ce qui explique probablement pourquoi elle est une fille si gothique Na! Na! Na! Surprise! Sa tenue est une robe noire et blanche avec un chat, et ses chaussures sont des bottes violettes sur une plateforme noire et des lacets noirs. Michael Manchester Ce garçon est Na! Na! Na! Surprise! se cachant dans un chiot en peluche, et son biretik dans le mĂȘme style avec les oreilles du chiot. Il porte un maillot de bain noir et des chaussettes Ă  carreaux. Et la tenue est un T-shirt blanc avec un chiot, un survĂȘtement vert Ă  rayures, et sur ses pieds sont des baskets blanches avec un chiot, sur une plate-forme haute. Ceci est un garçon trĂšs Ă©lĂ©gant. Misha Mouse Une belle brune Misha Mouse se cache dans un sac de souris blanc moelleux. Son biretik est Ă©galement blanc et son maillot de bain est orange, comme le fromage. Bas en dentelle blanche. La tenue de cette poupĂ©e Na! Na! Na! Surprise! trĂšs mignon – une robe Ă  fleurs roses et des chaussures rouges avec des oreilles et un museau de souris. Cette poupĂ©e a fiĂšre allure. Et la derniĂšre, la plus convoitĂ©e cover girl Na! Na! Na! Surprise! avec un flocon de neige. Aspen Fluff Elle se cache dans un sac en peluche bleu – un lapin. Les cheveux de cette poupĂ©e sont trĂšs beaux, c’est une blonde cendrĂ©e avec des mĂšches argentĂ©es brillantes. Son chapeau est Ă©galement bleu, avec des oreilles de lapin. Maillot de bain – bleu avec des flocons de neige et chaussettes blanches avec des oreilles de lapin. Tenue Aspen Fluff Na! Na! Na! Surprise! – un manteau bleu avec des oreilles de lapin. Les bottes sont bleues avec de la fourrure blanche, des lacets et une haute plateforme blanche. Et la queue du lapin au dos des bottes. Collectionnez toute la collection de Na ! Na ! Na ! Surprise pour un jeu amusant. Nous avons essayĂ© d’écrire toutes les informations sur la deuxiĂšme sĂ©rie de poupĂ©es Na Na Na Surprise ! Si vous avez encore des questions sur ce sujet, veuillez nous Ă©crire dans les commentaires. Quelle est la longueur des poupĂ©es Na Na Na Surprise ?Les poupĂ©es Na Na Na Surprise ont une hauteur de 19 cm. Symboles de la poupĂ©e surprise Na Na NaLes symboles sur la boĂźte Na Na Na Surprise indiquent quelle poupĂ©e se trouve Ă  l’intĂ©rieur. Si vous les connaissez, vous pouvez acheter la poupĂ©e Na Na Na Na Surprise que vous voulez. Dans notre article, il y a une liste de symboles. OĂč acheter Na Na Na Surprise ?Les poupĂ©es Na Na Na Surprise sont disponibles dans tous les grands magasins en ligne ainsi que dans les magasins de jouets de votre ville. Combien de poupĂ©es Na Na Na Surprise ?La deuxiĂšme sĂ©rie de Na Na Na Surprise compte six poupĂ©es dans la collection.
Asterixor The Adventures of Asterix (French: AstĂ©rix or AstĂ©rix le Gaulois [asteʁiks lə ÉĄolwa], "Asterix the Gaul") is a bande dessinĂ©e comic book series about a village of indomitable Gaulish warriors who adventure around the world and fight the Roman Republic, with the aid of a magic potion, during the era of Julius Caesar, in an ahistorical telling of
PubliĂ© le 8 nov. 2021 Ă  1030Mis Ă  jour le 9 nov. 2021 Ă  1808En forte croissance, Loire propriĂ©tĂ©s , premier opĂ©rateur spĂ©cialisĂ© dans les vins de Loire basĂ© dans cette rĂ©gion, lance Dumnacus vignerons, sa marque ombrelle pour ses vins haut de gamme. Le nom est empruntĂ© au VercingĂ©torix angevin », ce chef de la tribu gauloise des AndĂ©gaves qui s'opposa Ă  l'invasion romaine. Le nom de Dumnacus a Ă©tĂ© choisi Ă  l'issue d'un travail menĂ© avec le mythologue Georges Lewi, spĂ©cialiste des marques. Nous voulions une marque anti-standardisation, reflĂ©tant l'authenticitĂ© de cette rĂ©gion, ses aspĂ©ritĂ©s », explique Bruno PrĂ©vot, directeur marketing et achats de Loire produits L'idĂ©e est de faire une marque de rĂ©fĂ©rence dans les vins de Loire, une sĂ©lection de nos meilleures parcelles », souligne Bruno PrĂ©vot. Dumnacus vignerons comptera 60 produits dont des Chinon, Cabernet d'Anjou, CrĂ©mant de Loire, Saumur-Champigny, Touraine
 A cela s'ajouteront de petites pĂ©pites comme les Chinon rose, Quarts-de-Chaume, Layon-Chaume », prĂ©cise Bruno PrĂ©vot. Chaque appellation sera identifiĂ©e par un symbole celtique. Dumnacus vignerons est envisagĂ© comme une marque multicanale destinĂ©e aux grandes et moyennes surfaces 50 % du chiffre d'affaires de Loire propriĂ©tĂ©s, aux cavistes, Ă  la restauration. Elle sera aussi disponible sur internet, via un partenariat avec Vinatis, et en vente directe sur les sites de l' continueLoire propriĂ©tĂ©s connaĂźt une croissance continue ayant portĂ© son chiffre d'affaires Ă  72,3 millions d'euros sur l'exercice clos en aoĂ»t 2021, pour 15,2 millions de cols. Ce chiffre d'affaires s'Ă©levait Ă  28 millions en 2012. Dans le mĂȘme temps, les ventes Ă  l'export sont passĂ©es de 5 Ă  20 millions et l'effectif de 90 Ă  190 salariĂ©s. Cette croissance tient Ă  un changement de modĂšle. Il y a dix ans, le vrac reprĂ©sentait une grosse part de notre activitĂ©. Ce volume a Ă©tĂ© divisĂ© par quatre », indique Bruno PrĂ©vot. DĂ©sormais, notre mĂ©tier numĂ©ro un est de vendre des domaines, des chĂąteaux et des marques avec toujours de la MDD [marque de distributeur, NDLR] ». L'entreprise a en effet capitalisĂ© sur des marques fortes telles Elysis ou Cuisse de BergĂšre, chacune reprĂ©sentant 1,2 million de propriĂ©tĂ©s, basĂ©e Ă  Brissac-QuincĂ© dĂ©sormais Bellevigne-en-Layon dans le Maine-et-Loire, est prĂ©sente du Muscadet Ă  la Touraine. Elle est de fait le pĂŽle vins du groupe coopĂ©ratif UAPL, basĂ© au mĂȘme endroit et dont le chiffre d'affaires atteint 300 millions d'euros pour 600 salariĂ©s. Cette branche comprend les Caves de la Loire, ayant fusionnĂ© l'an dernier avec la ConfrĂ©rie des Vignerons de Oisly et ThĂ©sĂ©e et les Caves des vins de Rabelais. La coopĂ©rative des Vignerons du Pallet Loire-Atlantique, dans le Muscadet, se fondra bientĂŽt dans cet ensemble. Le pĂŽle comprend Ă©galement la maison de nĂ©goce Albert Besombes et la Distillerie de ThouarcĂ©. Le tout reprĂ©sente hectares de vignes dont dans le Maine-et-Loire, hectolitres mis sur le marchĂ©, une trentaine d'AOC, 177 vignerons coopĂ©rateurs et 400 vignerons affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©couvre les offres
Note: Ener est nommĂ© Enel dans la version japonaise. La popularisation d'ENER Ă©tant cependant importante, les articles du wikia comportent les deux Ă©critures. Enel (ă‚šăƒăƒ«, Eneru), surnommĂ© Dieu Enel (ç„žïŒˆă‚Žăƒƒăƒ‰ïŒ‰ăƒ»ă‚šăƒăƒ«, Goddo Eneru) est l'antagoniste principal de l'Arc Skypiea. Il est l'ancien "Dieu" de SkypiĂ©a. AprĂšs sa dĂ©faite face Ă  Luffy,
Laurier Monnaie de 20€ Argent QualitĂ© courante MillĂ©sime 2021 20,00 € Description ‱Monnaie Euros or et argent, valeur garantie ‱Symbole français magnifiĂ© par un traitĂ© moderne et graphique AprĂšs la Semeuse, Hercule, le Coq et Marianne, la Monnaie de Paris met Ă  l’honneur de 2020 Ă  2022, une nouvelle collection Natures de France. Celle-ci met en avant la beautĂ© de la nature Ă  travers trois symboles numismatiques forts le chĂȘne, le laurier et le blĂ©. L’annĂ©e 2021 valorise le Laurier. Synonyme de d’éternitĂ©, le Laurier est Ă©galement un symbole de gloire et est Ă©troitement liĂ© Ă  la Victoire. ProfondĂ©ment inscrite dans l’histoire française, il est donc un Ă©lĂ©ment majeur de la numismatique. Sur la face, les feuilles de laurier triomphent en gros plan au centre de la piĂšce. Ces feuilles sont liĂ©es avec deux branches de laurier, qui entourent cet ensemble pour rappeler les couronnes de lauriers. La partie haute est entourĂ©e de la devise de la RĂ©publique Française LibertĂ©, EgalitĂ©, Fraternité». Le millĂ©sime 2021 se trouve sur la partie gauche, entre les feuilles en gros plan et la branche de laurier. Un perlĂ© faisant le contour de la piĂšce apporte un cachet d’élĂ©gance Ă  cette derniĂšre et rappelle des graphismes anciens des monnaies françaises. Le revers est commun Ă  la sĂ©rie. Il prĂ©sente les trois symboles de la nature repris dans cette collection le chĂȘne, le laurier et le blĂ©. Un Hexagone est insĂ©rĂ© dans le dĂ©cor, reprĂ©sentant la France. La branche de laurier Ă  gauche et la branche de chĂȘne Ă  droite ornent cet hexagone. On retrouve l’épi de blĂ© au centre du revers. Celui-ci est couronnĂ© par la valeur faciale et entourĂ© par la mention RĂ©publique Française». Les poinçons de gravure sont visibles de part et d’autre de la tige des branches de laurier et de chĂȘne. Un perlĂ© faisant le contour de la piĂšce apporte un cachet d’élĂ©gance Ă  cette derniĂšre et rappelle des graphismes anciens des monnaies françaises. La collection La sĂ©rie Euros or et argent Institutionnels a pour objectif de mettre en valeur un symbole numismatique fort. Pour les trois annĂ©es Ă  venir, nous avons choisi de mettre Ă  l’honneur trois symboles naturels dont les gravures ont construit le paysage monĂ©taire français Le ChĂȘne, le Laurier et le BlĂ©. Les mĂ©tiers de la monnaie LE GRAVEUR Le graveur rĂ©alise avec talent un modĂšle en bas relief en pĂąte Ă  modeler industrielle, puis en plĂątre Ă  partir de son dessin main levĂ©e ou Dessin AssistĂ© par Ordinateur afin de magnifier sa gravure et l’accroche de la lumiĂšre. Il alterne le travail en creux et en relief jusqu’à un rendu optimal. Le graveur pratique les techniques ancestrales de la taille directe et pour laquelle il se fabrique ses propres outils. LE MONNAYEUR Le mĂ©tier de monnayeur est apparu en Gaule avec la frappe au marteau au IVe siĂšcle av. J-C. ! La presse a dĂ©sormais remplacĂ© le marteau. Le savoir-faire du monnayeur, sa connaissance des outillages, de la gravure et des mĂ©taux, son expertise, transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration sans discontinuer, restent les mĂȘmes assurant l’excellence des productions
Commedans les sĂ©ries prĂ©cĂ©dentes, les poupĂ©es NaNaNa Surprise 3 sont prĂ©sentĂ©es dans un emballage rectangulaire. Dans la troisiĂšme sĂ©rie de poupĂ©es, elle est violette avec des oreilles de lapin. Dans la troisiĂšme sĂ©rie de poupĂ©es, elle est de couleur lilas avec des oreilles. Elle porte un hologramme Ă  l’extĂ©rieur et Ă  l
Italian Serie A2022-20231MILAC Milan2LAZLazio3TORTorino4ROMAAS Roma5NAPNapoli6INTInternazionale7JUVJuventus8ATAAtalanta9FIOFiorentina10UDIUdinese11SASSassuolo12SPESpezia13EMPEmpoli14SALSalernitana15SAMSampdoria16VERHellas Verona17BOLBologna18LECLecce19CRECremonese20MONMonzaGPWDLFAGDP321073+47321052+37321042+27321031+27220092+76320164+26312041+35211031+24211032+14311145-14311135-24311135-24201101-11201101-11201102-21201136-31301225-31200213-20300336-30300328-60Positions 1, 2, 3, 4 Champions LeaguePosition 5 Europa LeaguePosition 6 Europa Conference League qualifyingPositions 18, 19, 20 RelegatedGlossaryGPGames PlayedWTeam's current Win-Loss recordDDrawsLLossesFGoals ForAGoals AgainstGDGoal DifferencePPoints Vousle trouverez dans l’emballage avec le symbole d’un chat pirate. Sailor Blu Vous trouverez cette poupĂ©e Na Na Na Surprise sur l’emballage avec le symbole de l’ancre. Penguin Boy Vous trouverez cette poupĂ©e Na Na Na Surprise sur l’emballage avec le symbole du pingouin. Krysta Splash
PRÉAMBULE 1Je n’aborderai pas frontalement cette question, posĂ©e dans les termes des mĂ©dia populaires. La rĂ©ponse que j’en donnerai dĂ©coule de mon expĂ©rience j’ai expertisĂ© une dizaine de tueurs en sĂ©rie. Le premier d’entre eux fut Julien, ĂągĂ© d’une vingtaine d’annĂ©es. Il avait tuĂ© trois personnes dans des contextes et selon des modalitĂ©s peu superposables. Son premier meurtre, celui d’une femme domiciliĂ©e Ă  quelques pĂątĂ©s de maison de sa propre mĂšre, avait dĂ©butĂ© comme un banal cambriolage, pour finir dans l’horreur. Le deuxiĂšme visait un homme estimĂ© de lui, annonçant le troisiĂšme marquĂ© par une impulsivitĂ© majeure. 2Ma rencontre avec Julien fut traumatique. J’en Ă©tais sorti dĂ©truit. J’avais eu l’impression de parler avec le diable en personne. Cela ne ressemblait Ă  rien de ce que j’avais pu observer et ressentir jusque-lĂ . Pourtant, comme tous ceux qui acceptent de pratiquer l’expertise pĂ©nale, j’avais Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  mon lot d’horreurs et d’atrocitĂ©s lorsqu’un pĂšre tue sa fille dans une efflorescence dĂ©lirante paroxystique Ă  thĂ©matique dĂ©monopathique, pour annihiler le dĂ©mon qui l’a remplacĂ©e, ou lorsqu’une infirmiĂšre dĂ©pĂšce sa malade parce que son corps est parasitĂ© par le mal, au moins le clinicien retrouve-t-il la marque sĂ©miologique et psychopathologique du paroxysme dĂ©lirant et de ce sursaut de survie au bord du gouffre qui caractĂ©rise ces actes commis dans l’urgence d’une dĂ©fense vitale. Apparemment, il n’y avait rien de tel chez Julien. Ce qu’il m’a transmis jusqu’à la nausĂ©e, au bord du malaise physique, c’est son calme, sa tranquillitĂ©, sa froideur et sa dĂ©lectation face Ă  mon dĂ©sarroi. 3En sortant de la prison, j’avais Ă©prouvĂ© le besoin de tĂ©lĂ©phoner dans l’urgence Ă  mes amis, de partager mon effroi et de me rassurer. À l’impact traumatique intime devait s’ajouter un peu plus tard le traumatisme professionnel. Je fus dĂ©savouĂ© par d’autres experts et ce qui Ă©tait hĂ©las prĂ©visible se produisit Julien tua Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme de la prison, faute d’avoir reçu les soins psychiatriques dont il relevait Ă  l’évidence. Il fut jugĂ© dans une cage de verre et la justice ne m’en parut pas grandie. 4À partir de lĂ , je crus comprendre que je n’avais pas le choix, pour Ă©chapper au poids de l’enfouissement traumatique avec sa cohorte de ressentiment, d’amertume, d’échec, d’incomprĂ©hension, de ressassement, de pessimisme... et d’insatisfaction thĂ©orico-clinique. L’élaboration dans de telles zones n’est pas un plaisir. C’est une nĂ©cessitĂ© et un sauvetage. 5J’épargnerai au lecteur les multiples origines de cette bascule entre un avant et un aprĂšs qui ne sera jamais plus pareil. Comme clinicien, j’étais dĂ©jĂ  sensible Ă  cet effet de l’effraction traumatique la perte du sentiment diffus de confiance et d’insouciance dans l’existence. C’était mon tour. À chacun son virage. Le mien fut brutal, quasiment minutable. 6Mes Ă©changes avec mes amis psychanalystes me laissaient le plus souvent frustrĂ©. TantĂŽt c’était l’invocation de la pulsion de mort comme un deus ex machina conceptuel clĂŽturant toute avancĂ©e Ă©laborative ; tantĂŽt c’était celle de la psychose, laissant de cĂŽtĂ© la majoritĂ© des cas, dans un court-circuit de la complexitĂ© clinique ; quant au sadisme, son recours me semblait problĂ©matique, Ă  tort ou Ă  raison, face Ă  l’absence d’un authentique scĂ©nario psychique sous-tendant les actes criminels. 7Ces prĂ©occupations orientĂšrent mes relectures et mes dĂ©couvertes. J’ai dĂ©taillĂ© ce parcours dans trois articles [1]. Je ne le reprendrai pas ici, mais j’en rĂ©sumerai l’essentiel. 8J’eus la chance de pouvoir en parler avec deux psychanalystes dĂ©gagĂ©s de cette honte si commune d’ĂȘtre Ă©galement psychiatre d’abord avec Paul-Claude Racamier, puis avec mon ami Claude Balier. Tous deux me firent l’honneur de m’encourager. Plus rĂ©cemment, j’ai dĂ©couvert les travaux de RenĂ© Roussillon qui m’ont aidĂ© Ă  comprendre les liens complexes qui unissent la zone traumatique et les actes criminels. 9Je les ai Ă©hontĂ©ment pillĂ©s, comme j’ai pillĂ© bien d’autres psychanalystes qui seront sans doute surpris du destin de leurs travaux. Qu’ils ne m’en veuillent pas trop. Sans eux, je serais restĂ© dans l’impensĂ© de l’effroi traumatique. J’ai mĂȘme contribuĂ©, sans le vouloir, Ă  la mĂ©diatisation rĂ©ductrice de quelques concepts, comme celui de perversion narcissique. C’est un pervers narcissique », titre la presse Ă  propos de tueurs qui dĂ©fraient la chronique. I. JULIEN 10L’observation de Julien me paraĂźt montrer de façon exemplaire comment le mouvement pervers narcissique peut ĂȘtre utilisĂ© pour lutter contre l’envahissement psychotique, sans y parvenir. Julien voulait donner de lui-mĂȘme l’image d’un sujet serein, parfaitement maĂźtre de ses dĂ©cisions. C’était lui qui menait la danse macabre du dĂ©roulement de l’examen, en dehors de quelques moments de dĂ©sarroi et de perplexitĂ© quand il abordait ce qui avait Ă©chappĂ© Ă  son emprise il n’avait pas atteint les bonnes cibles » ; quand l’autre ne lui semblait pas adhĂ©rer Ă  son systĂšme d’explications rationalisĂ©es ; quand il se disait rassurĂ© d’avoir Ă©tĂ© interrompu dans ce qui aurait pu ĂȘtre une sĂ©rie plus longue ; quand la question de la folie surgissait, Ă  l’abord allusif d’un parasitisme psychosensoriel. 11Dans une premiĂšre approximation, c’était comme un psychopathe pervers qu’il se prĂ©sentait Ă  moi, avec son lot d’instabilitĂ© prĂ©coce, de polycarences, de falsifications mythomaniaques, de vols, de conduites sexuelles d’allure perverse dĂ©crites par les Ă©ducateurs... Et Julien exhibait Ă  l’envi sa perversitĂ©, se montrant infiniment plus rĂ©ticent pour livrer l’angoisse et le processus de dĂ©structuration psychotique sous-jacents. En deçà de ce masque, la clinique Ă©tait pourtant singuliĂšrement Ă©vocatrice 12— C’était l’envahissement par une cruditĂ© fantasmatique engendrant l’action. Sa conscience Ă©tait submergĂ©e par des idĂ©es bizarres, cruelles, saugrenues, insolites, marquĂ©es de dĂ©mesure, auxquelles il adhĂ©rait sans rĂ©serve, sans distance, en les intĂ©grant dans son systĂšme dĂ©monopathique. Les thĂšmes de mort et de destruction y Ă©taient omniprĂ©sents. 13— C’était l’absence de cohĂ©rence interne, le caractĂšre chaotique des conduites et leur improvisation. La rationalisation froide et la prĂ©tention de maĂźtrise ne relevaient que d’un mouvement secondaire. Il y avait constamment chez lui ce double niveau les agir semblaient rĂ©pondre Ă  une systĂ©matisation dĂ©monopathique, alors que l’acte prĂ©cĂ©dait les justifications qu’il en donnait plus qu’il ne les suivait, et on Ă©tait dans un registre proche des actes immotivĂ©s ou paradoxaux dĂ©crits par la psychiatrie lĂ©gale. On retrouvait le critĂšre diffĂ©renciel classique des aliĂ©nistes entre dĂ©mence prĂ©coce et folie morale, cette derniĂšre impliquant organisation, prĂ©mĂ©ditation, choix des situations, anonymat des victimes, maintien d’une certaine adaptation Ă  la rĂ©alitĂ©... Autant de paramĂštres absents chez Julien. 14— Il en Ă©tait de mĂȘme du vĂ©cu persĂ©cutif, allusivement exprimĂ©, de la dĂ©personnalisation et du sentiment de dĂ©vitalisation. La bipartition du corps, du cƓur et de l’ñme, dominĂ©e par le manichĂ©isme bien/mal, dieu/diable, droite/gauche, vivant/mort..., apparaissait comme un effort pour mettre un peu d’ordre au chaos pulsionnel et pour endiguer l’envahissement par une problĂ©matique archa ĂŻque des plus crues. 15— Chez Julien, tout Ă©tait pris Ă  la lettre, selon une dĂ©mĂ©taphorisation et une dĂ©symbolisation archĂ©typiques. La lecture d’un ouvrage de dĂ©monologie l’avait conduit Ă  agir cette confusion du symbole et de l’acte il avait questionnĂ© le cadavre de sa premiĂšre victime et la tĂȘte dĂ©capitĂ©e de la seconde, mais ses interrogations Ă©taient demeurĂ©es sans rĂ©ponse, le laissant dĂ©semparĂ© lorsque la tĂȘte avait dĂ©finitivement clignĂ© des yeux. Hamlet de boucherie, il interpellait rĂ©ellement l’au-delĂ , sans le dĂ©tour de la mĂ©taphore ou du symbole Je parlais avec la tĂȘte pareil qu’avec la femme... Je demandais comment c’était l’enfer... » Mais pour Ă©voquer le moment oĂč il avait l’impression que Satan lui disait des choses dans sa tĂȘte », il se montrait seulement allusif, repoussant l’idĂ©e qu’il devenait fou. Il avait Ă©tĂ© le théùtre d’un travail mental psychotique qui, trop affleurant, lui avait commandĂ© des actes criminels. 16— Ce mĂȘme effort de mise en ordre pour assurer un semblant de cohĂ©sion se retrouvait dans la reconstruction de son passĂ©, Ă  partir du choc Ă©prouvĂ© Ă  la lecture d’un ouvrage de dĂ©monologie. Il dĂ©coupait sa biographie en cinq pĂ©riodes d’enfer et se projetait un avenir entiĂšrement centrĂ© sur l’horizon de la vengeance. C’est la classique illusion rĂ©trospective Ă  travers laquelle le dĂ©lirant croit avoir trouvĂ© la clĂ© de son destin. 17Chez Julien, le mouvement pervers narcissique tentait de prendre le relais d’un vĂ©cu de bouleversement interne et de destruction. Il s’agissait de nier toute Ă©motion, tout affect, en agissant sur autrui la dĂ©vitalisation qu’il percevait en lui-mĂȘme... mais aussi en revendiquant cette dĂ©shumanisation comme un choix d’existence. C’était d’ailleurs son leitmotiv lui, le laissĂ© pour compte, rejetĂ© par sa mĂšre, objet des manipulations perverses de cette derniĂšre, carencĂ©, passif, sodomisĂ© dans les foyers, victime d’humiliations, ballottĂ©, serait dĂ©sormais dans un renversement radical des perspectives, un ĂȘtre insensible, actif, vengeur, froid, un tueur machinal. 18AprĂšs s’ĂȘtre exercĂ© sur son propre animal pour extirper de lui tout attachement, puis sur les chats et les chiens du quartier, il Ă©tait passĂ© au stade de la victime humaine. Plus rien ne pouvait l’atteindre, du moins s’en donnait-il l’illusion, dans un autodĂ©fi permanent. Au dĂ©but, il avait rencontrĂ© ce qu’il appelait des dĂ©faillances il s’était rĂ©fugiĂ© vers Dieu, il Ă©tait en colĂšre d’avoir tuĂ© quelque chose » qu’il aimait bien... Mais Julien ratait ses cibles, jusqu’à la prochaine fois, prĂ©sumĂ©e la bonne. 19Si l’imago maternelle se dessinait comme monstrueuse et toute-puissante, elle Ă©tait conjointement protĂ©gĂ©e. Julien ne voulait pas faire le procĂšs de sa mĂšre ». 20Chez Julien, le mouvement pervers narcissique Ă©tait impuissant Ă  maintenir le contact avec le rĂ©el, Ă  contenir et compartimenter l’envahissement, Ă  prĂ©server par ailleurs des liens humanisĂ©s. En interrogeant avec angoisse ses victimes sur l’enfer, il repoussait et diffĂ©rait sans y parvenir ce qu’il pressentait de sa propre existence de mort-vivant. Julien illustrait sinistrement le commentaire de Denis Duclos [2] Ce qui agite, depuis le fond des Ăąges, la lamie, la goule, l’ankou, le revenant, le robot, c’est qu’ils ne savent pas qu’ils sont morts. Ils cherchent. Comme les quĂȘteurs du Saint-Graal, ce sont des chercheurs. L’ennui est qu’ils cherchent non pas avec des symboles, mais avec des corps. » II. JÉRÔME 21Dans ce trajet qui va du clivage colmatĂ© Ă  la bĂ©ance hĂ©morragique, JĂ©rĂŽme n’occupe pas du tout la mĂȘme place que Julien. JĂ©rĂŽme, la vingtaine, avait assassinĂ© plusieurs femmes ĂągĂ©es. Le malaise qu’il m’a transmis Ă©tait beaucoup plus subtil que celui du tĂ©moin sidĂ©rĂ© de l’horreur dĂ©taillĂ©e. D’emblĂ©e, je me suis senti englobĂ©, captĂ©, par l’extrĂȘme aviditĂ© de son regard, dans le mouvement aspirant d’une sĂ©duction narcissique. C’est peu de dire que JĂ©rĂŽme se prĂȘtait Ă  l’examen ; il faisait mĂȘme un effort constant pour rendre compte, avec la plus grande prĂ©cision possible, des mouvements qui l’avaient animĂ©, d’une façon que j’ai perçue comme totalement sincĂšre. Face Ă  JĂ©rĂŽme, on ressentait ce trouble et ce vacillement si particulier qui accompagnent la coexistence d’une attitude angĂ©lique, de pure ingĂ©nuitĂ©, et de l’aveu le plus cru. JĂ©rĂŽme se dĂ©finissait Ă  la fois comme innocent et monstrueux, dĂ©solĂ© », mais en paix avec sa conscience Le moi conscient devant vous ne se reproche rien, bien que je sache que c’est moi qui l’ai fait. » Plus tard, il dira Ă  la thĂ©rapeute qui s’est courageusement engagĂ©e dans un travail psychothĂ©rapique Je l’ai fait, mais ce n’est pas moi. » [3] 22Durant l’expertise, lorsque la violence lui apparaissait comme telle, le dĂ©ni surgissait dans toute sa force Je ne les ai pas tuĂ©es » ; puis il rebondissait sur ses souvenirs filmiques des images sans le son. Il les avait donc bien tuĂ©es et, s’il acceptait alors d’ĂȘtre un monstre pour les autres, il demeurait innocent pour lui-mĂȘme. 23Un autre malaise me saisira en fin d’examen, lorsque explorant son mode de vie, le maintien de ses intĂ©rĂȘts ou investissements, je me surprendrai Ă  bavarder avec lui comme nous aurions pu le faire au cafĂ© du commerce, en Ă©voquant l’actualitĂ© de notre passion sportive favorite, Ă  lui comme Ă  moi. J’en aurais presque oubliĂ© pourquoi j’étais lĂ . On clive avec le cliveur, comme l’a bien montrĂ© Jean Guillaumin [4]. JĂ©rĂŽme s’avĂ©rait tout Ă  fait performant dans sa connaissance des derniers rĂ©sultats et subtil dans ses analyses sportives, tĂ©moignant dans ce domaine, comme dans d’autres, qu’il Ă©tait loin de s’ĂȘtre retirĂ© du monde Ă  la pĂ©riode oĂč il commettait ses crimes. Sur ce point Ă©galement, JĂ©rĂŽme Ă©tait bien diffĂ©rent de Julien. 24De sa biographie, celle d’un sujet qui n’a pas connu son pĂšre, je retiendrai essentiellement ce moment de bascule Ă  la prĂ©adolescence, que JĂ©rĂŽme mettait en avant, lorsque sa mĂšre s’était mariĂ©e avec un homme plus jeune qu’elle. Dans l’aprĂšs-coup, chassĂ© du paradis, il reconstruisait ce passĂ© merveilleux C’était Byzance... » Il s’était alors occupĂ© de ses demi-frĂšres et sƓurs comme si c’était les siens », aidant sa mĂšre au mĂ©nage, au repassage ; mais il avait refusĂ© les prĂ©tentions Ă©ducatives de ce jeune beau-pĂšre auquel il vouait une haine tenace. D’ailleurs, JĂ©rĂŽme n’avait pas besoin d’un pĂšre »... À travers cette destitution, cette trahison de sa mĂšre, coupable d’aimer son mari, on repĂ©rait une multitude d’indices le positionnant dans une relation fantasmatique incestuelle de comblement maternel et de quĂȘte fusionnelle, expulsant tout tiers, dĂ©niant la diffĂ©rence des gĂ©nĂ©rations, coupant net tout Ă©lan maturatif, tout idĂ©al projetĂ© vers l’avenir. Plus tard, JĂ©rĂŽme aura quelques relations ambiguĂ«s avec des femmes ĂągĂ©es, entre l’utilitarisme du gigolo et l’attirance. 25Évidemment, la reconstruction que livrait JĂ©rĂŽme Ă©tait Ă  considĂ©rer comme telle et ne pouvait ĂȘtre prise Ă  la lettre, ne serait-ce que, entre autre, parce qu’elle masquait un autre abandon maternel, de sa naissance Ă  l’ñge de deux ans. Mais la façon mĂȘme dont JĂ©rĂŽme ordonnait le fil de son parcours me semblait caractĂ©ristique du fonctionnement mental pervers, tel qu’il se donne Ă  voir avec rĂ©gularitĂ©. JĂ©rĂŽme me livrait clĂ© en main la cause et les consĂ©quences de ses actes. Je rejoins A. Costes [5] lorsqu’il Ă©crit qu’aux sources de la position perverse, en rĂ©ponse Ă  une situation dĂ©sorganisante d’abandon, il y a un moment dĂ©cisionnel fondĂ© sur un noyau de rĂ©alitĂ© allĂ©guĂ©e et interprĂ©tĂ©e une fois pour toutes comme insupportable, lavant dĂ©sormais la victime du prĂ©judice de toute culpabilitĂ© tout lui sera permis. La plupart des tueurs en sĂ©rie que j’ai expertisĂ©s formulent de telles rationalisations fondĂ©es sur leur parcours biographique. 26À l’adolescence, JĂ©rĂŽme avait bien cherchĂ© Ă  s’extraire du domicile parental, Ă  se faire Ă©pauler par sa famille maternelle ; mais sa pseudo-autonomisation prĂ©caire avait bien vite Ă©chouĂ© sur des moments de dĂ©faillance narcissique accompagnĂ©s de tentatives de suicide, suivis de rĂ©tablissements dans l’agir. Il allait progressivement acquĂ©rir une sorte d’aisance dans la marginalitĂ©, prenant le parti de son instabilitĂ©, de son pouvoir de sĂ©duction, de son aptitude Ă  vivre d’expĂ©dients et de petits trafics. 27C’est dans ce contexte de marginalitĂ© psychopathique que JĂ©rĂŽme allait commettre son premier homicide. Cela avait commencĂ© comme l’agression crapuleuse d’une femme ĂągĂ©e qui lui rĂ©sistait et qu’il avait asphyxiĂ©e. C’était le seul crime dont il se souvenait prĂ©cisĂ©ment ; les autres, dans leur dĂ©roulement et leur nombre, Ă©taient plus ou moins confondus tout se passait comme si la dimension utilitaire devenait contingente, au profit de vĂ©cus Ă©motionnels, d’abord surprenants, puis activement recherchĂ©s, la premiĂšre expĂ©rience criminelle » se rĂ©vĂ©lant la matrice des suivantes. 28Encore une fois, JĂ©rĂŽme Ă©tait prĂ©cis, avec le pointillisme du sĂ©miologue quand c’était pour l’argent, il le disait ; quand c’était pour autre chose, il le disait Ă©galement, ou du moins il essayait, car ce n’est pas si simple de caractĂ©riser de tels affects ». Le plaisir ? Pas exactement, plutĂŽt l’apaisement des tensions et le soulagement. S’y ajoutait un vĂ©cu Ă©lationnel Comme si j’avais pu voler comme un oiseau... Comme dans un rĂȘve... » S’y ajoutait Ă©galement une sensation physique qui n’était pas l’orgasme mais une sorte de spasme », un peu comparable selon lui Ă  une jouissance physique. 29Le matin, JĂ©rĂŽme sentait qu’il y aurait une personne morte ». AprĂšs l’acte, il Ă©tait dĂ©tendu ». Quant aux victimes, toujours aussi sincĂšre, JĂ©rĂŽme ne se donnait pas la peine d’un regret complaisant. C’était l’indiffĂ©rence qui dominait. Il n’avait rien contre elles... Il avait tuĂ© sans haine », sans l’impression de faire mal »... 30Comme c’est quasiment la rĂšgle chez les tueurs en sĂ©rie, JĂ©rĂŽme se reconnaissait soulagĂ© d’avoir Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ© l’omnipotence face Ă  l’impunitĂ© ne pouvait que se rĂ©pĂ©ter, le processus s’accĂ©lĂ©rer. 31Le rĂ©cit de JĂ©rĂŽme est particuliĂšrement Ă©clairant car il est rarissime que les tueurs en sĂ©rie expriment avec prĂ©cision ce qu’ils ont vĂ©cu durant leurs actes criminels. 32En prison, JĂ©rĂŽme faisait le mĂȘme cauchemar il se voyait vampire. Il formulait une Ă©bauche d’explication dĂ©monopathique et m’apprenait qu’aprĂšs ses meurtres, il trempait l’auriculaire droit dans l’écoulement sanguin de ses victimes pour le porter Ă  la bouche. JĂ©rĂŽme puisait dans les mythes de l’horreur, en essayant de rendre compte d’une sorte de quĂȘte de revitalisation, en tentant de donner une trame aux bribes de reprĂ©sentations fantasmatiques qui avaient guidĂ© ses actes. 33Que l’on Ă©voque l’anĂ©antissement de l’objet comme stade ultime de l’emprise, les retrouvailles fusionnelles avec le corps maternel dans la possession vampirisante ou la mort de l’autre comme condition de la renaissance de soi... on peut tenter indĂ©finiment de circonscrire avec des mots cette infigurabilitĂ© que les mythes, et au premier chef celui des vampires, ont personnifiĂ©e. L’essentiel, me semble-t-il, est de ne pas prĂ©tendre en livrer le dernier mot. Car la vĂ©ritĂ© de la thĂ©orie, si approchante serait-elle, se confondrait alors avec la croyance du mythe. S’ils s’accrochent Ă  ces ultimes figurations, Julien et JĂ©rĂŽme ne sont ni diables ni vampires. III. UN PREMIER MODÈLE CLINIQUE 34AprĂšs avoir examinĂ© Julien et JĂ©rĂŽme, j’ai Ă©tĂ© amenĂ© Ă  expertiser d’autres tueurs en sĂ©rie. Il m’est apparu possible d’esquisser un premier modĂšle gĂ©nĂ©ral organisĂ© autour d’un tripĂŽle Ă  pondĂ©ration variable dĂ©sĂ©quilibre psychopathique, perversion narcissique et angoisse de nĂ©antisation. Ce qui les diffĂ©rencie fondamentalement les uns des autres, c’est la force du clivage du Moi. TantĂŽt, comme chez JĂ©rĂŽme, il est relativement accompli ; tantĂŽt il Ă©choue Ă  endiguer l’invasion psychotique, comme pour Julien. 35Le premier meurtre, plus ou moins improvisĂ©, souvent marquĂ© par l’utilitarisme, va s’accompagner d’un vĂ©cu aussi dĂ©routant que subjuguant pour le sujet lui-mĂȘme, ouvrant la voie Ă  d’autres meurtres que l’on qualifie, par raccourci et facilitĂ©, de gratuits, parce que leur gain » concerne de façon effrayante l’économie psychique menacĂ©e. À partir de la surprise initiale, la matrice de la rĂ©pĂ©tition se met en place. 36La haine consciente en est le plus souvent radicalement exclue sauf par exemple pour les tueurs d’homosexuels ou de prostituĂ©es. La fonction mĂȘme de l’agir criminel est de dĂ©nier l’altĂ©ritĂ© et l’existence de l’objet pour son propre compte. ReconnaĂźtre sa haine ferait resurgir le spectre d’un lien Ă  l’objet, avec pour corollaire qu’il n’est pas une partie de soi et rĂ©ouvrir le gouffre de la dĂ©rĂ©liction. Tout le mouvement de la perversion narcissique est justement, par le biais de la manipulation de l’objet, de transformer cette dĂ©rĂ©liction en son strict contraire l’omnipotence narcissique. Ha ĂŻr sa victime, c’est accepter son altĂ©ritĂ©, ses besoins propres, sa trahison et la souffrance que celle-ci a autrefois occasionnĂ©e. 37Mon expĂ©rience ultĂ©rieure a renforcĂ© cette conviction seules les victimes survivantes, lorsqu’elles risquent par leurs dĂ©clarations de dĂ©jouer le montage dĂ©fensif, sont l’objet d’expressions haineuses. 38C’est l’indiffĂ©rence qui domine. Je ne peux pas les ha ĂŻr, me disait l’un d’entre eux, je ne les connais pas. Mais cette indiffĂ©rence ne concerne que la victime et seulement elle. On ne tue pas en sĂ©rie comme on Ă©crase des mouches. Écraser une mouche ne rĂ©vĂšle pas la toute-puissance. Au demeurant, ce type de crime existe chez ceux qui Ă©cartent simplement tous ceux qui se mettent en travers de leur chemin. Pour le tueur en sĂ©rie, l’insignifiance de l’objet et l’indiffĂ©rence Ă  son Ă©gard signent la surpuissance narcissique. Cette indiffĂ©rence est d’ailleurs fort complexe Ă  comprendre, Ă  la fois comme Ă  l’origine de la haine et comme l’une de ses formes spĂ©ciales, en se rĂ©fĂ©rant Ă  l’analyse freudienne de Pulsions et destin des pulsions » [6]. 39Les tueurs en sĂ©rie ne mobilisent pas tant d’énergie et ne prennent pas tant de risques... pour ressentir l’indiffĂ©rence. Cet Ă©prouvĂ© subjuguant qui accompagne le passage Ă  l’acte, c’est l’omnipotence, le triomphe, l’émergence du chaos, l’orgie narcissique et l’élation qui libĂšre, pour un temps d’acmĂ©, le narcissisme de sa corporĂ© ĂŻtĂ©. C’est aussi l’apaisement qui succĂšde Ă  la libĂ©ration cataclysmique des charges accumulĂ©es par l’emprise, dans sa seule issue possible la folie d’emprise [7]. 40En cherchant rĂ©cemment Ă  tenter d’expliquer Ă  la Cour d’Assises pourquoi le mis en examen ne pouvait pas rapporter Ă  la Cour ce qu’il avait Ă©prouvĂ© durant l’accomplissement de ses crimes, j’ai Ă©voquĂ© la scĂšne du Dictateur dans laquelle Charlie Chaplin joue le rĂŽle d’Hitler, jonglant avec la mappemonde, seul, dans un moment grandiose d’élation et d’ivresse. Seul au monde, il est le monde entier, avec la toute-puissance du dĂ©miurge. Ce qui semble fasciner beaucoup de tueurs en sĂ©rie, c’est leur emprise sur le passage de la vie Ă  la mort. Le temps est suspendu. La victime est souvent Ă©vanouie, sans que l’on sache s’il s’agit d’un co ĂŻt ante ou post mortem. 41Peut-ĂȘtre trouve-t-on un Ă©cho de cette fascination dans le compte-rendu du procĂšs de Gilles de Rais [8] Item, il dit et dĂ©posa que ledit Gilles, accusĂ©, aprĂšs l’incision de la veine du cou et de la gorge desdits enfants, ou d’autres parties du corps, et lorsque le sang coulait, et aussi aprĂšs la dĂ©capitation, pratiquĂ©e comme il est dit ci-dessus, il s’asseyait parfois sur leur ventre et se dĂ©lectait Ă  les voir ainsi mourir et il s’asseyait de biais pour mieux voir leur fin et leur mort. » 42La coexcitation sexuelle accompagne quasi constamment le dĂ©ferlement de la vague excitatoire primaire non intĂ©grĂ©e tentative de co ĂŻt post mortem pour Julien, Ă©prouvĂ©, comparĂ© Ă  la jouissance physique par JĂ©rĂŽme. Mais le seul terme de plaisir paraĂźt impropre Ă  caractĂ©riser l’essence du phĂ©nomĂšne affirmation primaire et orgie narcissique. 43Si l’objet-victime n’a pas d’existence propre, il est crucial dans les fonctions qu’il exerce il est le lieu de dĂ©rivation de la destructivitĂ© non liĂ©e ; il fait vivre Ă  l’envers » le moment mythique de surgissement de l’objet. C’est la sortie de l’objet, de tout objet, de la scĂšne du monde, qui permet les retrouvailles narcissiques primaires et, au maximum, l’introjection du monde » [9] ; il diffĂšre pour un temps, en l’endossant, le passage de la vie Ă  la mort qui paraĂźt intriguer tant de meurtriers en sĂ©rie, en activant le sentiment d’indestructibilitĂ© propre ; partialisĂ©, dĂ©vitalisĂ©, dĂ©sanimĂ©, dĂ©sarticulĂ©, pseudo-fĂ©tichisĂ© Ă  la maniĂšre d’un ustensile, d’une amulette, d’un rebut ou d’un trophĂ©e..., il est possĂ©dĂ© jusqu’au terme ultime de la logique de l’emprise l’assimilation rĂ©gĂ©nĂ©rante et revitalisante ; aux limites de l’auto-Ă©rotisme oĂč le sujet trouve son objet dans son propre corps », il incarne cet objet partiel du corps propre, dĂ©tachĂ©, sacrifiĂ©, qui restaure la cohĂ©sion narcissique en assurant la congruence des pulsions partielles. 44Invoquer l’absence de toute culpabilitĂ© est un truisme auquel on Ă©chappe rarement face Ă  tant d’assassins ! Ils ne peuvent que dĂ©noncer le non-sens de nos questions na ĂŻves tout au plus feront-ils ce trajet intellectuel qui consiste Ă  se mettre Ă  la place de l’interlocuteur, comme JĂ©rĂŽme, et concevoir qu’il s’agit d’actes horribles... pour les autres. Quant Ă  Julien, dĂ©pitĂ©, accablĂ© par mon incomprĂ©hension radicale, il me disait que j’étais bien comme les autres, que je n’y comprenais rien. 45Je demande systĂ©matiquement aux tueurs en sĂ©rie ce qu’ils feraient si leur amie Ă©tait victime d’un tel acte. Leur rĂ©ponse est stĂ©rĂ©otypĂ©e je tuerais celui qui a fait ça. 46La fonction de cette rĂ©pĂ©tition criminelle pourrait, pour une part, relever d’une tentative de domptage, de rĂ©appropriation croissante de la destructivitĂ© non liĂ©e au bĂ©nĂ©fice du contingent de sadisme et de coexcitation, dans une visĂ©e de liaison, de libidinalisation ; on peut aussi lui imputer le rĂŽle d’une dĂ©rivation de la pulsion de mort en quelque sorte tuer pour ne pas mourir. Mais ce qui apparaĂźt fondamental, pour rendre compte de cette rĂ©pĂ©tition, c’est l’utilisation de l’objet pour Ă©tablir un pontage entre les bords du clivage du Moi. De mĂȘme que la perversion Ă©rotique use du fĂ©tiche mi vivant mi inanimĂ© pour maintenir hermĂ©tiquement sĂ©parĂ©e la partie du Moi qui reconnaĂźt et celle qui dĂ©nie, tout en les reliant, la perversion narcissique dans ses formes agies les plus extrĂȘmes use du corps dĂ©sanimĂ© de sa victime pour faire coexister l’innocent et l’assassin et permettre au sujet, pour un temps, de continuer son existence comme si de rien n’était. Progressivement, la rĂ©pĂ©tition des actes criminels Ă©voluera vers une plus grande maĂźtrise de ce mouvement qui va de la passivitĂ© Ă  l’emprise, de la dĂ©rĂ©liction Ă  l’omnipotence, avec pour finalitĂ© de colmater le clivage du Moi. Les actes en sĂ©rie deviendront une sorte de voie finale commune dĂ©spĂ©cifiĂ©e, possiblement induite par toute une sĂ©rie de facteurs dĂ©stabilisants, une sorte de rĂ©ponse privilĂ©giĂ©e Ă  tout ce qui mettra en pĂ©ril le mouvement pervers narcissique, notamment dans sa fonction de dĂ©fense contre-psychotique. IV. LES CRIMINELS SEXUELS » 47L’expertise de trois criminels sexuels » ayant dĂ©frayĂ© la chronique m’a amenĂ© Ă  rĂ©orienter mes interrogations. ParallĂšlement, les travaux de RenĂ© Roussillon [10] m’ont semblĂ© particuliĂšrement Ă©clairants pour en rendre compte. Les remarques qui suivent ne concerneront que les tueurs en sĂ©rie qualifiĂ©s de criminels sexuels », qui parviennent Ă  soutenir le clivage le plus accompli les psychopathes pervers » , Ă  l’exclusion de ceux qui Ă©chouent Ă  endiguer la bĂ©ance hĂ©morragique et l’envahissement dĂ©lirant. Au-delĂ  des dissemblances et des singularitĂ©s, cinq points me semblent d’une remarquable constance 48— À l’air libre, leurs conduites psychopathiques sont absolument effrĂ©nĂ©es, Ă©chevelĂ©es, comme s’ils se diluaient dans l’espace d’une toute-puissance sans limite. Le contraste est tout Ă  fait saisissant avec leur calme, voire leur sĂ©rĂ©nitĂ© en prison, leur soulagement d’avoir Ă©tĂ© interrompus, qu’il convient de ne pas confondre avec l’expression d’un sentiment de culpabilitĂ©. Le solide pare-excitation que constitue la prison leur permet d’organiser tranquillement leur quotidiennetĂ© et d’accueillir avec courtoisie leurs interlocuteurs experts. Les murs de la prison jouent un rĂŽle de contenant, d’organisateur. En dehors de ce cadre, ils explosent. 49— Que l’on invoque les grands axes de la perversion narcissique, dĂ©veloppĂ©s par Racamier [11], dont le propre est d’externaliser les conflits humains primitifs et de les transfĂ©rer sur l’autre, en un puissant mouvement qui lui dĂ©nie toute altĂ©ritĂ©, toute existence propre, toute humanitĂ© ; ou que l’on s’appuie sur le concept de perversitĂ© sexuelle, Ă  partir des travaux de Claude Balier [12] qui invoque le recours Ă  l’acte sexuel violent et au clivage du Moi pour Ă©viter l’entrĂ©e dans la psychose et qui distingue ce champ de celui des perversions sexuelles impliquant un scĂ©nario sexuel ludique »..., on observe que tous mettent en avant leur infaillibilitĂ©, leur indestructibilitĂ©, leur forteresse dĂ©fensive, rĂ©cusant formellement toute dĂ©pendance Ă  autrui. En dehors de quelques rares territoires oĂč ils s’autorisent un brin d’émotion, de sensibilitĂ©, il y a longtemps qu’ils ont dĂ©jĂ  payĂ©. Dans leurs rĂ©cits biographiques, ils mettent en exergue des moments de bascule dĂ©cisionnelle Ă  partir desquels ils ont tous les droits. C’est au tour des victimes de souffrir. Mais seule la littĂ©rature leur attribue ce projet conscient dĂ©libĂ©rĂ©, car la clinique ne rĂ©vĂšle que l’indiffĂ©rence affichĂ©e, corollaire du soi grandiose et de la toute-puissance. Les Ă©vĂ©nements ou les situations traumatiques prolongĂ©es, dont ils ont souvent leur propre thĂ©orisation, se profilent en cascade jusqu’à un point de rupture Ă  partir duquel, expriment-ils, ils sont dĂ©sormais libĂ©rĂ©s de toute souffrance psychique. Cette cascade nous renvoie Ă  un traumatisme dĂ©sorganisateur prĂ©coce. 50— L’angoisse de nĂ©antisation si la clinique nous amĂšne Ă  postuler l’évitement agi du surgissement interne d’un envahissement hallucinatoire, peut-on pour autant considĂ©rer qu’ils deviennent psychotiques durant l’acte ? Le psychanalyste amĂ©ricain Red Meloy [13] rĂ©pond par la nĂ©gative. On peut le suivre, si l’on considĂšre que la dĂ©fense agie contre l’envahissement psychotique n’est pas la psychose. On observe en effet, comme le soutient Meloy, une altĂ©ration des percepts d’objet qui peut se traduire par une dĂ©rĂ©alisation, et une altĂ©ration des percepts de soi qui peut se traduire par une dĂ©personnalisation. Mais il n’y a pas de perte complĂšte de l’épreuve de rĂ©alitĂ©. La frontiĂšre entre percept de soi et percept d’objet est altĂ©rĂ©e, mais elle n’a pas disparu. Meloy ajoute Ă  juste titre que, contrairement aux psychotiques, ils ne rapportent jamais que la victime avait, au moment de l’acte, subi une mĂ©tamorphose hallucinatoire. 51— L’idĂ©alisation forcenĂ©e de l’image maternelle quelles que soient les vicissitudes de l’histoire, mĂȘme quand tout le contredit, l’image maternelle demeure sur un piĂ©destal, massivement intouchable, alors que la premiĂšre idĂ©e qui s’impose au clinicien est que ces actes ont – au moins partiellement – valeur de matricide dĂ©placĂ©. Jamais autant que chez eux n’est perceptible l’extrĂȘme tension de ce systĂšme qui va de l’idĂ©alisation consciente Ă  la haine inconsciente. Au demeurant, cette haine radicalement inassumable prend le visage de l’indiffĂ©rence, cette forme spĂ©ciale et primitive de la haine [14]. Je n’ai, pour le moment du moins, jamais rencontrĂ© un tueur en sĂ©rie qui exprimait une haine consciente Ă  l’égard de l’image maternelle. Ils peuvent avoir Ă©tĂ© l’objet des pires sĂ©vices, des pires abus, des pires rĂ©cusations de toute autonomisation subjectivante, ce sont d’autres femmes qui paieront pour elle. Seul l’un d’entre eux, aprĂšs un long travail psychothĂ©rapique le laissant Ă  certains moments au bord du gouffre de l’effondrement, a rĂ©organisĂ© durablement son rapport aux images parentales. Il le doit au courage et Ă  l’obstination de sa psychanalyste en prison [15]. 52— Le clivage du Moi son expression clinique est proprement dĂ©concertante, voire stupĂ©fiante. Elle Ă©claire en partie la fascination exercĂ©e par le tueur en sĂ©rie. Chacun le formule en sa maniĂšre. Je l’ai fait, mais ce n’est pas moi », disait l’un ; Ce que j’ai fait, c’est l’autre cĂŽtĂ© » ; L’autre cĂŽtĂ©, c’est le mystĂšre absolu », disait un autre. Le Moi conscient sait bien qu’ils ont commis ces actes, mais ils ne s’en sentent pas coupables. Le terme le plus important, c’est sentir. Car il s’agit d’une expĂ©rience criminelle Ă©prouvĂ©e, mais non constituĂ©e comme expĂ©rience du Moi, faute de reprĂ©sentations. Je reprends Ă  dessein les termes mĂȘmes de RenĂ© Roussillon [16] Ă  propos de l’agonie primaire. C’est faute de reprĂ©sentations psychiques, qu’il y a mise en scĂšne dans la reprĂ©sentation du crime. C’est sur la scĂšne du monde que se figure le crime, pas dans un scĂ©nario fantasmatique. Si pour eux, tuer c’est ne pas mourir, on ne peut comprendre la souffrance aujourd’hui infligĂ©e sans exhumer la souffrance autrefois reçue. 53Ils savent bien qu’ils sont des monstres pour les autres. Ils peuvent mĂȘme en faire le dĂ©tour intellectualisĂ©. Mais leur indiffĂ©rence Ă  l’égard des victimes dĂ©cĂ©dĂ©es est affichĂ©e. Ils nous donnent parfois l’aumĂŽne de regrets plaquĂ©s. 54Durant leur examen, on est dĂ©semparĂ© devant leur pseudo-normalitĂ© et devant l’empathie qui s’installe. Encore une fois, on clive avec le cliveur [17]. On est frappĂ© par leur intuition aiguĂ« des attentes de l’autre, Ă  la mesure de leur mĂ©connaissance d’eux-mĂȘmes et de leur absence radicale de toute capacitĂ© introspective. L’un d’entre eux avait parfaitement perçu les singularitĂ©s de la formation de chacun des experts, de leurs attentes respectives, de leurs thĂ©orisations privilĂ©giĂ©es. 55Mais surtout, on vacille quand ils se penchent avec nous sur l’énigme et que l’on perçoit que ce mĂ©canisme trĂšs particulier n’a rien Ă  voir avec la feinte ou la manipulation consciente. Ils sont sincĂšres. Ils nous demandent de les aider Ă  comprendre cette part maudite qui leur Ă©chappe, cette zone poubelle, ce lieu psychique du crime. Ils attendent de nous, y compris en situation d’expertise, d’ĂȘtre le miroir du nĂ©gatif de soi », selon la belle formule de RenĂ© Roussillon [18]. Sa thĂ©orisation concernant les souffrances identitaires narcissiques Ă  partir d’une expĂ©rience agonistique, me semble trĂšs Ă©clairante pour caractĂ©riser cette forme particuliĂšre de clivage du Moi, mais aussi pour Ă©clairer la fonction des crimes. 56RenĂ© Roussillon rappelle que certains pans de la vie psychique ne sont pas refoulables, parce qu’ils ne sont pas reprĂ©sentĂ©s. À partir de Winnicott, il invoque la mise en Ă©chec des capacitĂ©s de dĂ©charge, de liaison interne, la dĂ©faillance de l’environnement et la durĂ©e de l’expĂ©rience traumatique. Pour survivre, le sujet se retire de l’expĂ©rience traumatique primaire et assure sa survie psychique, au prix d’une coupure avec sa propre subjectivitĂ©. Il s’en dĂ©livre en s’amputant d’une partie de lui-mĂȘme. Cette expĂ©rience, encore une fois Ă©prouvĂ©e mais non constituĂ©e comme expĂ©rience du Moi faute de reprĂ©sentations, engendre un clivage. Ce clivage, comme y insiste RenĂ© Roussillon, ne concerne pas deux chaĂźnes reprĂ©sentatives inconciliables, mais une partie dotĂ©e de reprĂ©sentations et une partie non reprĂ©sentĂ©e, contenant des traces perceptives soumises Ă  la contrainte de rĂ©pĂ©tition et Ă  la rĂ©activation hallucinatoire. Il en rĂ©sulte, toujours selon RenĂ© Roussillon, une menace de retour du clivĂ© appelant l’organisation de dĂ©fenses agies contre ce retour. Comme je l’ai dĂ©veloppĂ© dans mon article initial, la rĂ©pĂ©tition des actes criminels chez le tueur en sĂ©rie a pour fonction de maintenir et consolider ce clivage et de prĂ©munir contre la menace de dĂ©sorganisation que constituerait ce retour du clivĂ©, ou plutĂŽt, car cela me semble plus juste, que constituerait l’échec du clivage par le tĂ©lescopage intempestif des traces perceptives et de certaines qualitĂ©s de l’objet intuitivement repĂ©rĂ©es. J’y reviendrai Ă  propos de la rencontre entre le criminel et sa victime. 57Il faut le rĂ©pĂ©ter, la notion de perversion sexuelle est trĂšs au-delĂ  du niveau d’organisation ici en jeu. Il me semble difficile de classer dans la mĂȘme catĂ©gorie gĂ©nĂ©rique ceux qui ont besoin d’un fĂ©tiche pour parvenir au plaisir et ceux qui massacrent dans un contexte de toute-puissance, y compris lorsque le viol fait partie des sĂ©quences criminelles. Au demeurant, tous les tueurs en sĂ©rie Ă  dominante psychopathique que j’ai rencontrĂ©s avaient par ailleurs une activitĂ© sexuelle tout Ă  fait banale, sans nĂ©cessitĂ© de recours Ă  des scĂ©narios pervers, avec des partenaires qui l’ont confirmĂ©. L’excitation sexuelle peut ĂȘtre l’un des Ă©lĂ©ments inducteurs ; la coexcitation accompagne l’orgie narcissique ; mais l’expression crime sexuel » me semble impropre. Ce ne sont pas des crimes de la sexualitĂ©. C’est une violence beaucoup plus primitive qui s’empare de l’appareil sexuel. Je tenterai une analogie avec le vocabulaire juridique. Lorsque l’on tue avec un cendrier ou avec une bouteille, ces objets sont transformĂ©s en armes par destination. Ce n’est pas leur fonction premiĂšre, c’est l’usage qui en est fait qui les dĂ©finit comme tels. Le sexe est ici une arme par destination et il conviendrait de parler de crimes de sexe plutĂŽt que de crimes sexuels, et de laisser croire que de tels sujets tuent pour jouir, comme d’autres se livrent Ă  des sĂ©ances de sadomasochisme, qui sauvegardent malgrĂ© tout un minimum de capacitĂ© de liaison, de scĂ©narisation, de ludisme partagĂ©, ou tout du moins d’un jeu de complĂ©mentaritĂ© des rĂŽles. C’est en quoi ce ne sont pas des crimes sadiques, autrement que de surcroĂźt, par rattrapage ou domptage. V. LA RENCONTRE DE LA VICTIME 58Ces crimes sont rĂ©alisĂ©s Ă  partir d’une rencontre particuliĂšre, primitivement caractĂ©risĂ©e par le sentiment inconscient d’envie. La victime possĂšde un principe vital dont ils sont fondamentalement privĂ©s, dans leur perception intuitive. La dimension trĂšs archa ĂŻque de captation d’énergie, de revitalisation, d’aviditĂ© vampirisante, appartient au registre de la perversion narcissique. Leur perception du fonctionnement mental d’autrui est inversement proportionnelle Ă  l’intuition qu’ils ont de leur propre vie psychique, comme si la force identitaire de l’autre venait combler leur vide interne. Comme le rappelle Meloy [19], la victime est d’abord le prolongement conceptuel du soi grandiose, avant de devenir dans le corps Ă  corps le support des introjects persĂ©cuteurs. C’est une rencontre hautement dangereuse pour lui. L’enjeu en est de taille. Dans un renversement des perspectives, la passivitĂ© et l’effroi traumatique seront transformĂ©s en activitĂ© et en triomphe sur l’objet. À partir de la surprise initiale, celle du premier acte criminel, plus ou moins improvisĂ©, cette expĂ©rience matricielle va progressivement ĂȘtre maĂźtrisĂ©e. Cette maĂźtrise dans l’attente, la traque, le mode opĂ©ratoire, du cĂŽtĂ© du principe de plaisir/dĂ©plaisir, implique la mise en scĂšne des conditions de surgissement du monstrueux, au-delĂ  du principe de plaisir. Autrement dit, le paradoxe est celui d’une tentative d’appropriation de l’automatisme de rĂ©pĂ©tition. Mais la maĂźtrise du traumatisme ne peut qu’échouer. Le crime ne saurait constituer une tentative de guĂ©rison. Le crime ne paie pas psychiquement. La contrainte de le rĂ©pĂ©ter demeure. 59La recherche active des situations de dĂ©clenchement est de plus en plus contrĂŽlĂ©e, au fur et Ă  mesure de la sĂ©riation des crimes. Selon les cas, ce sera un quartier, un lieu, une ambiance, accompagnĂ©s ou non d’une consommation d’alcool ou d’une prise de toxique. Pourtant, mĂȘme s’il s’est muni de sa boĂźte Ă  outils criminelle, le tueur en sĂ©rie non schizophrĂšne pourra renoncer si les circonstances ne s’y prĂȘtent pas et si le danger d’ĂȘtre apprĂ©hendĂ© est trop grand. Les conditions Ă©tant ainsi posĂ©es, le diable sortira ou ne sortira pas de sa boĂźte ; la rencontre se fera ou ne se fera pas. Non prĂ©parĂ©e par cette mise en scĂšne, cette rencontre serait au demeurant traumatique dans son effet de surprise, de rĂ©activation hallucinatoire, de tĂ©lescopage, de mise Ă  feu des traces perceptives. À la contrainte de rĂ©pĂ©tition se substitue la rĂ©pĂ©tition de la contrainte de tuer. 60Pour Ă©clairer les passages Ă  l’acte, il faut donc mettre en relation les actes criminels d’aujourd’hui et l’expĂ©rience agonistique, les souffrances identitaires d’autrefois. Le puissant opĂ©rateur de cette transformation de la dĂ©rĂ©liction d’hier en triomphe d’aujourd’hui, c’est le mouvement dĂ©fensif confĂ©rĂ© par la perversion narcissique. 61Mais comment caractĂ©riser ce coup de foudre monstrueux, cette rencontre terrifiante ? C’est souvent le mot flash » qui vient dans la bouche du tueur pour en rendre compte. Il le distingue formellement du dĂ©sir sexuel, dont il a l’expĂ©rience, et toute confusion doit ĂȘtre absolument exclue. 62J. Red Meloy Ă©crit que la victime est choisie pour son adĂ©quation perceptive et stĂ©rĂ©otypique. Claude Balier [20], Ă  partir de son expĂ©rience des agresseurs sexuels, Ă©voque une attirance fulgurante pour la qualitĂ© mĂ©tonymique prĂ©symbolique d’un objet primaire. La justesse millimĂ©trĂ©e de cette formulation se vĂ©rifie dans l’analyse des rencontres des tueurs en sĂ©rie. Empruntant Ă  Piera Aulagnier sa notion de pictogramme, Claude Balier donne toute sa force au binĂŽme pĂ©nĂ©trant/pĂ©nĂ©trĂ©. Il a bien montrĂ© l’importance de la mise en jeu dĂ©fensive d’une hallucination nĂ©gative destinĂ©e Ă  Ă©loigner le risque d’envahissement hallucinatoire par l’objet primaire, en coupant tout lien entre la victime et l’image maternelle. Or c’est ce lien qui caractĂ©rise la rencontre, Ă  la condition bien sĂ»r de ne pas tomber dans le piĂšge des simplifications et des rĂ©ifications. 63L’acte a pour fonction de replacer dĂ©finitivement la perception Ă  l’extĂ©rieur et de transformer le risque potentiel de dĂ©faite en victoire. Dans un second temps, toute trace psychique de l’acte qui a Ă©tĂ© commis doit ĂȘtre effacĂ©e. Comme je demandais Ă  l’un d’eux pourquoi il tuait aprĂšs le viol, il rĂ©pondait Parce que c’était pas bien. » La fonction du meurtre est d’effacer la trace du viol, au-delĂ  de la motivation utilitaire et rationnelle de ne pas ĂȘtre apprĂ©hendĂ© par la police. Elle est aussi de faire en sorte que rien ne se soit produit et que la trace de l’acte s’ Ă©vapore », terme employĂ© par un autre tueur en sĂ©rie. Rien ne s’est passĂ© et cela peut donc recommencer. C’est l’un des ressorts de la rĂ©pĂ©tition. Autant ils peuvent parler avec cruditĂ© et sans gĂȘne du viol, autant ils sont perplexes face au meurtre qu’ils ne revendiquent pas, non seulement pour des raisons utilitaristes, mais parce que le mobile profond leur Ă©chappe, eux qui ont horreur de la perte d’emprise. 64AprĂšs le dĂ©chaĂźnement, ils retrouvent leurs repĂšres. C’est comme si quelqu’un d’autre l’avait fait Ă  leur place. La rĂ©ussite du clivage leur permet pour un temps de continuer leur existence et de savourer en secret le triomphe de pouvoir cacher leurs actes. Putain, t’es fort d’avoir cachĂ© ça », se disait l’un d’entre eux. 65Mais contrairement au mythe hollywoodien, je n’ai jamais rencontrĂ© de serial killer gonflĂ© d’orgueil par la peur qu’il dĂ©clenche ou par l’écho mĂ©diatique de ses crimes. Cette rĂ©sonance publique de leur zone traumatique les amĂšnerait plutĂŽt Ă  tenter de diffĂ©rer leurs actions criminelles, de se faire oublier. CONCLUSION 66Si le mal est sans pourquoi, comme l’a soutenu AndrĂ© Green dans un article cĂ©lĂšbre [21], le mal n’est pas sans comment la fonction du crime – c’est Ă  dessein que je ne dis pas son sens – c’est la transformation de la menace en triomphe, de la passivitĂ© en activitĂ©, de la dĂ©tresse en toute-puissance, du traumatisme subi en traumatisme infligĂ©. Sa logique, c’est de pĂ©nĂ©trer pour n’ĂȘtre pas pĂ©nĂ©trĂ© et dĂ©truit ; de tuer pour demeurer vivant. Sa finalitĂ©, c’est d’utiliser la victime pour renforcer le clivage. Sa dynamique, c’est de mettre en scĂšne et en actes criminels aujourd’hui, ce qui n’a pas laissĂ© de reprĂ©sentations psychiques autrefois. Mais le crime ne guĂ©rit pas et la maĂźtrise du mode opĂ©ratoire, loin d’en livrer le sens, l’obscurcit un peu plus Ă  chaque fois. Le criminel contrĂŽle de plus en plus ce qu’il comprend de moins en moins. Le triomphe de l’omnipotence l’éloigne du danger de la rencontre, obscurĂ©ment perçue comme menaçant l’intĂ©gritĂ© psychique. 67On peut se demander si le caractĂšre radicalement irreprĂ©sentable du traumatisme primaire et du mobile des actes criminels n’est pas Ă  l’origine de cette profusion, ce foisonnement de reprĂ©sentations mythiques, cinĂ©matographiques, littĂ©raires, et de la fascination engendrĂ©e par le personnage du tueur en sĂ©rie. À la tĂąche aveugle traumatique rĂ©pondrait l’excĂšs de sens du geste criminel... pour les autres. 68À la mise en acte des premiers meurtres succĂšde la mise en scĂšne des suivants mais c’est sur la scĂšne du monde et non dans un scĂ©nario psychique que la rĂ©activation hallucinatoire des traces perceptives s’actualise. Le monde entier peut fantasmer, pas eux. 69Cette fascination exercĂ©e par le tueur en sĂ©rie ne me semble pas avoir seulement, selon le stĂ©rĂ©otype d’usage, la signification d’un sadisme refoulĂ© ». Non seulement je ne perçois pas ces actes comme sadiques » – sauf Ă  donner au concept une extension inconsidĂ©rĂ©e –, mais je ne pense pas plus que ce soit notre sadisme ordinaire » qui permette Ă  lui seul de comprendre la fascination pour le serial killer. On ne peut valablement s’interroger sur ces formes extrĂȘmes de destructivitĂ© qu’en les distinguant du sadisme A. Green [22]. La dĂ©finition criminologique des tueurs en sĂ©rie implique l’absence de mobile dĂ©celable. La quĂȘte acharnĂ©e et rassurante d’une cause coupable qui viendrait tout expliquer est ici parfaitement vaine. L’analyse clinique fait voler en Ă©clats toutes les explications simplistes. On impute au tueur en sĂ©rie des dĂ©sirs, des plaisirs et des rĂ©voltes, dans un effort de liaison, de libidinalisation, voire d’érotisation sadique... C’est la non-figurabilitĂ© d’un mobile insaisissable qui fait resurgir un certain nombre de fantasmagories Ă  la dĂ©shumanisation de soi et de l’autre, Ă  l’indiffĂ©rence affichĂ©e, rĂ©pondent les mythes de tueur machinal, tel Robocop... ; Ă  la toute-puissance menaçant la vie, rĂ©pond le pouvoir mythique des dĂ©miurges ; le clivage du Moi fait invoquer la coprĂ©sence lĂ©gendaire du Dr Jekyll et de Mister Hyde ; la captation envieuse de ce dont ils se sentent privĂ©s, rĂ©veille les mythes vampiriques, etc. 70Et c’est ainsi que de pitoyables ratĂ©s de la vie prennent figure de tout-puissants hĂ©ros mythiques. Triste piĂšge de l’identification Ă  leur omnipotence. À la fascination exercĂ©e par ce paradigme contemporain du mal, amplifiĂ©e par des facteurs idĂ©ologiques, politiques et financiers, il convient d’opposer la vĂ©ritĂ© clinique. Si personne ne peut prĂ©tendre dĂ©tenir cette vĂ©ritĂ©, il me semble que les enjeux actuels d’un dĂ©bat entre psychanalyse et criminologie mĂ©ritent que l’on y prĂȘte attention et que la place ne soit pas laissĂ©e vacante aux pires rĂ©ductionnismes, aux fascinations collectives ou aux mythologies amĂ©ricaines. Notes [1] D. Zagury, Entre psychose et perversion narcissique. Une clinique de l’horreur les tueurs en sĂ©rie », L’Évolution psychiatrique, 1996, 61 1, p. 87-112 ; Le tueur en sĂ©rie », in La justice et le mal, sous la direction d’A. Garapon et D. Salas, Colloque, Odile Jacob, 1997, p. 19-49 ; Du malaise psychopathique dans la civilisation au tueur en sĂ©rie », L’Évolution psychiatrique, 2001, 66, p. 587-601. [2] D. Duclos, Le complexe du loup garou, Paris, La DĂ©couverte, 1994. [3] M. Delocque-Fourcaud, Je l’ai fait mais ce n’est pas moi », Champ psychosomatique, 2000, 17, p. 91-100. [4] J. Guillaumin, Le Moi clivĂ© et son partenaire ou clivage du Moi et interagir », Psychologie mĂ©dicale, 1991, 23, 4, p. 335-360. [5] A. Costes, La manipulation perverse », Information psychiatrique, no 9, 70, p. 762-769. [6] S. Freud, [1915], Pulsion et destin des pulsions », MĂ©tapsychologie, Paris, Gallimard, 1987. [7] G. Gillibert, De l’objet pulsionnel Ă  la pulsion d’emprise », Revue française de psychanalyse, XLVI, 6, p. 1211-1243. [8] G. Bataille, Gilles de Rais, Pauvert, Paris, 1965. [9] P. Denis, Emprise et thĂ©orie des pulsions », Revue française de psychanalyse, 5, 1992, p. 1295-1421. En ligne [10] R. Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, Paris, PUF, 1999 ; Le plaisir et la rĂ©pĂ©tition. ThĂ©orie du processus psychique, Paris, Dunod, 2001. En ligne [11] Racamier, Le gĂ©nie des origines, Paris, Payot, 1992. [12] C. Balier, Psychanalyse des comportements sexuels violents, Paris, PUF, 1996 ; Violence et survie psychique », in Le Mal-ĂȘtre, coll. DĂ©bats de psychanalyse », Paris, PUF, 1997, p. 31-38 ; ComprĂ©hension analytique des agresseurs sexuels », in Pratiques de la psychanalyse, coll. DĂ©bats de psychanalyse », Paris, PUF, 2000, p. 68-73. [13] R. Meloy, Les psychopathes. Essai de psychopathologie dynamique, Paris, Frison Roche, 2000. [14] S. Freud, op. cit. [15] M. Delocque-Fourcaud, art. citĂ©. [16] [17] J. Guillaumin, art. citĂ©. [18] [19] R. Meloy, op. cit. [20] C. Balier, art. citĂ©. [21] A. Green., Pourquoi le mal ? », Nouvelle Revue de Psychanalyse, 1988, 38, p. 239-261. [22] A. Green, art. citĂ©.
Venhaver esse comparativo super legal entre as Na! Na! Na!s Série 4 e Teens. Venha ver o que elas tem de igual e diferente entre elas!Para assistir a seguir
Si vous avez suivi mes tutos excel depuis le dĂ©but, vous avez appris Ă  changer la couleur des nombres en fonction de leur valeur et Ă©galement Ă  rĂ©aliser de jolis graphiques. Entre ces deux tutoriels, vous aurez sĂ»rement remarquĂ© que j’étais passĂ© d’excel 2003 Ă  excel 2007
 Pour l’instant tout ce que j’explique sur le 2007 fonctionne aussi sur le 2003 les fonctionnalitĂ©s sont les mĂȘmes mais situĂ©es Ă  d’autres endroits. Vous n’avez pas encore Office 2007 Ă  la maison ? Aujourd’hui je vous propose un tutoriel qui fera la synthĂšse de mes deux prĂ©cĂ©dents tutoriels Attribuer une couleur Ă  un nombre en fonction de sa valeur, avec Excel Excel 2007, rĂ©aliser un graphique Ă  bulles en toute simplicitĂ© En effet, ce nouveau tuto va vous permettre de rĂ©aliser de beaux graphiques qui rĂ©agiront en fonction des valeurs de vos sĂ©ries et des noms de vos sĂ©ries ! » Avec ce tutoriel, vous allez pouvoir attribuer des couleurs Ă  des courbes en fonction de leur nom de sĂ©rie Si j’ai une sĂ©rie qui s’appelle "blog", je pourrai faire en sorte que la courbe liĂ©e Ă  cette sĂ©rie soit toujours bleu sans avoir Ă  le paramĂ©trer Ă  chaque fois Ă  la mano. » Avec ce tutoriel, vous allez pouvoir attribuer des couleurs Ă  des sĂ©ries en fonction de leur valeur Si j’ai une sĂ©rie qui oscille entre 0 et 70, je pourrai faire en sorte que toutes les valeurs comprises entre 0 et 10 soient vertes et toutes celles comprises entre 60 et 70 soient de couleur rouge » A quoi cela sert d’avoir des rendus graphiques automatisĂ©s ? A chaque fois que vous mettrez Ă  jour vos donnĂ©es et quelques soient vos options de tri ! vous verrez en un coup d’oeil oĂč se situent vos sĂ©ries et Ă  quels moments elles sur performent ou sous performent Vous allez gagner du temps, plus besoin de retoucher au graphique pour changer la couleur d’une sĂ©rie Vous allez crĂ©er des graphiques qui parlent Ă  vous de choisir les bonnes couleurs » Organisation du tutoriel Pour que tout le tutoriel ne soit pas trop difficile Ă  digĂ©rer, j’ai dĂ©cidĂ© de le dĂ©composer en 5 parties la 5Ăšme partie faisant la synthĂšse des parties 3 et 4 Avant de se lancer
 PrĂ©requis et paramĂštrage de VBA Identifier visuellement les creux et les pics sur une sĂ©rie de donnĂ©es Attribuer une couleur Ă  un graphique en fonction de sa valeur Attribuer "automatiquement" une couleur Ă  une courbe en fonction de son nom Attribuer "automatiquement" une couleur Ă  un graphique en fonction de sa valeur 1/ Avant de se lancer dans le vif du sujet
 » Bien comprendre les fonctionnalitĂ©s les plus communes d’Excel Ce tutoriel implique que vous ayez une connaissance assez avancĂ©e des diffĂ©rentes fonctionnalitĂ©s que vous propose Excel
. Avant de commencer, soyez sĂ»r de maĂźtriser ces diffĂ©rentes notions crĂ©ation d’un graphique Ă  partir d’une ou plusieurs sĂ©ries de donnĂ©es utilisation d’opĂ©randes ex + – = * / et de fonctions dans les cellules ex moyenne, somme, si, max, min utilisation de la poignĂ©e de recopie incrĂ©mentĂ©e comprĂ©hension des adressages relatifs et absolus utilisation du signe $ quand on fait rĂ©fĂ©rence Ă  une cellule pour figer une colonne ou une ligne Un bon site qui aborde la chose trĂšs simplement Excel-Pratique Autrement on verra aussi un peu de VBA
 lĂ  je vous expliquerai comment ça fonctionne, donc pas de souci si c’est la premiĂšre fois que vous vous y mettez ! » Activer l’onglet DĂ©veloppeur et accepter les macros sous Excel 2007 Dans les parties 3 et 5, nous aurons besoin d’utiliser VBA
 Il faut donc que vous activiez l’onglet DĂ©veloppeur et autoriser l’utilisation des macros. Ouvrez Excel, et cliquez sur le bouton Office en haut Ă  gauche, puis descendez tout en bas dans le menu dĂ©rouant et cliquez sur "Options Excel" Dans la fenĂȘtre qui s’affiche, cochez la case "Afficher l’onglet DĂ©veloppeur dans le ruban" Allez ensuite dans l’onglet "DĂ©veloppeur" et cliquez sur "SĂ©curitĂ© des Macros"
 dans la fenĂȘtre qui s’affiche, cochez la case "activer toutes les macros" On peut maintenant commencer le tutoriel ! 2/ Identifier visuellement les creux et les pics sur une sĂ©rie de donnĂ©es Pour rĂ©aliser le graphique ci-dessus, munissez vous d’une sĂ©rie de donnĂ©es, ici il s’agit du nombre de visites par tranche horaire du site pour la journĂ©e du 31/11/2006 tableau 1 PĂ©riode Visites 0 h 16 1 h 14 2 h 5 3 h 6 4 h 1 
 
 18 h 62 19 h 52 20 h 68 21 h 44 22 h 37 23 h 3 Pour reproduire le graphique ci-dessus, il va falloir dĂ©composer la sĂ©rie visites en 3 series Visites cette sĂ©rie reste telle quelle Mini, on garde dans cette sĂ©rie la ou les plus petites valeurs de la sĂ©rie visites Max, on garde dans cette sĂ©ries la ou les plus grandes valeurs de la sĂ©rie visites Dans les celulles C13 et D13 nous allons ajouter une formule qui va nous permettre d’afficher pour chaque ligne soit la valeur vide N/A soit la valeur Mini ou Max si elles existent. Ma sĂ©rie Visites allant de la cellule B13 Ă  la cellule B36, voici ce que je vais rentrer dans C13 =SIB13=MIN$B$13$B$36;B13;N/Adans D13 =SIB13=MAX$B$13$B$36;B13;N/A Ensuite sĂ©lectionnez C13D13 avec la poignĂ©e de recopie incrĂ©mentĂ©e et dĂ©roulez jusqu’à C36D36 comme ci-dessous On a maintenant toutes les sĂ©ries dont nous avons besoin on voit qu’à 20h la valeur 68 est la valeur la plus haute de notre sĂ©rie Visites et que c’est donc l’unique champ numĂ©rique qui apparaĂźt dans notre sĂ©rie MAX
 Il faut sĂ©lectionner notre tableau entier de A12 Ă  D36, et crĂ©ez ensuite un Graphique Ă  Courbe avec marqueurs Onglet Insertion -> Courbe avec marques SĂ©lectionnez votre graphique, nous allons tout de suite changer son style. style 2, dans Outils de Graphique, Onglet CrĂ©er Voici ce que ça nous donne On est presque bon les couleurs son lĂ  rouge pour la valeur mini, vert pour la valeur max, reste Ă  retravailler, les formes retirer les marqueurs pour la sĂ©rie visites et mettre du noir Ă  la place du bleu, retirer le trait entre les deux marqueurs pour la sĂ©rie Mini et mettre des triangles Ă  la place du carré  Pour effectuer ces modificiations, dans la lĂ©gende oĂč apparaissent nos 3 sĂ©ries, faĂźtes clic droit sur le symbole de la sĂ©rie que vous souhaitez modifier et dans le menu dĂ©roulant choississez "Mise en forme des sĂ©ries de donnĂ©es"
AprĂšs vous pouvez paramĂ©trer toutes vos options de forme comme bon vous semble Un petit bĂ©mol tout de mĂȘme, la partie Remplissage des marqueurs oĂč on choisit la couleur chez moi est buggĂ©e Excel 2007 BĂ©tĂą 2
 Comme j’ai choisi au dĂ©part les bonnes couleurs choisies dans style 2 ça ne me pose pas trop de problĂšmes heureusement. AprĂšs nos modifs de forme, on a notre graphique finale + la matrice de sĂ©ries qui va avec
. Un petit test pour nous assurer que ça fonctionne bien quelques soient les valeurs que l’on rentre dans la matrice Ici j’ai bien mon triangle rouge pour mon creux de 4h et mon triangle vert pour mon pic de 17h ! Donc quelques soient les creux et les pics le graphique s’adapte bien Ă  mes donnĂ©es ! » Si vous voulez allez plus vite
 tĂ©lĂ©charger le fichier excel suivant graphique avec creux et pics » MĂȘme avec ça vous n’y arrivez pas ? refaĂźtes un tour ici ! 3/ Attribuer une couleur Ă  un graphique en fonction de sa valeur Si prĂ©cĂ©demment, on a pu mettre en relief les valeurs hautes et les valeurs basses de notre sĂ©rie visites, pourquoi ne pas le faire aussi sur des Ă©chelles de valeur plus larges ? Ainsi si on reste dans le mĂȘme esprit que la prĂ©cĂ©dente partie, on pourrait dĂ©composer Ă  l’aide d’une fonction de calcul notre sĂ©rie visites en plusieurs sous-sĂ©ries, par exemple on pourrait avoir sous-sĂ©rie 1 comprise entre 0 et 10, cette sĂ©rie sera blanche sous-sĂ©rie 2 comprise entre 10 et 20, cette sĂ©rie sera jaune sous-sĂ©rie 3 comprise entre 20 et 40, cette sĂ©rie sera orange clair sous-sĂ©rie 4 comprise entre 40 et 60, cette sĂ©rie sera orange foncĂ© sous-sĂ©rie 5 comprise entre 60 et 70, cette sĂ©rie sera rouge Il faudrait construire sur excel le tableau de correspondance suivant tableau 2 Les lignes 1 et 2 nous serviront Ă  indiquer les dĂ©limitations de notre Ă©chelle, on ira puiser nos valeurs dans la colonne c
. on confrontera ensuite chaque valeur de c avec les intervalles de valeurs des colonnes d, e, f, g, h. Par exemple, c4 16 ira se ranger dans e4 intervalle compris entre 10 et 20 J’espĂšre que vous me suivez encore, si vous ĂȘtes larguĂ©, contentez vous de faire les choses sans chercher Ă  les comprendre au dĂ©but. Donc maintenant, nous allons complĂ©tĂ© les cellules vides
. Pour se faire, vous n’aurez que la cellule d4 Ă  dĂ©clarer
. vous la recopierez ensuite incrĂ©mentalement sur la droite et en bas, de sorte que toutes les cellules de correspondance soient renseignĂ©es. Voici le code Ă  rentrer pour d4 =SIET$c4 >= d$1;$c4 Barres Voici ce que ça donne On a bien notre nuance de couleur par intervalle de valeur
. Il ne vous reste plus qu’à retravailler les couleurs et les propriĂ©tĂ©s des barres si besoin
.. Pour avoir quelque chose qui parle plus, comme ci-dessous » Si vous voulez allez plus vite
 tĂ©lĂ©charger le fichier excel suivant graphique qui change de couleur en fonction de la valeur de la sĂ©rie » MĂȘme avec ça vous n’y arrivez pas ? refaĂźtes un tour ici ! 4/ Attribution "automatique" d’1 couleur Ă  une courbe avec son nom Allez ! on attaque maintenant la partie la plus diffcile de notre tutoriel, il va falloir utiliser VBA Visual Basic for Applications. VBA est un langage de programmation disponible sous excel qui permet d’automatiser des tĂąches et donc de personnaliser un peu plus son utilisation d’Excel. Le principe on crĂ©e une fonction Macro VBA dans l’éditeur Visual Basic et on fait appel Ă  cette fonction lorsqu’on se retrouve sur notre de feuille de calcul Excel. Ainsi je vais vous apprendre ici, a crĂ©er et Ă  manipuler une fonction VBA qui nous permettra d’attibuer des couleurs Ă  des series en fonction de leur noms ! Graphique de base sans couleurs En utilisant ces deux boutons Ă©diteur VBA + lecture de la Macro créée On arrive Ă  un graphique qui donne les bonnes couleurs aux bons intitulĂ©s On va partir de ces 4 sĂ©ries tableau 3 SĂ©lectionnez ce tableau en entier, et crĂ©ez ensuite un Graphique Ă  Courbe avec marqueurs Onglet Insertion -> Courbe avec marques. Cette manipulation vous donnera le graphique que je vous ai montrĂ© plus haut graphique de base sans couleurs. Allez maintenant dans l’onglet DĂ©veloppeur Cliquez ensuite sur l’icĂŽne Visual Basic 2 fenĂȘtres vont s’afficher, le code est Ă  rentrĂ© dans la fenĂȘtre de droite » Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir rentrer dans cette fenĂȘtre de droite ? On va crĂ©er une fonction [CouleurSeries] qui agira sur notre graphique actif celui qui est sĂ©lectionnĂ©, ActiveChart. Dans cette fonction, on va indiquer que pour chaque nom de sĂ©rie [For Each MesSeries In .SeriesCollection], on aura, en fonction des noms de sĂ©ries, des couleurs de ligne et de marqueur diffĂ©rentes. Si c’est la sĂ©rie "blog" [Case "blog"], je veux une couleur de trait bleu clair [ = 33] une largeur de trait Ă©paisse [ = xlThick] un type de marqueur de forme carrĂ©e [ = xlMarkerStyleSquare] que la couleur de fond de mon marqueur soit bleu clair [ = 33] la mĂȘme couleur pour le contour du marqueur [ = 33] et un marqueur de taille 10 [ = 10] » Voici donc le code complet que nous allons rentrer dans notre fenĂȘtre de droite Sub CouleurSeriesDim MesSeries As SeriesWith ActiveChartFor Each MesSeries In .SeriesCollectionSelect Case "astuces" = = = = = = 10Case "blog" = = = = = = 10Case "autres" = = = = = = 10Case "global" = = = = = = 10End SelectNextEnd WithEnd Sub » Adaptons ce code Ă  vos sĂ©ries et Ă  vos envies Le nom des sĂ©ries et les couleurs qui vont avec ne sont pas figĂ©s fort heureusement Vous avez une palette de 64 couleurs disponibles sous Excel, Ă  chaque couleur correspond un numĂ©ro. Pour le rouge c’est 3, l’orange c’est 46, etc
 Toutes les couleurs excel se trouvent ici. Donc si dans Case "blog" Ă  la place de 33, j’avais mis 3. Mon graphique aurait Ă©tĂ© rouge. J’aurais Ă©galement pu mettre Ă  la place de Case "blog" => Case "Chiffre d’Affaires"
 Maintenant que la fonction est créée
 retour Ă  notre bonne vieille feuille Excel Alt+F11 ou clic sur la petite icone excel en haut Ă  gauche SĂ©lectionnez votre graphique de base sans couleurs il doit ĂȘtre activĂ©. Puis cliquez sur le bouton "joue la macro" SĂ©lectionnez votre Macro et appuyez sur "ExĂ©cuter" Et la bonne surprise Ă  la fin, les couleurs s’adaptent aux noms de nos sĂ©ries » Si vous voulez allez plus vite
 tĂ©lĂ©charger le fichier excel suivant une couleur selon le nom de la sĂ©rie » MĂȘme avec ça vous n’y arrivez pas ? refaĂźtes un tour ici ! 5/ Attribuer "automatiquement" une couleur Ă  un graphique avec sa valeur On peut maintenant faire un mix des parties 3 et 5 les couleurs seront basĂ©es sur l’importance de la valeur de la sĂ©rie 5 sous-sĂ©ries et elles seront dĂ©finies sous VBA. Il faudrait partir de ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait en 3 au niveau du tableau de sous-sĂ©ries Pour varier les plaisirs, on va en extraire un autre graphique Onglet Insertion -> Colonnes Puis on va affecter Ă  chaque Ă©chelle de valeur d’autres couleurs au lieu des couleurs chaudes de tout Ă  l’heure on va prendre des couleurs plus froides
 On va rester dans les bleus, mais contrairement Ă  ce qu’on voit ci-dessus plus la valeur sera faible plus la colonne sera claire, plus la valeur sera Ă©levĂ©e plus la colonne sera sombre
 Retour Ă  VBA
 Cette fois, on n’a plus le mĂȘme genre de graphique Ă  gĂ©rĂ©r, attention ! L’info qu’on va faire varier sera la couleur intĂ©rieure de colonne [ » Voici le code complet qu’il faudra rentrer dans l’éditeur VBA Sub CouleurValeurSeriesDim MesSeries As SeriesWith ActiveChartFor Each MesSeries In .SeriesCollectionSelect Case "entre 0 et 10" = 35Case "entre 10 et 20" = 42Case "entre 20 et 40" = 33Case "entre 40 et 60" = 23Case "entre 60 et 70" = 49End SelectNextEnd WithEnd Sub Un petit dĂ©cryptage s’impose Bonne surprise, le code est moins long
 En effet, il n’y a plus que l’information couleur intĂ©rieure Ă  faire varier selon l’intitulĂ© de la sĂ©rie. Dans Sub, j’ai donnĂ© un nom diffĂ©rent Ă  ma fonction [CouleurValeurSeries], sinon le principe est identique Ă  ce que l’on a vu dans la 4Ăšme partie. » Le rĂ©sultat pas mal, non ? Pour les manipulations qui permettent de gĂ©nĂ©rer le rĂ©sultat c’est comme on a vu dans la 4Ăšme partie on joue la macro, on sĂ©lectionne la macro "CouleurValeurSeries" cette fois, et on l’exĂ©cute ! » Si vous voulez allez plus vite
 tĂ©lĂ©charger le fichier excel suivant une couleur selon le nom de la sĂ©rie auto » MĂȘme avec ça vous n’y arrivez pas ? refaĂźtes un tour ici ! Et si on allait plus loin sur le Wiki des Janusiens ? Participez au Wiki Graphiques Excel Si vous avez lu ce tutoriel jusqu’à la fin
 c’est sĂ»rement que vous avez envie de devenir un pro des graphiques Excel. Je suis sĂ»r que vous avez dĂ©jĂ  quelques connaissances, j’ai créé un Wiki oĂč on peut les partager
 Ca serait vraiment chouette, si chacun pouvait expliquer ses techniques pour rĂ©aliser des graphiques sympas sous Excel. Vous pouvez Ă©galement poster dans les commentaires les captures de graphiques que vous aurez pu rĂ©aliser avec ce tutoriel vous pouvez utiliser Zimagez pour cela psR8LMj.
  • axqq36vwsm.pages.dev/252
  • axqq36vwsm.pages.dev/130
  • axqq36vwsm.pages.dev/281
  • axqq36vwsm.pages.dev/480
  • axqq36vwsm.pages.dev/360
  • axqq36vwsm.pages.dev/404
  • axqq36vwsm.pages.dev/427
  • axqq36vwsm.pages.dev/2
  • na na na surprise sĂ©rie 1 symbole